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Économie Publié le jeudi 15 octobre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Guerre, famine, pauvreté... - Sibailly Raymond, Conseiller spécial du Président Laurent Gbagbo : “La vraie solution, ce sont les investissements”

Invité du Press Club de l`Union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire, du mercredi 14 octobre 2009, M. Sibailly Raymond, conseiller spécial du Président de la République de Côte d`Ivoire, chargé des politiques d`investissement et d`intégration africaine, a expliqué aux représentants de médias et aux opérateurs économiques nationaux, l`opportunité pour eux d’investir dans l`espace de l`Union du Fleuve Mano.

``L`Union du Fleuve Mano, quelles opportunités pour les investisseurs et pour la Côte d`Ivoire``. Tel a été le thème développé hier par le conseiller spécial du Président de la République de Côte d`Ivoire, chargé des politiques d`investissement et d`intégration africaine. Saisissant la tribune à lui offerte par l`l`Union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire, présidée par Criwa Zéli, M. Sibailly Raymond a indiqué que l`Union du Fleuve Mano est une aubaine qui s`offre aux investisseurs ivoiriens désireux de conquérir de nouveaux marchés porteurs. ``C’est une opportunité à saisir, parce qu`il y a une manne qui doit se déverser dans cette union``, a expliqué M. Sibailly Raymond. Et d’inviter les Ivoiriens, notamment les hommes d`affaires, à saisir l`opportunité. Pour le conseiller spécial du Président de la République de Côte d`Ivoire, il n`y a pas de raison que les Ivoiriens ne soient pas présents sur ce marché, étant donné qu`ils présentent le meilleur profil, tant au niveau de la qualité des ressources humaines que des moyens et surtout de la compétence dont ils disposent dans divers domaines. Comme les pays membres de l`Union ont chacun un code d`investissement différent, M. Sibailly Raymond a tenu à donner toutes les garanties possibles à tous ceux qui souhaitent investir. Ainsi, s`appuyant sur l`expérience malheureuse de l`opérateur économique Thierry Tan qui a ``échoué``, parce qu`il se serait hasardé à marcher dans les plates-bandes des multinationales, le conseiller spécial du Président de la République de Côte d`Ivoire a indiqué que toutes les dispositions seront prises pour garantir les investissements. ``Dans le cadre de l`Union du Fleuve Mano, il s`agit d`un arrangement régional. Il serait difficile que les multinationales s`attaquent à cet accord``, a-t-il assuré. Aussi a-t-il indiqué que la table ronde des hommes d`affaires de l`Union prévue les 25, 26 et 27 octobre 2009 dans la capitale politique de la Côte d`Ivoire vient à point nommé. En ce sens qu`elle abordera tous les aspects relatifs à l`établissement d`un cadre juridique et réglementaire, capable de protéger les investisseurs nationaux face aux multinationales. ``Une table ronde va avoir lieu à Yamoussoukro dont l`intérêt est de mettre en place un cadre juridique et institutionnel qui va régir l`investissement sans frontières. Il s`agira de l`harmonisation du droit des affaires``, souligne le conseiller du président de la République. Qui estime qu`entrer dans l`Union, c`est préparer la base de la paix et du développement. Car, en y entrant, cela suppose qu`on est prêt à faire des investissements. Toute chose susceptible de créer des emplois et améliorer les conditions de vie des populations. A en croire M. Sibailly Raymond, s`il y a des guerres, c`est parce que les gens sont pauvres et misérables. Et pour mettre fin à ces tragédies, le conseiller du président de la République encourage les investissements.
``La vraie solution, ce sont les investissements``, conseille M. Sibailly Raymond. Créée en 1973, l`Union du Fleuve Mano est en réalité une association. Elle participe à la consolidation des politiques et des économies des Etats membres, en contribuant à la paix et à la stabilité dans la sous-région. Elle participe également à la facilitation des programmes sous-régionaux durables et rationnels au profit des Etats membres de façon à s`assurer que les peuples jouissent chaque année d`un niveau de vie meilleure. Malheureusement, l`absence de politique de communication autour de cette Union, laisse entrevoir des subjectivités. D`aucuns penseraient que c`est un club d`amis. Le Presse Club spécial d`hier aura donc été un prétexte pour annoncer une table ronde des hommes d`affaires de ladite Union qui se tiendra les 25, 26 et 27 octobre 2009 à Yamoussoukro. Une occasion pour expliquer aux opérateurs économiques qui désirent investir dans l`Union, les avantages et les opportunités d`affaires qui s`offrent à eux.
Illusions ou rêve...
La Côte d`Ivoire est en quête du marché de l`Union du Fleuve Mano dont les membres (Sierra Leone, Libéria et la Guinée) sont considérés comme des pays à risques, à cause de leur passé. Et la Côte d`Ivoire en fait partie, étant donné qu`elle a aussi connu la guerre. Mais, si on s`en tient au représentant du Président de la République, c`est une opportunité. Mieux, c`est utile pour le pays de se positionner en tant que leader sur ce marché. C`est pourquoi, il s’est engagé à intéresser les investisseurs nationaux. Ceux-ci doivent s`approprier le marché de l`Union qui présenterait des opportunités d`affaires, dans ce positionnement de leadership. Mais il ne faut pas tomber dans l`illusion et le rêve. Ce que tente d`expliquer un investisseur qui ne voit aucun intérêt à aller investir dans un autre espace. ``Ce n`est pas mal de l`essayer. Mais il ne faut pas permettre le rêve jusqu`à ce niveau. Un investissement se conçoit et se construit. Il ne se fait pas du jour au lendemain. L`investissement tient toujours compte de l`environnement (social, politique, économique, culturel)``, explique-t-il. Selon cet opérateur économique, il n`y a pas de meilleur marché que celui de la Côte d`Ivoire. `` Alors pourquoi aller investir dans un espace où on ne maîtrise rien. L`investissement est possible en Côte d`Ivoire. Nous pouvons faire de grandes choses et devenir leader incontestable à partir de la Côte d`Ivoire``, souligne-t-il, en indiquant que ce qui urge, c`est de revoir les taxes à la baisse. ``Il y a trop de taxes. Si on baisse les taxes, vous verrez que plusieurs entreprises vont être constituées, la jeunesse aura du travail et on n’aura pas besoin d`aller investir dans un autre espace``. Entre autres remarques faites par notre interlocuteur, ``il faut appliquer les textes de la CEDEAO et de l`UEMOA qui existent déjà, en matière de la libre circulation des biens et des personnes, de la possibilité de travailler partout, d`investir dans le pays qu`on veut...``. H.K
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