L'Union patronale des entreprises de communication (Unetel) est disposée à soutenir le Conasfor dans la recherche de moyens pour équiper le Cci et l'Armée de Côte d'Ivoire. Une aubaine à saisir.
Chaque jour un peu plus, le Comité national de soutien aux Forces de réunification (Conasfor), avec à sa tête son président Evariste Tié Méambly, élargit le cercle des décideurs disposés à aider le Centre de commandement intégré (Cci) et de façon générale, l'Armée de Côte d'Ivoire. Par le courrier référencé DD/AA/EK/1009/0258 du 12 octobre 2009, le Directeur délégué de l'Union patronale des entreprises de communication (Unetel), M. André Apêtê, a informé le président Méambly de l'accord de principe de sa structure pour soutenir le Conasfor : "Le Conseil d'administration de notre union patronale (Unetel), saisi formellement en sa séance du mercredi 7 octobre 2009, a marqué son accord de principe pour un engagement de ses membres (Mtn-ci, Orange-ci, Moov-ci, Comium-ci, Green-ci, Côte d'Ivoire Telecom), ainsi que souhaité par vous, relativement à cette opération ", a écrit M. André Apêtê. Et de rappeler cette opération à laquelle Unetel entend s'associer : " Vous avez souhaité disposer du soutien des opérateurs de téléphonie en vue de mobiliser, auprès de leurs clients respectifs, des ressources dans le cadre de l'opération de soutien aux forces armées ivoiriennes que vous avez initiée." Il s'agira en l'occurrence, de lancer un jeu téléphonique où des véhicules, des billets d'avions et des gadgets constitueront les trophées à remporter. Les gains de ce jeu serviront à alimenter la régie Conasfor pour le bonheur de notre Armée. Mais selon le courrier, le Conseil d'administration de l'Unetel ne s'engagera véritablement qu'à deux conditions. D'abord "obtenir par vos soins de l'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire (Atci), un accord formel autorisant les opérateurs de téléphonie à pouvoir utiliser leur base clientèle respective aux fins de la réalisation de cette opération " ; ensuite " nous communiquer pour information : copie du Décret faisant du Conasfor une association d'utilité publique ; copie de tous documents (arrêté, décision) attestant de la création d'une régie publique et de la nomination d'un régisseur (comptable public) aux fins de la gestion des fonds qui seront recueillis ; copie des statuts du Conasfor". La disposition de M. André Apêtê, patron d'Unetel, à soutenir l'Armée de Côte d'Ivoire est donc claire. Et il souhaite pour cela, que sa structure signe une convention avec le Conasfor, comme l'a fait l'Agefop, sous la bénédiction du ministre Dosso Moussa de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Mais les conditions du bon sens posées par le Directeur délégué de l'Unetel, sont une invite aux ministres Bertin Kadet (dont l'appel à la mobilisation pour l'Armée, a permis la création du Conasfor), Michel Amani N'Guessan, ministre de la Défense (un des soutiens du Conasfor, dont le département est le premier bénéficiaire du combat de ce comité), Charles Diby Koffi de l'Economie et des Finances (qui a mis sur pied la régie Conasfor), Dosso Moussa (qui a promis être l'avocat ou l'ambassadeur du Conasfor auprès de ses collègues) et Hamed Bakayoko des Ntic (qui a assuré de son soutien le Conasfor), de fédérer leurs efforts en vue de créer une synergie dans la solidarité gouvernementale, afin que l'Unetel et ses membres aident le Cci. Car, en posant ces conditions bien accessibles, pourvu qu'on y voie le bien-fondé, Unetel ne souhaite que le couronnement de leurs efforts respectifs. Fournir le reste de ces documents, n'est pas le plus difficile pour nos autorités qui ont fait tant de sacrifices pour négocier le retour de la paix. A ce stade de la marche du Conasfor, ses responsables ont montré leur bonne volonté à travers les idées, l'engagement et le dévouement. Mais leurs efforts ont des limites. Des limites qui se dessinent là où commencent les compétences salvatrices des membres du Gouvernement. L'Etat recherche les moyens colossaux pour l'Armée. Ces moyens se trouvent en Côte d'Ivoire, entre autres, à travers les entreprises de téléphonie, présentes dans la vie de 50% de la population. Et c'est la première fois que les six opérateurs de télécommunication entendent se mettre ensemble pour soutenir le pays. Il faut leur en donner l'occasion.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Chaque jour un peu plus, le Comité national de soutien aux Forces de réunification (Conasfor), avec à sa tête son président Evariste Tié Méambly, élargit le cercle des décideurs disposés à aider le Centre de commandement intégré (Cci) et de façon générale, l'Armée de Côte d'Ivoire. Par le courrier référencé DD/AA/EK/1009/0258 du 12 octobre 2009, le Directeur délégué de l'Union patronale des entreprises de communication (Unetel), M. André Apêtê, a informé le président Méambly de l'accord de principe de sa structure pour soutenir le Conasfor : "Le Conseil d'administration de notre union patronale (Unetel), saisi formellement en sa séance du mercredi 7 octobre 2009, a marqué son accord de principe pour un engagement de ses membres (Mtn-ci, Orange-ci, Moov-ci, Comium-ci, Green-ci, Côte d'Ivoire Telecom), ainsi que souhaité par vous, relativement à cette opération ", a écrit M. André Apêtê. Et de rappeler cette opération à laquelle Unetel entend s'associer : " Vous avez souhaité disposer du soutien des opérateurs de téléphonie en vue de mobiliser, auprès de leurs clients respectifs, des ressources dans le cadre de l'opération de soutien aux forces armées ivoiriennes que vous avez initiée." Il s'agira en l'occurrence, de lancer un jeu téléphonique où des véhicules, des billets d'avions et des gadgets constitueront les trophées à remporter. Les gains de ce jeu serviront à alimenter la régie Conasfor pour le bonheur de notre Armée. Mais selon le courrier, le Conseil d'administration de l'Unetel ne s'engagera véritablement qu'à deux conditions. D'abord "obtenir par vos soins de l'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire (Atci), un accord formel autorisant les opérateurs de téléphonie à pouvoir utiliser leur base clientèle respective aux fins de la réalisation de cette opération " ; ensuite " nous communiquer pour information : copie du Décret faisant du Conasfor une association d'utilité publique ; copie de tous documents (arrêté, décision) attestant de la création d'une régie publique et de la nomination d'un régisseur (comptable public) aux fins de la gestion des fonds qui seront recueillis ; copie des statuts du Conasfor". La disposition de M. André Apêtê, patron d'Unetel, à soutenir l'Armée de Côte d'Ivoire est donc claire. Et il souhaite pour cela, que sa structure signe une convention avec le Conasfor, comme l'a fait l'Agefop, sous la bénédiction du ministre Dosso Moussa de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Mais les conditions du bon sens posées par le Directeur délégué de l'Unetel, sont une invite aux ministres Bertin Kadet (dont l'appel à la mobilisation pour l'Armée, a permis la création du Conasfor), Michel Amani N'Guessan, ministre de la Défense (un des soutiens du Conasfor, dont le département est le premier bénéficiaire du combat de ce comité), Charles Diby Koffi de l'Economie et des Finances (qui a mis sur pied la régie Conasfor), Dosso Moussa (qui a promis être l'avocat ou l'ambassadeur du Conasfor auprès de ses collègues) et Hamed Bakayoko des Ntic (qui a assuré de son soutien le Conasfor), de fédérer leurs efforts en vue de créer une synergie dans la solidarité gouvernementale, afin que l'Unetel et ses membres aident le Cci. Car, en posant ces conditions bien accessibles, pourvu qu'on y voie le bien-fondé, Unetel ne souhaite que le couronnement de leurs efforts respectifs. Fournir le reste de ces documents, n'est pas le plus difficile pour nos autorités qui ont fait tant de sacrifices pour négocier le retour de la paix. A ce stade de la marche du Conasfor, ses responsables ont montré leur bonne volonté à travers les idées, l'engagement et le dévouement. Mais leurs efforts ont des limites. Des limites qui se dessinent là où commencent les compétences salvatrices des membres du Gouvernement. L'Etat recherche les moyens colossaux pour l'Armée. Ces moyens se trouvent en Côte d'Ivoire, entre autres, à travers les entreprises de téléphonie, présentes dans la vie de 50% de la population. Et c'est la première fois que les six opérateurs de télécommunication entendent se mettre ensemble pour soutenir le pays. Il faut leur en donner l'occasion.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr