Braquage manqué à Treichville : Deux bandits abattus par la police criminelle

Deux corps criblés de balles baignant dans une marre de sang. L’un, le crâne perforé et l’autre la poitrine trouée. Des gris-gris et des amulettes sont par terre dans le sang. Cette scène macabre s’est produite hier sur le parking de l’agence de la Banque nationale d’investissement (Bni), à Treichville. Ces individus, armes au point, font partie d’une bande de braqueurs qui, selon les témoignages, s’apprêtaient à mener une série d’attaques. Cette entreprise criminelle n’a pu se réaliser. Car deux membres du groupe ont été abattus sur le champ par des éléments de la Brigade anticriminelle (Bac). Z. B. I. Hervé, vigile en faction devant l’agence de la Bni, ce matin-là (hier, Ndlr) donne sa version. « C’est aux environs de 8 heures et 30 minutes. Une voiture de marque Toyota Tubox, de couleur blanche, s’est immobilisée sur le parking. Il y avait quatre individus à bord. De l’autre côté de la voie (en face de l’agent, Ndlr), un taxi aussi venait de stationner. Visiblement, les malfrats ont senti la présence de la police. Ils ont tenté de quitter les lieux mais les flics étaient plus alertes. Ils ont pu atteindre deux et les autres ont pris le large », affirme-t-il. Selon l’agent de sécurité, lors des échanges de tirs il s’est barricadé en prenant soin d’alerter sa base. « La banque n’a pas été attaquée. La promptitude des éléments de la police a permis de faire échouer une éventuelle attaque », ajoute Hervé. Nous nous sommes rendus à la direction de la brigade anti-criminelle, à Marcory-Zone 4, pour avoir des détails sur les circonstances de l’intervention des limiers. « C’est un gang dont nous suivions les mouvements depuis quelques jours. Nous avons réussi à mettre deux malfrats de cette bande hors d’état de nuire. Nous n’avons découvert sur eux aucune pièce d’identité. Nos investigations permettront de remonter la filière. Cependant, nos éléments ont saisi quatre pistolets automatiques et des munitions », déclare l’un des responsables de la Bac. Il a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité. Les limiers de la Bac sont aux trousses du chef de gang.

OM