Il n’est pas «Jack l’éventreur» bien qu’il se trouvait en possession d’une arme qui pouvait lui offrir la possibilité de réaliser les mêmes «prouesses» que ce célèbre criminel. Sa machette, Aliman Adobi Félix, 30 ans, paysan de son état, l’utilisait comme objet de menace pour tenir ses victimes en respect pendant qu’il assouvissait ses sales besognes de violeur. Le tribunal du Plateau l’a reconnu coupable. Il a écopé de 5 ans d’emprisonnement ferme, assorti d’une amende de 100.000 Fcfa. La décision a été rendue par le juge des flagrants délits, le 12 octobre. Les faits remontent au 15 juillet à Elokaté, une bourgade située à quelques encablures de Bingerville. Après une journée harassante dans son champ, Dame Somé Linhim Cécile rentre au village. Elle chemine avec sa sœur, Baonwineviel Somé Odette. Celle-ci porte une grossesse. Contre toute attente, surgit de la broussaille Félix. Prises de panique, les femmes se mettent à courir. Félix les prend en chasse, une machette en main. Curieusement, c’est Cécile qui est rattrapée par l’individu qui abuse d’elle sous la menace de l’arme blanche. « J’ai forcé et déchiré ses habits avant d’avoir des rapports sexuels avec elle », affirme Félix lors de son audition. « Je continuais toujours mes ébats amoureux tout en ayant ma machette en main », ajoute-t-il. L’affaire a été portée devant le chef du village. Selon Félix, il était convenu qu’il verse 100.000 Fcfa à la victime en guise de dommages et intérêts. Le règlement à l’amiable ne marche pas. Dame Cécile porte plainte à la brigade de gendarmerie de Bingerville pour viol. Mis aux arrêts, le prévenu reconnaît son tort et plaide coupable.
Bahi K.
Bahi K.