Le séminaire sur la réforme de l'enseignement technique et professionnel a pris fin vendredi, par la signature d'une convention de partenariat avec le secteur privé pour trois ans renouvelable.
Plus de 4 millions de diplômés n'accèdent pas à l'emploi. Et pourtant les besoins en techniciens compétents se ressentent de plus en plus dans les entreprises. Il n'existe quasiment pas d'écoles privées qui proposent des filières techniques. Seules les filières tertiaires battent le record. La réforme de l'enseignement technique et supérieur veut mettre fin à ce soucis. Ce projet ambitieux du ministre Dosso Moussa a pris forme par la signature vendredi, d'une convention cadre de partenariat entre le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, le secteur privé ivoirien et les chambres consulaires. Les acteurs du secteur privé qui sont les employeurs planchent pour des ressources humaines de qualité. M. Jean Kacou Diagou, président de la confédération des entreprises de Côte d'Ivoire estime que ce partenariat va favoriser le recrutement des formés. Car, remarque-t-il, « les curriculum vitae actuels ne correspondent pas aux compétences pratiques des postulants. Nous recrutons pour avoir des résultats positifs. Pour cela, nous avons besoin des ressources de qualité», a-t-il affirmé. Il est suivi dans sa démarche par les dirigeants des petites et moyennes entreprises, ceux des chambres des métiers, de l'agriculture et du commerce. Ils invitent même les futures recrues à compétir sur le plan international. L'orientation de la politique nationale de l'enseignement technique et professionnel va tenir compte des secteurs pourvoyeurs d'emplois comme l'agriculture. L'article 4 de la convention définit les domaines du partenariat. Les professionnels du privé vont s'impliquer dans le management des structures du dispositif du l'enseignement. Ils entendent s'associer au ministère pour faciliter l'emploi aux jeunes et développer l'information sur les professions et les métiers disponibles. Pour faciliter l'accès à la formation, il est prévu de défiscaliser le matériel didactique.
Sensibiliser les zones rurales
Le séminaire sur la réforme qui a précédé la signature de la convention, a réuni 300 participants provenant du secteur public, des organisations professionnelles, des chambres consulaires, des organisations syndicales, des institutions partenaires et des organisations du système des nations unies. Il recommande, entre autres, la prise de textes réglementaires et l'allocation de ressources en vue d'insérer les jeunes formés dans le tissu économique. Cette réforme est motivée par l'insertion professionnelle des jeunes déclarée, une des priorités nationales des dix années à venir selon le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Toutes ces actions ont été jugées encourageantes par les cinq ministres de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest et du Cap Vert qui ont répondu présents à l'invitation du père de la réforme. Mais cette vision ne sera concrète que si les jeunes sont sensibilisés. Pour cela, le ministre Dosso Moussa entend, entre autres actions, mettre en place une radio pour diffuser des messages sur les filières existantes. Il faut noter qu'un effort de communication se fait. Ce qui a conduit, aux dires du ministre, à accroître le nombre d'apprenants l'année dernière. Mais dans les zones rurales, l'hostilité à la formation technique et professionnelle demeure. Dans la zone de Touba par exemple, les jeunes désertent la formation au profit des activités champêtres. Pour le directeur régional de l'enseignement technique et professionnel de Touba, M. Fermé Bernard, cette désertion s'explique par le manque de moyens. « Les parents ont du mal à payer les simples frais d'inscription. Nous sommes obligés de faire du porte à porte pour les convaincre. Mais, ils se plaignent du manque d'argent », a-t-il conclut.
N.D
Plus de 4 millions de diplômés n'accèdent pas à l'emploi. Et pourtant les besoins en techniciens compétents se ressentent de plus en plus dans les entreprises. Il n'existe quasiment pas d'écoles privées qui proposent des filières techniques. Seules les filières tertiaires battent le record. La réforme de l'enseignement technique et supérieur veut mettre fin à ce soucis. Ce projet ambitieux du ministre Dosso Moussa a pris forme par la signature vendredi, d'une convention cadre de partenariat entre le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, le secteur privé ivoirien et les chambres consulaires. Les acteurs du secteur privé qui sont les employeurs planchent pour des ressources humaines de qualité. M. Jean Kacou Diagou, président de la confédération des entreprises de Côte d'Ivoire estime que ce partenariat va favoriser le recrutement des formés. Car, remarque-t-il, « les curriculum vitae actuels ne correspondent pas aux compétences pratiques des postulants. Nous recrutons pour avoir des résultats positifs. Pour cela, nous avons besoin des ressources de qualité», a-t-il affirmé. Il est suivi dans sa démarche par les dirigeants des petites et moyennes entreprises, ceux des chambres des métiers, de l'agriculture et du commerce. Ils invitent même les futures recrues à compétir sur le plan international. L'orientation de la politique nationale de l'enseignement technique et professionnel va tenir compte des secteurs pourvoyeurs d'emplois comme l'agriculture. L'article 4 de la convention définit les domaines du partenariat. Les professionnels du privé vont s'impliquer dans le management des structures du dispositif du l'enseignement. Ils entendent s'associer au ministère pour faciliter l'emploi aux jeunes et développer l'information sur les professions et les métiers disponibles. Pour faciliter l'accès à la formation, il est prévu de défiscaliser le matériel didactique.
Sensibiliser les zones rurales
Le séminaire sur la réforme qui a précédé la signature de la convention, a réuni 300 participants provenant du secteur public, des organisations professionnelles, des chambres consulaires, des organisations syndicales, des institutions partenaires et des organisations du système des nations unies. Il recommande, entre autres, la prise de textes réglementaires et l'allocation de ressources en vue d'insérer les jeunes formés dans le tissu économique. Cette réforme est motivée par l'insertion professionnelle des jeunes déclarée, une des priorités nationales des dix années à venir selon le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Toutes ces actions ont été jugées encourageantes par les cinq ministres de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest et du Cap Vert qui ont répondu présents à l'invitation du père de la réforme. Mais cette vision ne sera concrète que si les jeunes sont sensibilisés. Pour cela, le ministre Dosso Moussa entend, entre autres actions, mettre en place une radio pour diffuser des messages sur les filières existantes. Il faut noter qu'un effort de communication se fait. Ce qui a conduit, aux dires du ministre, à accroître le nombre d'apprenants l'année dernière. Mais dans les zones rurales, l'hostilité à la formation technique et professionnelle demeure. Dans la zone de Touba par exemple, les jeunes désertent la formation au profit des activités champêtres. Pour le directeur régional de l'enseignement technique et professionnel de Touba, M. Fermé Bernard, cette désertion s'explique par le manque de moyens. « Les parents ont du mal à payer les simples frais d'inscription. Nous sommes obligés de faire du porte à porte pour les convaincre. Mais, ils se plaignent du manque d'argent », a-t-il conclut.
N.D