Les autorités étatiques veulent minimiser les déperditions liées aux missions et aux conférences à l’étranger. Pour l’exercice 2010, les ressources allouées aux déplacements et autres colloques se chiffrent à 2 milliards de Fcfa. L’année précédente, ce budget était à 3 milliards de Fcfa. Même si elle répond à la nécessaire optimisation de la dépense publique, la baisse voudrait surtout tenir compte des exigences des bailleurs de fonds telles que prescrites dans la matrice de conditionnalités en vue de l’effacement de la dette multilatérale. Sur la question, le chef de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances se veut catégorique. «Les missions dont la teneur ne justifie pas les priorités de l’Etat seront rejetées pour la gestion du calendrier 2010», a déclaré jeudi à Abidjan Yao Kouamé à l’occasion de l’atelier sur le bilan et les perspectives du dispositif institutionnel et des procédures d’exécution financière des conférences et missions. Désormais, il s’agit d’effectuer uniquement les missions qui sont vraiment importantes pour la sortie de crise. En effet, le rapport de la Commission interministérielle des missions et conférences (Cicm) observe plusieurs dysfonctionnements, relevant de «l’inconscience» des uns et des autres.
L.B
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