Les oiseaux découverts morts début octobre dernier ne sont pas le fait de la grippe aviaire. L'information est de l'Organisation mondiale de la santé animale de Padoue en Italie qui a analysé des échantillons de ces bêtes.
Le 6 octobre dernier, la direction des services vétérinaires du ministère de la production animale et des ressources halieutiques est saisie de la mort suspecte de dix oiseaux, notamment des corbeaux et des tourterelles, dans l'enceinte et les environs du Lycée français Blaise Pascal à Abidjan Cocody. Ces oiseaux seraient morts du virus H5N1, c'est-à-dire de la grippe aviaire. Après cette découverte, le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques et le bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) à Abidjan ont pris des mesures d'urgence à cet effet. Ainsi, ont-ils décidé de la fermeture du lycée, à l'effet de désinfecter les zones contaminées. Puis, une équipe de l'Institut national d'hygiène publique (Inhp) a pris en charge dans l'immédiat, les personnes exposées. Une fois cette étape franchie, le Lanada, laboratoire spécialisé sur ces questions a pris la relève pour effectuer des analyses plus approfondies pour déterminer les causes réelles de la mort de ces oiseaux. Les analyses faites par le Lanada après de minitueuses enquêtes, ont indiqué qu'il y a une forte présomption de présence du virus de la grippe aviaire sur ces oiseaux retrouvés morts. Ce résultat a été un coup dur dans la profession des aviculteurs de Côte d'Ivoire. Qui, lors de la première apparition de cette maladie en 2007 en Côte d'Ivoire, ont perdu plus de 12 milliards de Fcfa. Cependant, pour être sûr de ces analyses, des échantillons de ces animaux retrouvés morts au lycée Blaise Pascal ont été envoyés quelques jours après, à l'Organisation mondiale de la santé animale (Oie) de Padoue en Italie, structure de référence internationale en la matière pour des analyses plus approfondies. Un mois après ces analyses, les résultats se sont avérés négatifs. " Les oiseaux découverts morts au lycée Blaise Pascal ne sont pas dus à la grippe aviaire ", révèlent les résultats de l'Organisation mondiale de la santé animale de Padoue. Pour le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques, ce résultat confirme les mesures de surveillances épidémiologiques que ses services ont mis en place depuis l'apparition de cette maladie sur les bords de la lagune Ebrié. En effet, lors de la découverte des premiers foyers de la grippe aviaire à Bingerville et à l'intérieur du pays, l'Etat de Côte d'Ivoire, à travers le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques avait mis en place un vaste plan de surveillance des oiseaux migratoires, de leurs différents sites. Il a pris des décisions interdisant l'importation de la volaille des pays limitrophes. Mieux, des séances de battages des poulets ont été organisées afin de réduire les foyers…sans oublier les nombreuses séances de sensibilisation entreprises par la Direction des services vétérinaires en direction des acteurs du secteur. Aujourd'hui, avec ces résultats négatifs, cela prouve que la Côte d'Ivoire, s'est doté de moyens conséquents pour lutter contre cette épizootie.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Le 6 octobre dernier, la direction des services vétérinaires du ministère de la production animale et des ressources halieutiques est saisie de la mort suspecte de dix oiseaux, notamment des corbeaux et des tourterelles, dans l'enceinte et les environs du Lycée français Blaise Pascal à Abidjan Cocody. Ces oiseaux seraient morts du virus H5N1, c'est-à-dire de la grippe aviaire. Après cette découverte, le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques et le bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) à Abidjan ont pris des mesures d'urgence à cet effet. Ainsi, ont-ils décidé de la fermeture du lycée, à l'effet de désinfecter les zones contaminées. Puis, une équipe de l'Institut national d'hygiène publique (Inhp) a pris en charge dans l'immédiat, les personnes exposées. Une fois cette étape franchie, le Lanada, laboratoire spécialisé sur ces questions a pris la relève pour effectuer des analyses plus approfondies pour déterminer les causes réelles de la mort de ces oiseaux. Les analyses faites par le Lanada après de minitueuses enquêtes, ont indiqué qu'il y a une forte présomption de présence du virus de la grippe aviaire sur ces oiseaux retrouvés morts. Ce résultat a été un coup dur dans la profession des aviculteurs de Côte d'Ivoire. Qui, lors de la première apparition de cette maladie en 2007 en Côte d'Ivoire, ont perdu plus de 12 milliards de Fcfa. Cependant, pour être sûr de ces analyses, des échantillons de ces animaux retrouvés morts au lycée Blaise Pascal ont été envoyés quelques jours après, à l'Organisation mondiale de la santé animale (Oie) de Padoue en Italie, structure de référence internationale en la matière pour des analyses plus approfondies. Un mois après ces analyses, les résultats se sont avérés négatifs. " Les oiseaux découverts morts au lycée Blaise Pascal ne sont pas dus à la grippe aviaire ", révèlent les résultats de l'Organisation mondiale de la santé animale de Padoue. Pour le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques, ce résultat confirme les mesures de surveillances épidémiologiques que ses services ont mis en place depuis l'apparition de cette maladie sur les bords de la lagune Ebrié. En effet, lors de la découverte des premiers foyers de la grippe aviaire à Bingerville et à l'intérieur du pays, l'Etat de Côte d'Ivoire, à travers le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques avait mis en place un vaste plan de surveillance des oiseaux migratoires, de leurs différents sites. Il a pris des décisions interdisant l'importation de la volaille des pays limitrophes. Mieux, des séances de battages des poulets ont été organisées afin de réduire les foyers…sans oublier les nombreuses séances de sensibilisation entreprises par la Direction des services vétérinaires en direction des acteurs du secteur. Aujourd'hui, avec ces résultats négatifs, cela prouve que la Côte d'Ivoire, s'est doté de moyens conséquents pour lutter contre cette épizootie.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
