Le chef de la diplomatie ivoirienne, Youssouf Bakayoko, et l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, SEM Okamura Yoshifumi ont signé un accord relatif à un don du gouvernement japonais d’un montant de 540 millions de yens, soit 2 milliards 700 millions de francs CFA, dans les locaux du ministère des affaires étrangères, au Plateau. L’ambassadeur du japon a expliqué que ce montant est destiné à l’achat de riz en faveur des populations défavorisées de Côte d’Ivoire. “Ce concours couvre non seulement l’aide alimentaire, mais aussi le financement de projets de développement économique et social, à travers le fonds de contrepartie”, a expliqué SEM Okamura Yoshifumi. Le diplomate japonais a indiqué que c’est la troisième fois que le pays du soleil levant fait un tel geste à l’endroit de la Côte d’Ivoire. Le Japon a octroyé en 2008 un don d’un montant cumulé de 5 milliards 300 millions. Il a souligné que ces aides se situent dans le cadre du programme alimentaire mondial d’urgence exécuté par le Programme alimentaire mondial (PAM). SEM Okaruma a attiré l’attention sur la crise alimentaire mondiale et ses effets sur les populations des pays en voie de développement. “La sécurité alimentaire est un facteur essentiel pour la stabilité économique et sociale d’un pays. La flambée des prix des denrées alimentaires, couplée aux problèmes de pénurie dans certains pays en développement, ont plongé des millions de personnes dans la pauvreté, les rendant notamment victimes de la malnutrition”, a-t-il avancé. Le diplomate a salué l’intérêt du président Gbagbo à relever le défi du riz en Côte d’Ivoire. Il a réaffirmé la volonté du Japon à aider la Côte d’Ivoire. “En ma qualité d’ambassadeur du Japon, je voudrais vous réitérer toute ma disponibilité et ma détermination à vous accompagner dans cette démarche”, a-t-il affirmé. Youssouf Bakayoko a souligné que ce geste vient compléter la longue liste des appuis du gouvernement japonais à la Côte d’Ivoire. Le ministre des affaires étrangères a salué le gouvernement japonais pour la décision prise lors de la réunion du club de Paris, le 15 mai 2009, de rééchelonner la dette extérieure ivoirienne. Le chef de la diplomatie ivoirienne a plaidé pour le renforcement de la coopération bilatérale, avec le retour de la Côte d’Ivoire à la normalité. César
Économie Publié le samedi 28 novembre 2009 | Notre Voie