Les partis uniques de nos indépendances ont produit dans certains pays des partis-Etat, le parti étant considéré comme l'émanation de la nation et se confondant par conséquent avec l'Etat pour ne former qu'une seule et unique entité. Avec le multipartisme, nombre d'individus ont jugé bon de créer des partis, moins pour faire de la politique avec un programme économique et un programme de société bien élaborés et connus de tous, que pour se faire remarquer par le pouvoir en place pour que la qualité d'opposant ( ?) soit récompensée ! Concernant la Côte d'Ivoire, l'année 1990 a été celle de la floraison des partis dits d'opposition dont certains, ainsi que le disait le Talleyrantd ivoirien, avec leurs militants, tiendraient aisément dans une cabine téléphonique.
Naturellement, presque tous ces partis ont vécu, comme la rose, "l'espace d'un matin".
Arrivé calamiteusement au pouvoir en octobre 2000 et ayant étalé à la face des Ivoiriens et du monde son incurie notoire et son incompétence avérée, monsieur Gbagbo Laurent, ancien président de la République, après avoir détruit la Côte d'Ivoire et réduit le peuple ivoirien à la misère la plus noire, savait que ce peuple qu'il a berné et crucifié neuf ans durant ne lui accorderait plus jamais sa confiance. La peur secoue donc monsieur Gbagbo et le Fpi dès qu'on parle d'élection parce qu'ils sont conscients qu'aucun Ivoirien ayant la tête sur les épaules ne se permettrait de voter pour monsieur Laurent Gbagbo. D'où tous ces alibis et prétextes fallacieux et fantaisistes pour reporter la tenue d'élections libres, justes, équitables, transparentes et ouvertes à tous.
Monsieur Gbagbo et le Fpi savent qu'ils se feraient étaler par ceux que monsieur Tia Koné, refusant de dire le droit, a arbitrairement écartés de la compétition en 2000. Comment faire pour gagner les élections malgré son impopularité criarde et criante et malgré son incapacité affichée à gérer une quelconque communauté nationale dont la population excède deux cents (200) habitants, soit la population des villages patries chers à monsieur Gbagbo.
Telle est la quetsion obsessionnelle et lancinante que se posent monsieur Gbagbo, son cmap et son clan face à l'échec programmé qui s'affiche devant eux.
La sagesse commande à monsieur Gbagbo, après être resté dix ans au pouvoir dont cinq années d'usurpation, de se retirer tout tranquillement dans son village pour écrire ses mémoires qu'il écrivait sans nul doute avec une encre de larmes et de sang. Car en dehors des carnages et hécatombes qu'il a fait subir au peuple ivoirien, monsieur Gbagbo n'aura absolument rien à raconter tant son passage à la tête du pays aura été négatif, lugubre et sinistre. Cependant, se disant garçon et courageux voire téméraire (malgré ses fuites innombrables et mémorables à la moindre alerte), monsieur Gbagbo a décidé de faire face et de défier l'adversité.
Il faut donc user de tous les moyens pour remporter la prochaine élection présidentielle :
-d'où le débauchage de certaines personnalités ( ?) supposées du Pdci, du Rdr et de l'Udpci en vue de fragiliser ces partis.
Il se trouve que ces pseudo personnalités, soutiens alimentaires patentés, ne sont que des feuilles mortes qui ne lui apporteront aucune voix parce qu'elles ne représentent qu'elles-mêmes. Le séjour du Président Bédié dans le Nord du pays et son meeting à Sinématiali traduisent éloquemment la non existence de monsieur Talleyrand-Folo-"mange-mil" dans sa "propre" région ! Et il en est ainsi de tous ces "adorateurs zélés" du Christ de Mama qui rasent les murs lorsqu'ils se rendent chez eux parce que les populations savent ce que signifient la trahison et le manque de dignité. D'où les reports systématiques de l'échéance électorale pratiqués par monsieur Gbagbo et le Fpi dans l'espoir que l'adversaire finira par commettre une faute qui leur profiterait et retournerait l'opinion en leur faveur. Parce que malgré les sondages bidons qui les donnent vainqueurs dans tous les cas de figure, ils savent clairement qu'ils prennent rendez-vous avec l'échec, un échec cuisant, une déroute amère.
-d'où l'idée de faire créer des partis par des hommes et des femmes liges, financièrement dépendants dont l'estomac crie famine.
Nous nous sommes ainsi retrouvés en 1990 dans l'atmosphère de partis créés pour obtenir des subsides du pouvoir en place. Ces "créateurs" de partis ont comme unique action sur le terrain leur passage au palais pour retirer chaque mois le prix de leur trahison. Ces partis et l'ensemble de leurs militants ( ?) tiendraient aisément dans une boîte d'allumettes. Nous avons tous suivi le départ bruyant des membres des bureaux de ces partis mécontents d'avoir été oubliés dans le partage des sous de l'avilissement. Au final, les présidents de ces pseudo partis sont les seuls militants de leurs partis et ils en sont les seuls dirigeants. Ainsi, aux partis-Etat des années 1960, ont succédé en Côte d'Ivoire, sous la refondation et avec la bénédiction et la complicité active de la refondation, des partis-individus qui ne vivent et n'existent qu'à travers leurs seuls présidents et le soutien bruyant des militants Fpi. Il fallait cela pour que monsieur Gbagbo se donne l'illusion d'être soutenu et surtout pour justifier le coup de force dont il caresse sûrement le projet.
Comment peut-on en effet être soutenu par dix partis et perdre les élections face à des adversaires qui n'ont été présentés et ne sont soutenus que par un seul parti ?
Même l'opinion internationale, bernée, ne pourra que condamner très mollement un tel coup de force. Avec ce stratagème, monsieur Gbagbo espère échapper à son sort et grâce au soutien inconditionnel des Forces dites de Défense et de Sécurité et de ses milices tribales surarmées, il compte bien se maintenir et se cramponner au pouvoir même et surtout contre la volonté du peuple. Les manœuvres auxquelles se livre le Fpi en ce moment, notamment le vol des récépissés d'enrôlement et l'affichage illégal des listes électorales, n'ont d'autres buts que d'empêcher les militants de l'opposition de voter.
Comment voter en effet si on ne dispose d'aucune pièce administrative permettant de le faire. Ce comportement est à lier au boycott actif de 1995 car les refondateurs savent la déculottée qu'ils vont prendre en cas d'élection libre et transparente.
Naturellement, le temps d'antenne du candidat du Fpi sera décuplé, puisqu'il est soutenu par dix partis. Les frasques et déclarations intempestives et totalement inopportunes du pointilleux, méticuleux et sourcilleux président du Conseil constitutionnel, grand ami de l'ancien président de la République candidat du Fpi, le parti de monsieur Yao N'dré, sont là pour nous faire comprendre que la toile a été tissée et que tout est mis en œuvre pour que l'opposition, qui seule veut vraiment aller aux élections, soit prise au piège, victime des manœuvres du Fpi. Ayant toujours à l'esprit que pour monsieur Gbagbo, la grande politique dont il se prévaut c'est arriver au pouvoir et s'y cramponner même lorsqu'en raison de son incompétence, on est un danger pour son pays ! La publication grotesque et burlesque de la liste des partis présentant et soutenant monsieur Gbagbo Laurent par le Conseil constitutionnel de monsieur Yao N'dré est là pour nous rappeler que le président de cette institution, à l'instar de son "illustre" ( ?) pédécesseur Tia Koné, n'est pas venu là pour voir voler les cigognes mais pour remplir une mission précise : user de tous les moyens, de tous les subterfuges pour faire gagner son ami Gbagbo Laurent. Les individus se disant partis politiques sont un des moyens à sa disposition pour ce faire, quoiqu'ils ne soient que la partie émergée de l'iceberg. Encore une fois, il appartient à l'opposition et au Rhdp surtout d'être extrêmement vigilante pour nous éviter de continuer à vivre l'enfer du régime Fpi que nous endurons depuis dix ans déjà. Il ne s'agit pas d'être pantouflard ou non mais de se dire que face à la désinvolture et au mépris souverain de monsieur Gbagbo et du Fpi, des formes d'action autres que les marches et autres manifestations publiques dans les rues et sur les places existent, qui sont tout aussi efficaces et méritent d'être tentées. Personne ne demande au Rhdp de faire de ses militants de la chair à canon mais rester indéfiniment sans réaction sous une forme ou une autre donne toujours raison à celui-là qui dit invariablement, goguenard, "si on ne fait pas d'élection le 29 novembre, y a quoi ?". La réponse à cette question ne doit pas invariablement être : "Rien !".
Par Doube Binty
Naturellement, presque tous ces partis ont vécu, comme la rose, "l'espace d'un matin".
Arrivé calamiteusement au pouvoir en octobre 2000 et ayant étalé à la face des Ivoiriens et du monde son incurie notoire et son incompétence avérée, monsieur Gbagbo Laurent, ancien président de la République, après avoir détruit la Côte d'Ivoire et réduit le peuple ivoirien à la misère la plus noire, savait que ce peuple qu'il a berné et crucifié neuf ans durant ne lui accorderait plus jamais sa confiance. La peur secoue donc monsieur Gbagbo et le Fpi dès qu'on parle d'élection parce qu'ils sont conscients qu'aucun Ivoirien ayant la tête sur les épaules ne se permettrait de voter pour monsieur Laurent Gbagbo. D'où tous ces alibis et prétextes fallacieux et fantaisistes pour reporter la tenue d'élections libres, justes, équitables, transparentes et ouvertes à tous.
Monsieur Gbagbo et le Fpi savent qu'ils se feraient étaler par ceux que monsieur Tia Koné, refusant de dire le droit, a arbitrairement écartés de la compétition en 2000. Comment faire pour gagner les élections malgré son impopularité criarde et criante et malgré son incapacité affichée à gérer une quelconque communauté nationale dont la population excède deux cents (200) habitants, soit la population des villages patries chers à monsieur Gbagbo.
Telle est la quetsion obsessionnelle et lancinante que se posent monsieur Gbagbo, son cmap et son clan face à l'échec programmé qui s'affiche devant eux.
La sagesse commande à monsieur Gbagbo, après être resté dix ans au pouvoir dont cinq années d'usurpation, de se retirer tout tranquillement dans son village pour écrire ses mémoires qu'il écrivait sans nul doute avec une encre de larmes et de sang. Car en dehors des carnages et hécatombes qu'il a fait subir au peuple ivoirien, monsieur Gbagbo n'aura absolument rien à raconter tant son passage à la tête du pays aura été négatif, lugubre et sinistre. Cependant, se disant garçon et courageux voire téméraire (malgré ses fuites innombrables et mémorables à la moindre alerte), monsieur Gbagbo a décidé de faire face et de défier l'adversité.
Il faut donc user de tous les moyens pour remporter la prochaine élection présidentielle :
-d'où le débauchage de certaines personnalités ( ?) supposées du Pdci, du Rdr et de l'Udpci en vue de fragiliser ces partis.
Il se trouve que ces pseudo personnalités, soutiens alimentaires patentés, ne sont que des feuilles mortes qui ne lui apporteront aucune voix parce qu'elles ne représentent qu'elles-mêmes. Le séjour du Président Bédié dans le Nord du pays et son meeting à Sinématiali traduisent éloquemment la non existence de monsieur Talleyrand-Folo-"mange-mil" dans sa "propre" région ! Et il en est ainsi de tous ces "adorateurs zélés" du Christ de Mama qui rasent les murs lorsqu'ils se rendent chez eux parce que les populations savent ce que signifient la trahison et le manque de dignité. D'où les reports systématiques de l'échéance électorale pratiqués par monsieur Gbagbo et le Fpi dans l'espoir que l'adversaire finira par commettre une faute qui leur profiterait et retournerait l'opinion en leur faveur. Parce que malgré les sondages bidons qui les donnent vainqueurs dans tous les cas de figure, ils savent clairement qu'ils prennent rendez-vous avec l'échec, un échec cuisant, une déroute amère.
-d'où l'idée de faire créer des partis par des hommes et des femmes liges, financièrement dépendants dont l'estomac crie famine.
Nous nous sommes ainsi retrouvés en 1990 dans l'atmosphère de partis créés pour obtenir des subsides du pouvoir en place. Ces "créateurs" de partis ont comme unique action sur le terrain leur passage au palais pour retirer chaque mois le prix de leur trahison. Ces partis et l'ensemble de leurs militants ( ?) tiendraient aisément dans une boîte d'allumettes. Nous avons tous suivi le départ bruyant des membres des bureaux de ces partis mécontents d'avoir été oubliés dans le partage des sous de l'avilissement. Au final, les présidents de ces pseudo partis sont les seuls militants de leurs partis et ils en sont les seuls dirigeants. Ainsi, aux partis-Etat des années 1960, ont succédé en Côte d'Ivoire, sous la refondation et avec la bénédiction et la complicité active de la refondation, des partis-individus qui ne vivent et n'existent qu'à travers leurs seuls présidents et le soutien bruyant des militants Fpi. Il fallait cela pour que monsieur Gbagbo se donne l'illusion d'être soutenu et surtout pour justifier le coup de force dont il caresse sûrement le projet.
Comment peut-on en effet être soutenu par dix partis et perdre les élections face à des adversaires qui n'ont été présentés et ne sont soutenus que par un seul parti ?
Même l'opinion internationale, bernée, ne pourra que condamner très mollement un tel coup de force. Avec ce stratagème, monsieur Gbagbo espère échapper à son sort et grâce au soutien inconditionnel des Forces dites de Défense et de Sécurité et de ses milices tribales surarmées, il compte bien se maintenir et se cramponner au pouvoir même et surtout contre la volonté du peuple. Les manœuvres auxquelles se livre le Fpi en ce moment, notamment le vol des récépissés d'enrôlement et l'affichage illégal des listes électorales, n'ont d'autres buts que d'empêcher les militants de l'opposition de voter.
Comment voter en effet si on ne dispose d'aucune pièce administrative permettant de le faire. Ce comportement est à lier au boycott actif de 1995 car les refondateurs savent la déculottée qu'ils vont prendre en cas d'élection libre et transparente.
Naturellement, le temps d'antenne du candidat du Fpi sera décuplé, puisqu'il est soutenu par dix partis. Les frasques et déclarations intempestives et totalement inopportunes du pointilleux, méticuleux et sourcilleux président du Conseil constitutionnel, grand ami de l'ancien président de la République candidat du Fpi, le parti de monsieur Yao N'dré, sont là pour nous faire comprendre que la toile a été tissée et que tout est mis en œuvre pour que l'opposition, qui seule veut vraiment aller aux élections, soit prise au piège, victime des manœuvres du Fpi. Ayant toujours à l'esprit que pour monsieur Gbagbo, la grande politique dont il se prévaut c'est arriver au pouvoir et s'y cramponner même lorsqu'en raison de son incompétence, on est un danger pour son pays ! La publication grotesque et burlesque de la liste des partis présentant et soutenant monsieur Gbagbo Laurent par le Conseil constitutionnel de monsieur Yao N'dré est là pour nous rappeler que le président de cette institution, à l'instar de son "illustre" ( ?) pédécesseur Tia Koné, n'est pas venu là pour voir voler les cigognes mais pour remplir une mission précise : user de tous les moyens, de tous les subterfuges pour faire gagner son ami Gbagbo Laurent. Les individus se disant partis politiques sont un des moyens à sa disposition pour ce faire, quoiqu'ils ne soient que la partie émergée de l'iceberg. Encore une fois, il appartient à l'opposition et au Rhdp surtout d'être extrêmement vigilante pour nous éviter de continuer à vivre l'enfer du régime Fpi que nous endurons depuis dix ans déjà. Il ne s'agit pas d'être pantouflard ou non mais de se dire que face à la désinvolture et au mépris souverain de monsieur Gbagbo et du Fpi, des formes d'action autres que les marches et autres manifestations publiques dans les rues et sur les places existent, qui sont tout aussi efficaces et méritent d'être tentées. Personne ne demande au Rhdp de faire de ses militants de la chair à canon mais rester indéfiniment sans réaction sous une forme ou une autre donne toujours raison à celui-là qui dit invariablement, goguenard, "si on ne fait pas d'élection le 29 novembre, y a quoi ?". La réponse à cette question ne doit pas invariablement être : "Rien !".
Par Doube Binty