La réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) cette semaine à Ouagadougou doit situer l’opinion nationale et internationale sur la date du premier tour de la présidentielle après le report de novembre.
Le 29 novembre a vécu. Les Ivoiriens n'ont pas glissé leur bulletin dans l'urne. Ils sont préoccupés aujourd'hui par le contentieux sur la liste électorale provisoire qui a commencé il y a une semaine. Il n'est point besoin de rappeler la crispation inutile créée par certains hommes politiques autour de cette date, fixée le 14 mai dernier en Conseil des ministres, sur proposition de la Commission électorale (Cei). Désormais, la qualité de la liste définitive et donc des élections semble s'être imposée comme la seule voie crédible. Toutes les oreilles seront donc tendues vers Ouagadougou qui accueille mercredi, la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc). Cette rencontre regroupe autour du Facilitateur Blaise Compaoré, le président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, le président du Pdci (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), Henri Konan Bédié et celui du Rdr (Rassemblement des républicains), Alassane Ouattara.
Pour le premier tour de la présidentielle, la prudence pourrait amener le Cpc à pencher pour une période plus qu'une date rigide. Une chose est sûre, cette année qui s'annonce sera électorale.
La liste électorale est presque prête. Il ne reste plus qu'à distribuer les cartes d'identité et d'électeur. En plus de la nouvelle date de la présidentielle, la réunion devrait aborder d'autres questions liées au processus électoral. La sempiternelle question de l'accès de tous les candidats aux médias d'Etat sera importante pour les représentants de l'opposition. Un accent particulier devrait être mis sur le caractère apaisé et la sérénité du scrutin. Chaque camp soupçonne l'autre de vouloir user de la violence soit au moment du vote soit pour contester les résultats. Des sources proches de l'opposition croient savoir que certains membres du camp présidentiel préparent des opérations spécifiques pour empêcher l'accès aux urnes dans les zones réputées difficiles pour leur candidat. Une information qui, si elle était avérée, prendrait à contrepied toute la stratégie électorale déployée aujourd'hui par le candidat Laurent Gbagbo, chouchou des seuls sondages qui ont été disponibles jusqu'à présent. En quête d'une nouvelle légitimité, le candidat de La mouvance présidentielle (Lmp) a surtout besoin d'une victoire dans la confiance et le calme, à l'issue d'élections certifiées par l'Onu. Il y va du retour définitif à la paix.
Kesy B. Jacob
Le 29 novembre a vécu. Les Ivoiriens n'ont pas glissé leur bulletin dans l'urne. Ils sont préoccupés aujourd'hui par le contentieux sur la liste électorale provisoire qui a commencé il y a une semaine. Il n'est point besoin de rappeler la crispation inutile créée par certains hommes politiques autour de cette date, fixée le 14 mai dernier en Conseil des ministres, sur proposition de la Commission électorale (Cei). Désormais, la qualité de la liste définitive et donc des élections semble s'être imposée comme la seule voie crédible. Toutes les oreilles seront donc tendues vers Ouagadougou qui accueille mercredi, la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc). Cette rencontre regroupe autour du Facilitateur Blaise Compaoré, le président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, le président du Pdci (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), Henri Konan Bédié et celui du Rdr (Rassemblement des républicains), Alassane Ouattara.
Pour le premier tour de la présidentielle, la prudence pourrait amener le Cpc à pencher pour une période plus qu'une date rigide. Une chose est sûre, cette année qui s'annonce sera électorale.
La liste électorale est presque prête. Il ne reste plus qu'à distribuer les cartes d'identité et d'électeur. En plus de la nouvelle date de la présidentielle, la réunion devrait aborder d'autres questions liées au processus électoral. La sempiternelle question de l'accès de tous les candidats aux médias d'Etat sera importante pour les représentants de l'opposition. Un accent particulier devrait être mis sur le caractère apaisé et la sérénité du scrutin. Chaque camp soupçonne l'autre de vouloir user de la violence soit au moment du vote soit pour contester les résultats. Des sources proches de l'opposition croient savoir que certains membres du camp présidentiel préparent des opérations spécifiques pour empêcher l'accès aux urnes dans les zones réputées difficiles pour leur candidat. Une information qui, si elle était avérée, prendrait à contrepied toute la stratégie électorale déployée aujourd'hui par le candidat Laurent Gbagbo, chouchou des seuls sondages qui ont été disponibles jusqu'à présent. En quête d'une nouvelle légitimité, le candidat de La mouvance présidentielle (Lmp) a surtout besoin d'une victoire dans la confiance et le calme, à l'issue d'élections certifiées par l'Onu. Il y va du retour définitif à la paix.
Kesy B. Jacob