S’il y a des personnes qui se mordent les doigts depuis l’annonce de la suspension de la grève du personnel de santé, ce sont les propriétaires de cliniques privées et de cabinets de tradipraticiens. Car, au cours de la grève du personnel de la santé publique, ils avaient vu leur chiffre d’affaire s’accroître considérablement. En effet, avec le service minimum qui n’était assuré qu’au chu de Cocody et à l’institut de cardiologie, il n’était pas aisé pour les malades d’être reçus.
Comme solution, les plus nantis se rendaient dans les cliniques privées où certains médecins grévistes allaient monnayer leurs talents. Au nombre des patients qui ont eu recours à ces cliniques, il y a M. Traoré Moussa, opérateur économique, rencontré devant une clinique privée d’Abobo-Dokui. « J’ai ma fille qui souffre depuis 48 heures. Elle se plaint de fortes douleurs abdominales. Nous avons appris que cette clinique faisait un travail sérieux. Grâce à une prise en charge, on nous demande 20 milles Fcfa. C’est vrai que c’est cher mais comme on a coutume de le dire, ‘’la santé n’a pas de prix’’ » nous a-t-il affirmé. Combien sont-ils aujourd’hui, ces ivoiriens qui peuvent s’offrir le luxe d’aller se soigner dans une clinique privée ? Bien malin qui pourra y répondre. Tant la paupérisation prend de l’ampleur. Afin de soulager le mal qui les ronge, de nombreux malades ont eu recours aux officines de la médecine traditionnelle. M K. Patrick qui souffre d’une diarrhée chronique depuis trois jours, s’est rendu au cabinet du tradipraticien Kouassi, à Adjamé 220 logements en vue d’être soulagé de son mal. « Il m’a remis une décoction de plantes. Depuis que je l’ai absorbée, ça commence à aller. J’ai déboursé une somme de 2000 Fcfa pour acheter ce médicament » a-t-il témoigné. Heureusement que les médecins ont suspendu leur mot d’ordre de grève. Sinon, les commerçants de médicaments de rue avaient eux aussi commencé à voir leur chiffre d’affaire s’accroître.
Aboubakar Sangaré
Comme solution, les plus nantis se rendaient dans les cliniques privées où certains médecins grévistes allaient monnayer leurs talents. Au nombre des patients qui ont eu recours à ces cliniques, il y a M. Traoré Moussa, opérateur économique, rencontré devant une clinique privée d’Abobo-Dokui. « J’ai ma fille qui souffre depuis 48 heures. Elle se plaint de fortes douleurs abdominales. Nous avons appris que cette clinique faisait un travail sérieux. Grâce à une prise en charge, on nous demande 20 milles Fcfa. C’est vrai que c’est cher mais comme on a coutume de le dire, ‘’la santé n’a pas de prix’’ » nous a-t-il affirmé. Combien sont-ils aujourd’hui, ces ivoiriens qui peuvent s’offrir le luxe d’aller se soigner dans une clinique privée ? Bien malin qui pourra y répondre. Tant la paupérisation prend de l’ampleur. Afin de soulager le mal qui les ronge, de nombreux malades ont eu recours aux officines de la médecine traditionnelle. M K. Patrick qui souffre d’une diarrhée chronique depuis trois jours, s’est rendu au cabinet du tradipraticien Kouassi, à Adjamé 220 logements en vue d’être soulagé de son mal. « Il m’a remis une décoction de plantes. Depuis que je l’ai absorbée, ça commence à aller. J’ai déboursé une somme de 2000 Fcfa pour acheter ce médicament » a-t-il témoigné. Heureusement que les médecins ont suspendu leur mot d’ordre de grève. Sinon, les commerçants de médicaments de rue avaient eux aussi commencé à voir leur chiffre d’affaire s’accroître.
Aboubakar Sangaré