A l’infirmerie de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), les prisonniers malades sont confrontés à beaucoup de problèmes. Ils n’ont souvent pas de quoi se nourrir, difficile pour eux de se vêtir. Face à cette situation, l’Association des résidents et propriétaires d’Abobo dépôt (Arpad), a fait un don le mercredi 23 décembre aux malades de l’infirmerie. Ce don était composé de vêtements et de vivres. Selon le président de l’association, Akesse Jacques, la situation dans laquelle vivent ces prisonniers est difficile. « Cela nous écœure de voir qu’ils n’ont pas de soutien. Nous sommes une structure qui fait du social. A travers ce geste, nous voulons leur apporter notre soutien », a-t-il souligné.
Soro Sita (Stagiaire)
Problèmes de l’école ivoirienne
Bleu Lainé donne un nouveau souffle au dialogue
Le ministre Gilbert Bleu Lainé a présidé lundi, la cérémonie officielle du lancement des activités du Conseil consultatif de l’éducation nationale (Ccen). Objectif majeur, « favoriser une dynamique exceptionnelle du dialogue en faveur d’un climat scolaire apaisé et réconcilié avec les vertus éducatives ».
Créé par l’arrêté n°029/MEN/CAB du 29 mai 1991, le Conseil consultatif de l’Education nationale (Ccen), après quelques années de fonctionnement, est tombé dans une longue et profonde léthargie. Organe de veille, d’écoute et d’anticipation pour la maîtrise de tout conflit à caractère social et économique, le Ccen n’a pas su donner des avis et formuler des recommandations au ministre de l‘Education nationale sur toutes les questions liées à l’école. Cela, « parce qu’handicapé dans son fonctionnement du fait du centralisme qui le caractérisait », a expliqué Gilbert Bleu Lainé. « Aujourd’hui, face à la récurrence des crises et autres dysfonctionnements auxquels notre école est confrontée, il devient impérieux pour l’ensemble des acteurs et partenaires de notre système éducatif de réactiver ce précieux outil de régulation en l’adaptant au contexte actuel », a justifié le ministre de l’Education nationale. Ainsi, le Conseil consultatif de l’éducation nationale sera désormais représenté au niveau régional et départemental sous l’autorité des préfets. Un comité de pilotage a été mis en place pour une plus grande efficacité de l’opération de restructuration et de relance des activités du Ccen. Sous la présidence de M. Behi Toé, secrétaire permanent du Ccen, ce comité devra faire le suivi évaluation et l’installation du Ccne aux plans départemental et régional. Aussi Gilbert Bleu Lainé invite-t-il les préfets et les membres du Ccen à créer les conditions de réussite de cette opération. « Afin qu’unis et solidaires autour de l’école ivoirienne, nous puissions contribuer à l’avènement d’une Côte d’Ivoire plus libre, plus prospère et plus démocratique », a-t-il souhaité. Appel entendu par les administrateurs civils dont le porte-parole, Germain Franck Goum, préfet du Zanzan qui a rassuré le ministre quant à la disponibilité du corps préfectoral à mener à bien la mission à lui confiée. Le ministre n’a pas manqué de rappeler les actions du président Gbagbo « en faveur de l’école et des enseignants… » Entre autres actes posés par le chef de l’Etat, le « décrochage » des enseignants et la signature du décret portant profil de carrière. « Il incombe désormais aux enseignants de prendre conscience de la nécessité de se consacrer pleinement à l’exercice de leur profession avec, comme priorité, le relèvement significatif du niveau de l’enseignement ».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Soro Sita (Stagiaire)
Problèmes de l’école ivoirienne
Bleu Lainé donne un nouveau souffle au dialogue
Le ministre Gilbert Bleu Lainé a présidé lundi, la cérémonie officielle du lancement des activités du Conseil consultatif de l’éducation nationale (Ccen). Objectif majeur, « favoriser une dynamique exceptionnelle du dialogue en faveur d’un climat scolaire apaisé et réconcilié avec les vertus éducatives ».
Créé par l’arrêté n°029/MEN/CAB du 29 mai 1991, le Conseil consultatif de l’Education nationale (Ccen), après quelques années de fonctionnement, est tombé dans une longue et profonde léthargie. Organe de veille, d’écoute et d’anticipation pour la maîtrise de tout conflit à caractère social et économique, le Ccen n’a pas su donner des avis et formuler des recommandations au ministre de l‘Education nationale sur toutes les questions liées à l’école. Cela, « parce qu’handicapé dans son fonctionnement du fait du centralisme qui le caractérisait », a expliqué Gilbert Bleu Lainé. « Aujourd’hui, face à la récurrence des crises et autres dysfonctionnements auxquels notre école est confrontée, il devient impérieux pour l’ensemble des acteurs et partenaires de notre système éducatif de réactiver ce précieux outil de régulation en l’adaptant au contexte actuel », a justifié le ministre de l’Education nationale. Ainsi, le Conseil consultatif de l’éducation nationale sera désormais représenté au niveau régional et départemental sous l’autorité des préfets. Un comité de pilotage a été mis en place pour une plus grande efficacité de l’opération de restructuration et de relance des activités du Ccen. Sous la présidence de M. Behi Toé, secrétaire permanent du Ccen, ce comité devra faire le suivi évaluation et l’installation du Ccne aux plans départemental et régional. Aussi Gilbert Bleu Lainé invite-t-il les préfets et les membres du Ccen à créer les conditions de réussite de cette opération. « Afin qu’unis et solidaires autour de l’école ivoirienne, nous puissions contribuer à l’avènement d’une Côte d’Ivoire plus libre, plus prospère et plus démocratique », a-t-il souhaité. Appel entendu par les administrateurs civils dont le porte-parole, Germain Franck Goum, préfet du Zanzan qui a rassuré le ministre quant à la disponibilité du corps préfectoral à mener à bien la mission à lui confiée. Le ministre n’a pas manqué de rappeler les actions du président Gbagbo « en faveur de l’école et des enseignants… » Entre autres actes posés par le chef de l’Etat, le « décrochage » des enseignants et la signature du décret portant profil de carrière. « Il incombe désormais aux enseignants de prendre conscience de la nécessité de se consacrer pleinement à l’exercice de leur profession avec, comme priorité, le relèvement significatif du niveau de l’enseignement ».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
