La Côte d’Ivoire fut jadis un pays prospère et de paix pendant 40 ans. En seulement 10 ans de gestion du pouvoir d’Etat, le Fpi et Laurent Gbagbo ont réussi à ruiner tous les espoirs des ivoiriens.
La Côte d’Ivoire s’était donnée de grandes ambitions au point où elle occupait une place enviable dans le concert des nations. Mais depuis près de 10 ans aujourd’hui, les Ivoiriens s’expliquent difficilement cette chute vertigineuse de leur pays vers l’enfer. Ils n’arrivent pas à comprendre pourquoi ils vivent autant de malheurs. Dès lors, l’alternance politique en quoi ils avaient placé beaucoup d’espoir, va s’avérer un désastre avec l’arrivée au pouvoir du Fpi et son mentor, Laurent Gbagbo, en octobre 2000. Pourtant, ces opposants au régime du Pdci avaient fait miroiter le bonheur aux ivoiriens, au cas où ils prendraient le pouvoir. A peine assis dans le fauteuil présidentiel, Laurent Gbagbo va demander aux ivoiriens une année de trêve sociale tout en promettant de façon ferme, d’offrir en retour dix (10) années de bonheur et de prospérité. Malheureusement, le constat montre que ceux qui étaient annoncés comme des sauveurs sont devenus en réalité les bourreaux de la nation ivoirienne.
Les raisons inavouées d’une trêve
Cela laisse comprendre qu’au fait, la trêve qui avait été demandée n’avait pour objectif que de permettre aux refondateurs de faire l’état des lieux des caisses de l’Etat et ensuite, positionner leurs hommes à des postes stratégiques. Ainsi, à l’instar de certaines structures étatiques, le Port Autonome d’Abidjan a été embrigadé par les frontistes. Aussi, on n’est pas étonné de constater que Marcel Gossio, un des proches de Gbagbo, ait été positionné à la tête de cette structure qui constitue le poumon de l’économie ivoirienne. Un an de trêve, rien qu’une ruse pour détourner l’attention des ivoiriens pour ‘’bien manger’’ sur le dos de l’Etat, pourrait-on dire. En moins d’un an, les refondateurs qui, hier ne pouvaient même pas s’offrir des sandales, sont devenus tous riches. Ils roulent carrosse dans Abidjan, se construisent des maisons luxueuses et se prennent les plus belles femmes de la ville. Vivant dans une opulence insolente, les refondateurs vont jusqu’à se faire appeler les nouveaux riches. Dès lors, les vrais problèmes des ivoiriens que le Fpi avaient fait siens, ne sont plus une priorité. Le problème de la santé, de l’école, du secteur agricole, les relations internationales etc…ont été délaissés au profit de la situation des corps habillés. Oui, le parti au pouvoir a préféré revoir à la hausse le salaire des policiers. Plutôt que de résoudre les graves problèmes communs. A ce moment-là, les fonctionnaires en particulier et la population ivoirienne en général, devraient comprendre que le Fpi prenait des dispositions pour avoir à sa cause l’armée afin de mater toute revendication corporatiste qui déclencheraient une grève quelconque.
L’inexpérience du Fpi
Le Fpi n’avait sans doute pas su que l’armée n’était pas seulement faite pour mater des grévistes mais qu’elle a aussi pour rôle de protéger le pays. Ainsi, des informations sur une éventuelle attaque de la Côte d’Ivoire par des hommes armés n’avaient pas été prises au sérieux. Au cours, d’une de ses sorties au stade Félix Houphouët Boigny, Laurent Gbagbo n’a pas manqué de banaliser cela en affirmant que c’était des nageurs aux dos nus et que tous leurs mouvements étaient suivis. Faisant croire aux Ivoiriens qu’il maîtrisait la situation et que ces derniers pouvaient dormir tranquilles. Mais dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, les Ivoiriens vont être sortis de leur sommeil par des coups de feu, lance-roquettes et autres armes sophistiquées. Une rébellion venue du nord du pays a frappé le pouvoir Fpi avant d’occuper, le centre, le nord et l’ouest du pays. Depuis lors, les événements malheureux ne font que se succéder. Et les ivoiriens meurent par millier. Les évènements du 24 mars 2004 et ceux des 04, 05, 06, 07 et 08 novembre 2004, ainsi que l’entrée des déchets toxiques le 18 août 2006, ont été des moments très difficiles pour la Côte d’Ivoire. Car, ce sont des milliers d’ivoiriens qui ont perdu la vie et qui continuent de mourir par la faute du parti au pouvoir. En lieu et place de 10 ans de bonheur et de prospérité promis aux Ivoiriens, le Fpi a donné 10 ans de guerre, de sang versé, de déchets toxiques, d’escadron de la mort et de rébellion, de scission du pays en deux etc… Et dire que le parti de Laurent Gbagbo espère, après tout ce désastre au sommet de l’Etat, se maintenir encore au pouvoir !
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr
La Côte d’Ivoire s’était donnée de grandes ambitions au point où elle occupait une place enviable dans le concert des nations. Mais depuis près de 10 ans aujourd’hui, les Ivoiriens s’expliquent difficilement cette chute vertigineuse de leur pays vers l’enfer. Ils n’arrivent pas à comprendre pourquoi ils vivent autant de malheurs. Dès lors, l’alternance politique en quoi ils avaient placé beaucoup d’espoir, va s’avérer un désastre avec l’arrivée au pouvoir du Fpi et son mentor, Laurent Gbagbo, en octobre 2000. Pourtant, ces opposants au régime du Pdci avaient fait miroiter le bonheur aux ivoiriens, au cas où ils prendraient le pouvoir. A peine assis dans le fauteuil présidentiel, Laurent Gbagbo va demander aux ivoiriens une année de trêve sociale tout en promettant de façon ferme, d’offrir en retour dix (10) années de bonheur et de prospérité. Malheureusement, le constat montre que ceux qui étaient annoncés comme des sauveurs sont devenus en réalité les bourreaux de la nation ivoirienne.
Les raisons inavouées d’une trêve
Cela laisse comprendre qu’au fait, la trêve qui avait été demandée n’avait pour objectif que de permettre aux refondateurs de faire l’état des lieux des caisses de l’Etat et ensuite, positionner leurs hommes à des postes stratégiques. Ainsi, à l’instar de certaines structures étatiques, le Port Autonome d’Abidjan a été embrigadé par les frontistes. Aussi, on n’est pas étonné de constater que Marcel Gossio, un des proches de Gbagbo, ait été positionné à la tête de cette structure qui constitue le poumon de l’économie ivoirienne. Un an de trêve, rien qu’une ruse pour détourner l’attention des ivoiriens pour ‘’bien manger’’ sur le dos de l’Etat, pourrait-on dire. En moins d’un an, les refondateurs qui, hier ne pouvaient même pas s’offrir des sandales, sont devenus tous riches. Ils roulent carrosse dans Abidjan, se construisent des maisons luxueuses et se prennent les plus belles femmes de la ville. Vivant dans une opulence insolente, les refondateurs vont jusqu’à se faire appeler les nouveaux riches. Dès lors, les vrais problèmes des ivoiriens que le Fpi avaient fait siens, ne sont plus une priorité. Le problème de la santé, de l’école, du secteur agricole, les relations internationales etc…ont été délaissés au profit de la situation des corps habillés. Oui, le parti au pouvoir a préféré revoir à la hausse le salaire des policiers. Plutôt que de résoudre les graves problèmes communs. A ce moment-là, les fonctionnaires en particulier et la population ivoirienne en général, devraient comprendre que le Fpi prenait des dispositions pour avoir à sa cause l’armée afin de mater toute revendication corporatiste qui déclencheraient une grève quelconque.
L’inexpérience du Fpi
Le Fpi n’avait sans doute pas su que l’armée n’était pas seulement faite pour mater des grévistes mais qu’elle a aussi pour rôle de protéger le pays. Ainsi, des informations sur une éventuelle attaque de la Côte d’Ivoire par des hommes armés n’avaient pas été prises au sérieux. Au cours, d’une de ses sorties au stade Félix Houphouët Boigny, Laurent Gbagbo n’a pas manqué de banaliser cela en affirmant que c’était des nageurs aux dos nus et que tous leurs mouvements étaient suivis. Faisant croire aux Ivoiriens qu’il maîtrisait la situation et que ces derniers pouvaient dormir tranquilles. Mais dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, les Ivoiriens vont être sortis de leur sommeil par des coups de feu, lance-roquettes et autres armes sophistiquées. Une rébellion venue du nord du pays a frappé le pouvoir Fpi avant d’occuper, le centre, le nord et l’ouest du pays. Depuis lors, les événements malheureux ne font que se succéder. Et les ivoiriens meurent par millier. Les évènements du 24 mars 2004 et ceux des 04, 05, 06, 07 et 08 novembre 2004, ainsi que l’entrée des déchets toxiques le 18 août 2006, ont été des moments très difficiles pour la Côte d’Ivoire. Car, ce sont des milliers d’ivoiriens qui ont perdu la vie et qui continuent de mourir par la faute du parti au pouvoir. En lieu et place de 10 ans de bonheur et de prospérité promis aux Ivoiriens, le Fpi a donné 10 ans de guerre, de sang versé, de déchets toxiques, d’escadron de la mort et de rébellion, de scission du pays en deux etc… Et dire que le parti de Laurent Gbagbo espère, après tout ce désastre au sommet de l’Etat, se maintenir encore au pouvoir !
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr