Depuis l’avènement du multipartisme en 1990, la Côte d’Ivoire a été véritablement secouée par des violences dues aux grèves. L’acteur principal de ces troubles, sous les présidents Félix Houphouët Boigny et Henri Konan Bédié est bien le Front Populaire Ivoirien (Fpi). Le parti d’Affi N’Guessan, autrefois dirigé par Laurent Gbagbo, actuel président de la république, s’est vite fait remarquer à travers le désordre et le cafouillage qu’il a installés tant à Abidjan, la capitale économique, qu’à l’intérieur du pays. Le Fpi se servait des élèves et étudiants, des enseignants, des médecins, des transporteurs, des commerçants… pour provoquer les gouvernants. Un ancien ministre de la refondation nous a même confié que les marchés et les établissements scolaires étaient les lieux de prédilection des frontistes. Ils faisaient véhiculer des rumeurs pour préparer l’esprit de la population et ensuite l’alerte était donnée. Personne ne pouvait résister à cette stratégie qui privait les ivoiriens de vaquer tranquillement à leurs occupations. Le Fpi s’est illustré négativement dans ce sens jusqu’à ce qu’en 1995, il organise le boycott actif. Une opération diabolique mise en place par les Frontistes dans le seul but de faire basculer le pays dans la violence. Toute la politique de ce piètre parti se résumait à mettre le feu dans le pays. C’est cette politique que poursuit le Fpi, même arrivé au pouvoir. Les refondateurs se sont illustrés négativement à la tête du pays avec la guerre du 19 septembre 2002, les exactions. C’est sous le régime Fpi que les ivoiriens ont entendu parler des escadrons de la mort. C’est sous le régime Fpi qu’on a découvert des charniers partout. C’est sous la refondation que des journalistes sont tués. C’est sous la refondation qu’on sort des chars contre les manifestations de l’opposition. Sous le Fpi, tous les grands secteurs de la fonction publique rentrent en grève dans le même moment. Sous le Fpi, l’élève frappe le professeur et puis ‘’ya rien’’. Les gens sont enlevés, séquestrés…le Fpi, c’est l’incarnation de la violence. Ses responsables ne peuvent nier ce fait. C’est pourquoi pendant les prochaines élections, les ivoiriens doivent tout mettre en œuvre pour en finir avec cette violence en écartant ce parti au bilan triste.
Etienne Lemistick
Etienne Lemistick