Konaté Sidiky et Mabri se battent

Une affaire de milliards oppose actuellement les ministres Konaté Sidiky et Mabri Toikeusse.Par l’entremise du directeur général des transports terrestre, Véh Félix, le ministre des transports exige que les chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire s’acquittent de 7615 FCFA pour leur identification au près de ses services. Une décision qui n’est pas du goût des responsables du ministère du tourisme et de l’artisanat, qui estiment que Mabri a violé la loi. S’appuyant sur les résolutions de l’atelier de Grand-bassam, les chauffeurs qui sont soutenus par le ministre du tourisme dénonce l’attitude de la direction générale des transports qui veut faire fi desdites résolutions. Mieux les professionnels du secteur pensent que le ministère des transports leur doit plutôt le bilan des milliards générés par le ticket unique de traverse, une taxe instituée par Mabri et dont personne n’a de nouvelles. Une taxe qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. 3,5 milliardsFCFA par an, c’est le montant de ce racket organisé par le ministère des transports sur un peu plus de 3 ans. L’Atelier de Grand-bassam indique que désormais les chauffeurs sont sous la coupole du ministère du tourisme et de l’artisanat. Et cette partie des conclusions avait été acceptée par tous. D’ou vient donc que le ministre des transports veut coûte que coûte que les chauffeurs payent 7615 FCFA ? Un petit calcul fait avec les 20 milles chauffeurs dans le secteur des taxis compteurs, nous donne la somme de 2 milliards FCFA. Vous conviendrez avec nous que ce sont des milliards qui sont en jeu, donc l’intérêt du conflit ouvert qui oppose les deux ministères. Pour les chauffeurs soutenus par le ministère du tourisme et de l’artisanat, il n’est pas question qu’ils se fassent identifier en dehors de leur nouvelle tutelle, c'est-à-dire le ministère du tourisme et de l’artisanat, qui a déjà engagé une opération d’identification à raison de 1000 FCFA par chauffeur. Il est vrai que le pays est géré dans un flou que les Ivoiriens n’arrivent pas toujours à saisir.

JC kore