Les 10 ans de gestion de M. Laurent Gbagbo ont été émaillés en 2006 par le déversement de riz contaminé acheminé par un bateau. Ce scandale qui a endeuillé des familles met sur la sellette, une fois de plus, le Port autonome d’Abidjan.
En novembre 2006, un bateau grec dont le propriétaire est la société mixte (allemande et greque), Destino Dos navigation LT.D. Valletta, débarque au Port d’Abidjan avec une cargaison de 13.772 tonnes de riz contaminé venues de deux ports de Chine (Dalian et Nanjing). C’est au cours des opérations de déchargement, qui ont démarré le mercredi 1er novembre 2006, à 19 heures, et achevé aux environs de minuit, qu’un docker qui travaillait dans la cale, a ressenti un malaise et en est mort aussitôt à bord. Il s’agit de M. Coulibaly Sanou. Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2006, rapporte le Ciapol, deux autres cas de malaise ont été signalés dont un marin du navire et un docker. Dans la journée du 3 novembre 2006, de nouveaux cas de malaise ont été signalés, un dans le magasin de stockage et un treiliste. A la suite des enquêtes, le capitaine du navire grec en question, sera interpellé et entendu par le commissariat du Port autonome d’Abidjan sur instruction du procureur de la République près du Tribunal de première instance du Plateau. Le ministre Patrick Achi, des Infrastructures économiques et le ministre Diby, délégué à l’Economie et aux Finances, sont allés sur les lieux, le dimanche 5 novembre 2006 pour se rendre compte des faits. Et le Ciapol, dans un rapport bien établi, a confirmé la contamination du riz par un produit de dératisation. Pourquoi le gouvernement y avait-il pas sévi comme Cela été le cas avec les déchets toxiques ? Y a-t-il des intérêts en jeu ? Pourquoi avait-on caché la vérité aux ivoiriens ? Curieusement, ce stock de riz qui a endeuillé des familles a été écoulé sur le marché. Ce, au vu et au su des autorités étatiques. M. Ezedine, l’importateur, auteur selon nos sources du drame, qui bénéficie du parapluie atomique de la refondation, continue d’exercer en toute impunité. Trois années plus tard, c’est la société Sicor qui est sommée de réexporter 1250 tonnes de riz dans le pays d'origine, l'Uruguay, dit-on, impropre à la consommation. Peut-on parler de deux poids deux mesures ?
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr
En novembre 2006, un bateau grec dont le propriétaire est la société mixte (allemande et greque), Destino Dos navigation LT.D. Valletta, débarque au Port d’Abidjan avec une cargaison de 13.772 tonnes de riz contaminé venues de deux ports de Chine (Dalian et Nanjing). C’est au cours des opérations de déchargement, qui ont démarré le mercredi 1er novembre 2006, à 19 heures, et achevé aux environs de minuit, qu’un docker qui travaillait dans la cale, a ressenti un malaise et en est mort aussitôt à bord. Il s’agit de M. Coulibaly Sanou. Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2006, rapporte le Ciapol, deux autres cas de malaise ont été signalés dont un marin du navire et un docker. Dans la journée du 3 novembre 2006, de nouveaux cas de malaise ont été signalés, un dans le magasin de stockage et un treiliste. A la suite des enquêtes, le capitaine du navire grec en question, sera interpellé et entendu par le commissariat du Port autonome d’Abidjan sur instruction du procureur de la République près du Tribunal de première instance du Plateau. Le ministre Patrick Achi, des Infrastructures économiques et le ministre Diby, délégué à l’Economie et aux Finances, sont allés sur les lieux, le dimanche 5 novembre 2006 pour se rendre compte des faits. Et le Ciapol, dans un rapport bien établi, a confirmé la contamination du riz par un produit de dératisation. Pourquoi le gouvernement y avait-il pas sévi comme Cela été le cas avec les déchets toxiques ? Y a-t-il des intérêts en jeu ? Pourquoi avait-on caché la vérité aux ivoiriens ? Curieusement, ce stock de riz qui a endeuillé des familles a été écoulé sur le marché. Ce, au vu et au su des autorités étatiques. M. Ezedine, l’importateur, auteur selon nos sources du drame, qui bénéficie du parapluie atomique de la refondation, continue d’exercer en toute impunité. Trois années plus tard, c’est la société Sicor qui est sommée de réexporter 1250 tonnes de riz dans le pays d'origine, l'Uruguay, dit-on, impropre à la consommation. Peut-on parler de deux poids deux mesures ?
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr