Le directeur national de campagne (Dnc) du Président Laurent Gbagbo, Issa Coulibaly Malick, a estimé samedi, que 95% des fraudeurs sur la liste électorale provisoire sont des ressortissants des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). «95% des cas de fraudes viennent des pays de la Cedeao», a-t-il déclaré à la presse.
Il était interrogé par les journalistes au terme d’une longue réunion (de 10 h 45 à 15 h 05) avec les directeurs départementaux de campagne (Ddc) du candidat Laurent Gbagbo et des chefs de délégation qu’il avait envoyés partout dans le pays, le mois dernier. Mission qui s’inscrivait dans le cadre de la vérification des listes électorales provisoires. «Selon certains, la guerre que la Côte d’Ivoire a connue et la crise qui s’en est suivie, trouvent leur fondement dans la nationalité. Le processus mis en place vise à faire en sorte que tous les Ivoiriens et seulement les Ivoiriens, aient leurs cartes nationales d’identité», a-t-il commenté.
Aussi a-t-il appelé les partis politiques, les leaders d’opinion mais aussi les ambassades des pays de la Cedeao, à sensibiliser leurs ressortissants qui se seraient fait enrôler à se retirer de l’opération pendant qu’il est encore temps. «Si on le fait, on va avoir des élections apaisées et la crise va être véritablement finie», a-t-il fait remarquer. Non sans rappeler le danger auquel s’exposent les fraudeurs. «Ceux qui seront pris, si les faits sont avérés, seront punis à cinq ans d’emprisonnement par notre code civil, car c’est une fraude ou une tentative de fraude sur l’identité. En plus, cela va envenimer les relations entre la Côte d’Ivoire et les pays des fraudeurs», a averti Coulibaly Malick.
Dans tous les cas, le Dnc s’est félicité du travail effectué par les Ddc. Un travail qui consiste, a-t-il expliqué, «à veiller d’une part, à ce que les nationaux qui sont sur la liste des cas litigieux soient inscrits sur la liste provisoire. Et, de d’autre part, à faire en sorte que ceux qui ne doivent pas être sur la liste provisoire mais qui y sont, en soient extirpés». Selon Coulibaly Malick, c’est ce travail que les 25 délégations ont évalué il y a peu. Mais, signale-t-il, les missions ont noté des difficultés de mobilité et d’accès à la justice auxquelles les populations sont confrontées dans le cadre des réclamations.
«Mais la détermination et l’engagement des Ddc et leurs équipes ont permis de faire de grandes avancées pendant cette première étape de contrôle de la liste électorale provisoire», s’est-il félicité. Du reste, il a salué la prolongation de la date de clôture des réclamations que la Commission électorale indépendante (Cei) a reportée du 26 décembre au 6 janvier prochain. La Majorité présidentielle avait adressé une demande à la Cei, a souligné le patron de la campagne du Président sortant. «Sur la base des premiers résultats, nous devons mieux nous organiser pour faire en sorte que seuls les nationaux soient sur la liste provisoire.
C’est vrai que le nouveau délai, au regard des fêtes, paraît déjà compromis, mais nous allons faire le maximum que nous pouvons dans ce délai, et de nouveau, faire un bilan et réajuster encore une fois notre stratégie», a-t-il annoncé.
La réunion de samedi a mobilisé de hautes personnalités de la machine électorale de Lmp, telle que la Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo et le ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré.
Pascal Soro
Il était interrogé par les journalistes au terme d’une longue réunion (de 10 h 45 à 15 h 05) avec les directeurs départementaux de campagne (Ddc) du candidat Laurent Gbagbo et des chefs de délégation qu’il avait envoyés partout dans le pays, le mois dernier. Mission qui s’inscrivait dans le cadre de la vérification des listes électorales provisoires. «Selon certains, la guerre que la Côte d’Ivoire a connue et la crise qui s’en est suivie, trouvent leur fondement dans la nationalité. Le processus mis en place vise à faire en sorte que tous les Ivoiriens et seulement les Ivoiriens, aient leurs cartes nationales d’identité», a-t-il commenté.
Aussi a-t-il appelé les partis politiques, les leaders d’opinion mais aussi les ambassades des pays de la Cedeao, à sensibiliser leurs ressortissants qui se seraient fait enrôler à se retirer de l’opération pendant qu’il est encore temps. «Si on le fait, on va avoir des élections apaisées et la crise va être véritablement finie», a-t-il fait remarquer. Non sans rappeler le danger auquel s’exposent les fraudeurs. «Ceux qui seront pris, si les faits sont avérés, seront punis à cinq ans d’emprisonnement par notre code civil, car c’est une fraude ou une tentative de fraude sur l’identité. En plus, cela va envenimer les relations entre la Côte d’Ivoire et les pays des fraudeurs», a averti Coulibaly Malick.
Dans tous les cas, le Dnc s’est félicité du travail effectué par les Ddc. Un travail qui consiste, a-t-il expliqué, «à veiller d’une part, à ce que les nationaux qui sont sur la liste des cas litigieux soient inscrits sur la liste provisoire. Et, de d’autre part, à faire en sorte que ceux qui ne doivent pas être sur la liste provisoire mais qui y sont, en soient extirpés». Selon Coulibaly Malick, c’est ce travail que les 25 délégations ont évalué il y a peu. Mais, signale-t-il, les missions ont noté des difficultés de mobilité et d’accès à la justice auxquelles les populations sont confrontées dans le cadre des réclamations.
«Mais la détermination et l’engagement des Ddc et leurs équipes ont permis de faire de grandes avancées pendant cette première étape de contrôle de la liste électorale provisoire», s’est-il félicité. Du reste, il a salué la prolongation de la date de clôture des réclamations que la Commission électorale indépendante (Cei) a reportée du 26 décembre au 6 janvier prochain. La Majorité présidentielle avait adressé une demande à la Cei, a souligné le patron de la campagne du Président sortant. «Sur la base des premiers résultats, nous devons mieux nous organiser pour faire en sorte que seuls les nationaux soient sur la liste provisoire.
C’est vrai que le nouveau délai, au regard des fêtes, paraît déjà compromis, mais nous allons faire le maximum que nous pouvons dans ce délai, et de nouveau, faire un bilan et réajuster encore une fois notre stratégie», a-t-il annoncé.
La réunion de samedi a mobilisé de hautes personnalités de la machine électorale de Lmp, telle que la Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo et le ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré.
Pascal Soro