Une affaire d’escroquerie secoue la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI). Cissé Siriki, un colonel des Fanci, et trois de ses complices sont poursuivis pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur la somme de 345.000.000 Fcfa.
Au terme d’une enquête menée conjointement par la police économique et la Brigade de recherche sous les ordres de Ange Kessy Kouamé, commissaire du gouvernement, contenues dans un soit transmis n°441/ TMA/PCG du 16/12/2009, les nommés Cissé Siriki (colonel), Etté Pedro Camille et Cissé Mademba ont été mis à la disposition du tribunal de première instance et du tribunal militaire d’Abidjan. Ils sont mis en cause dans une affaire d’escroquerie et de faux, usage de faux en écriture privée de banque portant sur 345 millions Fcfa au préjudice de la Banque Atlantique. Les faits.
De sources proches de la police et de la gendarmerie, c’est dans le mois d’octobre 2009, que la direction du groupe Atlantique du Mali décèle dans ses livres, des cas de fraude et saisi son collègue d’Abidjan. A l’occasion d’une mission d’audit et de contrôle au sein du groupe Atlantique, plusieurs anomalies ont été décelées sur une série de comptes ouverts dans les livres de la BACI. Une analyse approfondie de ces comptes a même permis de découvrir une vaste opération de fraude perpétrée dans le système informatique de la banque. Parmi les comptes incriminés, il y a celui du colonel Cissé Siriki. Ainsi, les 30/10/2009, 05 /11/2009 et 30/11 /2009 ont été respectivement viré sur le compte 22017760003 les sommes de 30.000.000 Fcfa, de 120.000.000 Fcfa et de 195.000.000 Fcfa. Le 18 décembre à 17 heures, l’officier supérieur des Fanci interpellé sur ces faits, avoue et explique que traversant des difficultés financières, il a été approché par un autre Cissé, qui l’a mis en contact avec un groupe de fraudeurs dont le chef de groupe, Yves Krah Yao Augustin, en fuite, et Etté Pedro Camille à qu’il a communiqué le numéro de compte domicilié à la BACI au fin des virements. Le conseiller du Directeur général du Fonds de prévoyance militaire (Fpm), précise aussi que pour ces opérations, il a reçu la somme de 73.000.000 Fcfa, soit un peu plus de 25% des 345.000.000 Fcfa des sommes fraudées. Au cours de cette enquête, Cissé Mademba, informaticien, a déclaré à la police avoir perçu seulement la somme de 1.500.000 Fcfa, soit 5% des 30.000.000 de Fcfa. S’agissant de Etté Pedro, il nie en bloc les faits à lui reprochés par le colonel. Il relate plutôt une affaire de vente et d’achat d’ordinateurs. Ce que réfutent Cissé et l’officier supérieur. Il faut souligner qu’après les propos contradictoires des différentes parties, la gendarmerie à procédé à une perquisition du domicile de Etté Pedro Camille. Les trois malfrats ont finalement été déférés devant les tribunaux le 30/12/2009. Aux dernières nouvelles, Cissé Mademba et Etté Pedro ont été libérés. Le colonel Cissé Siriki, lui, croupit toujours dans les geôles de la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama) et attend le jour de sa comparution pour être définitivement situé sur le sort qui lui est réservé. Plusieurs questions restent cependant sans réponses. D’où vient l’argent qui est viré sur le compte de l’officier supérieur ? Ce militaire a-t-il des complices à l’intérieur de la banque ? Comment se fait-il que c’est Atlantique Mali qui a pu déceler les anomalies ?
Bahi K.
Au terme d’une enquête menée conjointement par la police économique et la Brigade de recherche sous les ordres de Ange Kessy Kouamé, commissaire du gouvernement, contenues dans un soit transmis n°441/ TMA/PCG du 16/12/2009, les nommés Cissé Siriki (colonel), Etté Pedro Camille et Cissé Mademba ont été mis à la disposition du tribunal de première instance et du tribunal militaire d’Abidjan. Ils sont mis en cause dans une affaire d’escroquerie et de faux, usage de faux en écriture privée de banque portant sur 345 millions Fcfa au préjudice de la Banque Atlantique. Les faits.
De sources proches de la police et de la gendarmerie, c’est dans le mois d’octobre 2009, que la direction du groupe Atlantique du Mali décèle dans ses livres, des cas de fraude et saisi son collègue d’Abidjan. A l’occasion d’une mission d’audit et de contrôle au sein du groupe Atlantique, plusieurs anomalies ont été décelées sur une série de comptes ouverts dans les livres de la BACI. Une analyse approfondie de ces comptes a même permis de découvrir une vaste opération de fraude perpétrée dans le système informatique de la banque. Parmi les comptes incriminés, il y a celui du colonel Cissé Siriki. Ainsi, les 30/10/2009, 05 /11/2009 et 30/11 /2009 ont été respectivement viré sur le compte 22017760003 les sommes de 30.000.000 Fcfa, de 120.000.000 Fcfa et de 195.000.000 Fcfa. Le 18 décembre à 17 heures, l’officier supérieur des Fanci interpellé sur ces faits, avoue et explique que traversant des difficultés financières, il a été approché par un autre Cissé, qui l’a mis en contact avec un groupe de fraudeurs dont le chef de groupe, Yves Krah Yao Augustin, en fuite, et Etté Pedro Camille à qu’il a communiqué le numéro de compte domicilié à la BACI au fin des virements. Le conseiller du Directeur général du Fonds de prévoyance militaire (Fpm), précise aussi que pour ces opérations, il a reçu la somme de 73.000.000 Fcfa, soit un peu plus de 25% des 345.000.000 Fcfa des sommes fraudées. Au cours de cette enquête, Cissé Mademba, informaticien, a déclaré à la police avoir perçu seulement la somme de 1.500.000 Fcfa, soit 5% des 30.000.000 de Fcfa. S’agissant de Etté Pedro, il nie en bloc les faits à lui reprochés par le colonel. Il relate plutôt une affaire de vente et d’achat d’ordinateurs. Ce que réfutent Cissé et l’officier supérieur. Il faut souligner qu’après les propos contradictoires des différentes parties, la gendarmerie à procédé à une perquisition du domicile de Etté Pedro Camille. Les trois malfrats ont finalement été déférés devant les tribunaux le 30/12/2009. Aux dernières nouvelles, Cissé Mademba et Etté Pedro ont été libérés. Le colonel Cissé Siriki, lui, croupit toujours dans les geôles de la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama) et attend le jour de sa comparution pour être définitivement situé sur le sort qui lui est réservé. Plusieurs questions restent cependant sans réponses. D’où vient l’argent qui est viré sur le compte de l’officier supérieur ? Ce militaire a-t-il des complices à l’intérieur de la banque ? Comment se fait-il que c’est Atlantique Mali qui a pu déceler les anomalies ?
Bahi K.