Mme Henriette Bédié a vraiment la main sur le cœur. Le don d'appareils d'hémodialyse, quatre (04) au total, est la manifestation matérielle de l'amour qu'elle a pour ses frères ivoiriens et son pays. Autrement dit, la présidente de Servir n'aurait pas dépensé 296 millions de francs Cfa par ces temps qui courent pour acheter ces générateurs au profit des malades du rein. Il faut vraiment s'appeler Mme Bédié pour le faire. Et ce qui fait le charme de son engagement, c'est qu'elle ne demande rien en retour. La seule satisfaction que l'illustre épouse du président Bédié tire dans les actions qu'elle pose, c'est le réconfort que ses " frères et sœurs " ressentent après son passage. " J'éprouve du plaisir à aider, j'aime donner sans recevoir, je souffre de voir des Ivoiriens souffrir ", a-t-elle toujours l'habitude de dire. Il suffit d'ailleurs de se souvenir des nombreux centres de santé à travers le pays pour connaître qui est véritablement celle qu'on a fini par nommer "la vagabonde de la charité". Cette appellation lui sied à merveille d'ailleurs. En fait, Mme Bédié est toujours prête à partager le peu qu'elle a sans calcul aucun. Comme un soldat du feu, la présidente de l'Ong Servir aime également à dire : "Je ne cherche pas à connaître ta race, ta religion, quand tu es en danger, j'accours" Mme Bédié par cette philosophie, a "sauvé" beaucoup d'Ivoiriens. La preuve, en décembre 2008, au cours d'une cérémonie d'arbre de Noël à Port Bouet, une jeune fille handicapée a insisté à la rencontrer. Quand l'occasion lui a été donnée, cette dernière a fondu en larmes parce que c'est grâce à la présidente de Servir qu'elle est aujourd'hui titulaire d'une maîtrise en Sciences économiques. "C'est vous qui avez payé mes études", a-t-elle dit. Comme cette ancienne étudiante, plusieurs autres ont bénéficié des largesses de la mère Teresa ivoirienne. Aujourd'hui, ce sont les malades du rein qui "goûtent" à cette générosité légendaire avec des générateurs d'une valeur de 296 millions FCFA. Qui dit mieux !
Dje KM
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