Trois marabouts sont détenus à la brigade de recherche depuis hier. Il s’agit de Ouattara Zanga Solo, Sidibé Abdoulaye et Cissé Djakaridja. Il leur est reproché de faire du maraboutage contre le pouvoir. Les trois marabouts ont été arrêtés a N’dotré et à Bokabo dans la commune d’Abobo. Après avoir été entendus hier, par les éléments du colonel Gnahoulé, commandant du groupe de documentation et de recherche.
Et plus curieux dans cette affaire est que les personnes arrêtées portent des noms à consonance nordique. Quand on sait que ces deniers temps, les ressortissants du Nord sont dans le collimateur de l’appareil dirigeant, ceci pourrait expliquer cela. Il faut rappeler que le 11 décembre, a Toupah dans la commune de Dabou, 14 militants du Rassemblement des républicains (Rdr) ont été interpellés par le Centre de Commandement des opérations de sécurité (CeCos). Ensuite, la nuit du 28 décembre a été mouvementée à Williamsville. Huit éléments, armes au poing, appartenant au CeCos ont fait irruption dans plusieurs domiciles. Ces hommes en treillis ont enlevé dix sept personnes qui sont proche du Rdr. « Aux environs de 3 heures on a entendu deux tirs dehors. Et puis, de violents coups ont été portés sur le portail. Les gens criaient : Venez ouvrir ! Venez ouvrir ! Si vous n’ouvrez pas et qu’on rentre par nous même alors vous allez voir ce qu’on va vous faire. Vous êtes tous des morts », explique une victime. Avant de continuer, « Nous avons cru que c’était des brigands qui venaient nous attaquer. Vraiment on n’a été très apeuré et chacun est resté enfermé dans sa maison. Pendant cinq minutes, ils continuaient de taper le portail. Il y a l’un d’entre eux qui a escaladé la clôture. Il est descendu à l’intérieur de la cour puis, il a enlevé le crochet. C’est ainsi que les autres sont rentrés. Ils sont passés devant chaque porte en disant : Sortez ! Sortez ! Si vous ne sortez pas alors on va fracasser toutes les portes ». Quand j’ai entendu ces propos je me suis levé tout bonnement pour venir ouvrir ma porte. Je suis donc sorti. Mais, auparavant, je dois avouer que quand ils étaient entrain de taper au portail il y a l’enfant du voisin qui avait chaud. Donc, il dormait dehors lorsqu’il a entendu les bruits. Il s’est mis à crier au secours. J’ai allumé la lumière chez moi et je lui ai demandé est-ce qu’il connaissait celui qui frappait au portail. Il m’a répondu qu’il ne le connaissait pas. Je lui ai dit de rentrer à la maison pour fermer la porte. C’est ainsi qu’ils ont intimé l’ordre à tout le monde de sortir. Ceux qui n’ont pas voulu ouvrir leurs portes, alors ils ont forcé. Et toute la cour était dehors. En ce qui me concerne, celui qui est venu vers moi il m’a dit de sortir avec toute ma famille. Nous nous sommes exécutés. Nous avons été rassemblés au milieu de la cour. Au moment où je sortais, un des gendarmes très agité a dit : « Mais, ce n’est pas toi qui a dit à l’enfant d’entrer pour se coucher ? J’ai répondu par l’affirmatif en lui disant que nous avons cru à une attaque de bandits. Je ne savais pas que c’était les forces de l’ordre. Et il m’a répondu : Mais, tu ne savais que c’était les gendarmes ? Je lui ai dit que je n’étais pas Dieu pour le savoir. C’est là qu’il m’a demandé comment je m’appelle. J’ai décliné mon identité. Il s’est tue un moment puis il nous a intimé l’ordre de sortir. Ceux qui trainaient les pieds, ont été roués de coups de ceinturons. Il a giflé certains puis il a déroulé un bout de papier. Il s’est mis à lire les noms qui figuraient sur cette liste. En disant : Celui qui va entendre son nom et qui ne va répondre, alors il sera responsable de ce qui lui arrivera. Il a insisté en disant de bien écouter la lecture des noms. Il a commencé à appeler Traoré Siaka, à trois reprises. Avant de marquer une pause. Et, il a demandé si on le connaissait. Personne n’a parlé. Il a continué : Sogodogo Aboubacar (répéter trois fois, Ndlr). On n’a pas répondu il a demandé si on ne le connaissait pas. C’est là que j’ai pris la parole. Je lui ai dit attention, j’ai un fils qui s’appelle Aboubacar. Mais, il porte plutôt le nom Ouattara Aboubacar. C’est ainsi qu’il a dit Ouattara Aboubacar ou Sogodogo Aboubacar, c’est la même chose. Il a crié pour dire : Où il est ? Mon fils est venu. C’est un enfant de 16 ans en classe de troisième. Il lui a dit de se coucher par terre. Auparavant, quand je lui avais dit que c’est mon fils, il m’a giflé à deux reprises. Il a enlevé son ceinturon pour frapper mon enfant. Il ne cessait de lui dire : « Mon enfant prendre la douleur dans l’ignorance ». Avant de me porter main, il a dit que j’avais l’âge de son papa. Mais, comme il est gendarme alors il va me frapper. Ce qu’il a fait. Il nous a tous roué de coups. Puis, il a continué à citer les noms. Il a dit : Bintou. Pris de panique, Aboubacar, a répondu que c’est sa petite sœur. A ce niveau, mon épouse a souhaité intervenir pour apporter des précisions. On ne lui a pas laissé le temps. En réalité, Bintou, est une gamine de 7 ans. Ma femme a dit que Bintou est mon enfant au même titre qu’Aboubacar que vous êtes entrain de battre. Entre temps, il y a un gendarme qui tirait Aboubacar pour qu’il montre où se cachait Bintou. Je les ai dit que mon fils et ma fille portent le nom Ouattara. Nous sommes la famille Ouattara et non la famille Sogodogo. Il m’a répondu en disant que Ouattara ou Sogodogo revient à la même chose. Donc, a-t-il conclu, la famille qu’on cherchait c’est bien vous. « On a tous les renseignements sur vous », disait-il. Ils ont dit aux autres membres de la cour de renter se coucher. Bien avant, il m’avait exigé ma pièce d’identité que lui ai d’ailleurs remise. Il l’a prise pour la gardée par devers lui. Au moment où, nous sortons de la cour, des éléments du commissariat de police du 11èmearrondissement sont arrivés sur les lieux. Ils ont eu un bref échange avec les gendarmes. Puis ils sont repartis. Quand ils nous amenaient, comme je marchais lentement il y a un gendarme qui a dit de m’arroser si je ne me dépêchais pas. Nous sommes arrivés en bordure de la route où était stationné leur cargo. Il portait l’inscription Cecos. Cela m’a rassuré car je savais qu’on avait affaire effectivement aux forces de l’ordre. Nous n’étions pas dans les mains de bandits. Mais, jusque là on ignorait la raison de notre interpellation. Nous sommes montés dans le cargo à 3h25mn. On était au nombre de sept personnes. C’était toute ma famille. Leur chef s’est mis à communiquer au téléphone. Il disait à son interlocuteur : « Patron, j’ai réussi à pêcher le gros lot. Il reste les autres. Comme ils sont éparpillés, on va aller les chercher rapidement ». C’est à ce moment, que nous avons vu les autres gendarmes venir avec d’autres personnes à bord du cargo. C’était aux environs de 3h30mn. Quand, le cargo a été chargé, alors ils ont dit aux accompagnateurs des personnes interpellées, qu’ils pouvaient renter à la maison. Selon eux, ils pouvaient se rendre au siège du CeCos non loin du lycée classique pour assister leurs parents. Nous sommes arrivés au CeCos où nous avons été enregistrés. Nous étions au total 16 personnes. Il y a un gendarme qui a dit au chef de poste qu’il doit veiller sur nous jusqu’au petit matin. Après avoir été fiché, j’ai approché l’un d’entre eux pour lui demander le motif de notre interpellation. Ce dernier, m’a dit qu’il n’en savait rien. Puis, il m’a demandé si j’avais été enrôlé. Je lui ai répondu par l’affirmatif. C’est ainsi qu’il m’a dit que notre arrestation était en rapport avec l’enrôlement. Je lui ai dit est-ce qu’ils avaient besoin de violenter nuitamment les gens pour cela. Est-ce que vous avez besoin de frapper les gens surtout que j’ai présenté ma carte d’identité nationale ? On a entendu l’arrivé de leur chef aux environs de 8h. Finalement, c’est à 14 h que nous été entendus. Nous n’avons pas été enfermés mais c’est plutôt les conditions de l’interpellation que je dénonce. Elles ont été très dures et très traumatisantes. Au CeCos, nous n’avons pas été violentés comme cela s’est passé lors de notre arrestation. Toutes notre souffrance est du fait d’un certain Seka. C’est lui qui nous a brutalisé. Il était surexcité et disait qu’il pouvait me créer des problèmes. Il était effectivement heureux de m’avoir mis dans le pétrin. Au finish, leur chef nous a dit qu’il ne nous reprochait rien. Selon lui, ils sont à la recherche de la famille Sogodogo. Donc, c’est par erreur que nous avons été interpellés. Ils ont dit qu’on devait nous libérer le mercredi à 16h. Finalement, on a été relaxé à 23h34 après notre audition (à 18h). On a signé le procès verbal. Toutefois, l’avocat dépêché sur place n’a pu entrer en contact avec nous. Tout s’est passé en son absence. On nous a dit qu’on lui avait refusé l’accès. Je dois avouer que nous n’avons pas été maltraités au sein du CeCos. Donc, on nous a libéré moi et les membres de ma famille le mercredi. Nous sommes rentrés à la maison», a relaté une victime.
Bahi K.
Et plus curieux dans cette affaire est que les personnes arrêtées portent des noms à consonance nordique. Quand on sait que ces deniers temps, les ressortissants du Nord sont dans le collimateur de l’appareil dirigeant, ceci pourrait expliquer cela. Il faut rappeler que le 11 décembre, a Toupah dans la commune de Dabou, 14 militants du Rassemblement des républicains (Rdr) ont été interpellés par le Centre de Commandement des opérations de sécurité (CeCos). Ensuite, la nuit du 28 décembre a été mouvementée à Williamsville. Huit éléments, armes au poing, appartenant au CeCos ont fait irruption dans plusieurs domiciles. Ces hommes en treillis ont enlevé dix sept personnes qui sont proche du Rdr. « Aux environs de 3 heures on a entendu deux tirs dehors. Et puis, de violents coups ont été portés sur le portail. Les gens criaient : Venez ouvrir ! Venez ouvrir ! Si vous n’ouvrez pas et qu’on rentre par nous même alors vous allez voir ce qu’on va vous faire. Vous êtes tous des morts », explique une victime. Avant de continuer, « Nous avons cru que c’était des brigands qui venaient nous attaquer. Vraiment on n’a été très apeuré et chacun est resté enfermé dans sa maison. Pendant cinq minutes, ils continuaient de taper le portail. Il y a l’un d’entre eux qui a escaladé la clôture. Il est descendu à l’intérieur de la cour puis, il a enlevé le crochet. C’est ainsi que les autres sont rentrés. Ils sont passés devant chaque porte en disant : Sortez ! Sortez ! Si vous ne sortez pas alors on va fracasser toutes les portes ». Quand j’ai entendu ces propos je me suis levé tout bonnement pour venir ouvrir ma porte. Je suis donc sorti. Mais, auparavant, je dois avouer que quand ils étaient entrain de taper au portail il y a l’enfant du voisin qui avait chaud. Donc, il dormait dehors lorsqu’il a entendu les bruits. Il s’est mis à crier au secours. J’ai allumé la lumière chez moi et je lui ai demandé est-ce qu’il connaissait celui qui frappait au portail. Il m’a répondu qu’il ne le connaissait pas. Je lui ai dit de rentrer à la maison pour fermer la porte. C’est ainsi qu’ils ont intimé l’ordre à tout le monde de sortir. Ceux qui n’ont pas voulu ouvrir leurs portes, alors ils ont forcé. Et toute la cour était dehors. En ce qui me concerne, celui qui est venu vers moi il m’a dit de sortir avec toute ma famille. Nous nous sommes exécutés. Nous avons été rassemblés au milieu de la cour. Au moment où je sortais, un des gendarmes très agité a dit : « Mais, ce n’est pas toi qui a dit à l’enfant d’entrer pour se coucher ? J’ai répondu par l’affirmatif en lui disant que nous avons cru à une attaque de bandits. Je ne savais pas que c’était les forces de l’ordre. Et il m’a répondu : Mais, tu ne savais que c’était les gendarmes ? Je lui ai dit que je n’étais pas Dieu pour le savoir. C’est là qu’il m’a demandé comment je m’appelle. J’ai décliné mon identité. Il s’est tue un moment puis il nous a intimé l’ordre de sortir. Ceux qui trainaient les pieds, ont été roués de coups de ceinturons. Il a giflé certains puis il a déroulé un bout de papier. Il s’est mis à lire les noms qui figuraient sur cette liste. En disant : Celui qui va entendre son nom et qui ne va répondre, alors il sera responsable de ce qui lui arrivera. Il a insisté en disant de bien écouter la lecture des noms. Il a commencé à appeler Traoré Siaka, à trois reprises. Avant de marquer une pause. Et, il a demandé si on le connaissait. Personne n’a parlé. Il a continué : Sogodogo Aboubacar (répéter trois fois, Ndlr). On n’a pas répondu il a demandé si on ne le connaissait pas. C’est là que j’ai pris la parole. Je lui ai dit attention, j’ai un fils qui s’appelle Aboubacar. Mais, il porte plutôt le nom Ouattara Aboubacar. C’est ainsi qu’il a dit Ouattara Aboubacar ou Sogodogo Aboubacar, c’est la même chose. Il a crié pour dire : Où il est ? Mon fils est venu. C’est un enfant de 16 ans en classe de troisième. Il lui a dit de se coucher par terre. Auparavant, quand je lui avais dit que c’est mon fils, il m’a giflé à deux reprises. Il a enlevé son ceinturon pour frapper mon enfant. Il ne cessait de lui dire : « Mon enfant prendre la douleur dans l’ignorance ». Avant de me porter main, il a dit que j’avais l’âge de son papa. Mais, comme il est gendarme alors il va me frapper. Ce qu’il a fait. Il nous a tous roué de coups. Puis, il a continué à citer les noms. Il a dit : Bintou. Pris de panique, Aboubacar, a répondu que c’est sa petite sœur. A ce niveau, mon épouse a souhaité intervenir pour apporter des précisions. On ne lui a pas laissé le temps. En réalité, Bintou, est une gamine de 7 ans. Ma femme a dit que Bintou est mon enfant au même titre qu’Aboubacar que vous êtes entrain de battre. Entre temps, il y a un gendarme qui tirait Aboubacar pour qu’il montre où se cachait Bintou. Je les ai dit que mon fils et ma fille portent le nom Ouattara. Nous sommes la famille Ouattara et non la famille Sogodogo. Il m’a répondu en disant que Ouattara ou Sogodogo revient à la même chose. Donc, a-t-il conclu, la famille qu’on cherchait c’est bien vous. « On a tous les renseignements sur vous », disait-il. Ils ont dit aux autres membres de la cour de renter se coucher. Bien avant, il m’avait exigé ma pièce d’identité que lui ai d’ailleurs remise. Il l’a prise pour la gardée par devers lui. Au moment où, nous sortons de la cour, des éléments du commissariat de police du 11èmearrondissement sont arrivés sur les lieux. Ils ont eu un bref échange avec les gendarmes. Puis ils sont repartis. Quand ils nous amenaient, comme je marchais lentement il y a un gendarme qui a dit de m’arroser si je ne me dépêchais pas. Nous sommes arrivés en bordure de la route où était stationné leur cargo. Il portait l’inscription Cecos. Cela m’a rassuré car je savais qu’on avait affaire effectivement aux forces de l’ordre. Nous n’étions pas dans les mains de bandits. Mais, jusque là on ignorait la raison de notre interpellation. Nous sommes montés dans le cargo à 3h25mn. On était au nombre de sept personnes. C’était toute ma famille. Leur chef s’est mis à communiquer au téléphone. Il disait à son interlocuteur : « Patron, j’ai réussi à pêcher le gros lot. Il reste les autres. Comme ils sont éparpillés, on va aller les chercher rapidement ». C’est à ce moment, que nous avons vu les autres gendarmes venir avec d’autres personnes à bord du cargo. C’était aux environs de 3h30mn. Quand, le cargo a été chargé, alors ils ont dit aux accompagnateurs des personnes interpellées, qu’ils pouvaient renter à la maison. Selon eux, ils pouvaient se rendre au siège du CeCos non loin du lycée classique pour assister leurs parents. Nous sommes arrivés au CeCos où nous avons été enregistrés. Nous étions au total 16 personnes. Il y a un gendarme qui a dit au chef de poste qu’il doit veiller sur nous jusqu’au petit matin. Après avoir été fiché, j’ai approché l’un d’entre eux pour lui demander le motif de notre interpellation. Ce dernier, m’a dit qu’il n’en savait rien. Puis, il m’a demandé si j’avais été enrôlé. Je lui ai répondu par l’affirmatif. C’est ainsi qu’il m’a dit que notre arrestation était en rapport avec l’enrôlement. Je lui ai dit est-ce qu’ils avaient besoin de violenter nuitamment les gens pour cela. Est-ce que vous avez besoin de frapper les gens surtout que j’ai présenté ma carte d’identité nationale ? On a entendu l’arrivé de leur chef aux environs de 8h. Finalement, c’est à 14 h que nous été entendus. Nous n’avons pas été enfermés mais c’est plutôt les conditions de l’interpellation que je dénonce. Elles ont été très dures et très traumatisantes. Au CeCos, nous n’avons pas été violentés comme cela s’est passé lors de notre arrestation. Toutes notre souffrance est du fait d’un certain Seka. C’est lui qui nous a brutalisé. Il était surexcité et disait qu’il pouvait me créer des problèmes. Il était effectivement heureux de m’avoir mis dans le pétrin. Au finish, leur chef nous a dit qu’il ne nous reprochait rien. Selon lui, ils sont à la recherche de la famille Sogodogo. Donc, c’est par erreur que nous avons été interpellés. Ils ont dit qu’on devait nous libérer le mercredi à 16h. Finalement, on a été relaxé à 23h34 après notre audition (à 18h). On a signé le procès verbal. Toutefois, l’avocat dépêché sur place n’a pu entrer en contact avec nous. Tout s’est passé en son absence. On nous a dit qu’on lui avait refusé l’accès. Je dois avouer que nous n’avons pas été maltraités au sein du CeCos. Donc, on nous a libéré moi et les membres de ma famille le mercredi. Nous sommes rentrés à la maison», a relaté une victime.
Bahi K.