Le communiqué du ministre de l’intérieur dans la crise qui perdure au sein de la Fédération Estudiantine et Scolaire en Côte d’Ivoire (Fesci) fait déjà des bruits.
Guédé Yoro dit Ramsès , le plus proche collaborateur du S/G de la FESCI mouvance Alain Durand Zagol élu au soir du congrès de Yamoussoukro est monté au créneau, hier pour donner la position de ce dernier suite à un communiqué sur les chaînes de la télévision nationale faisant de Augustin Mian le S/G de la Fesci légalement reconnu, et donc apte à parler au nom de ce mouvement. Sans porter de gants, Ramsès a au nom de Zagol dit des vérités crues au ministre Désiré Tagro et à son directeur de cabinet pour cette mesure impopulaire qu’ils viennent de prendre sans toutefois chercher à réconcilier les deux partis en conflit. Pour lui, « c’est une décision nulle et de nul effet, car ils n’ont pas ce pouvoir là ». Si on veut nous imposer Augustin Mian comme S/G de la Fesci contre notre gré, il y aura encore d’autres charniers dans ce pays, et le gouvernement va assumer les responsabilités qui en découleront. Si on nous oblige à aller sur un terrain que nous maîtrisons parfaitement, nous irons au bout de notre lutte, et nous irons contre celui qui veut nous imposer Mian. Les textes et règlements de notre structure sont clairs et précis sur cette question relative au secrétariat général de la Fesci. L’autorité a du revers de la main balayé toutes ces recommandations. Ce poste trouve sa légitimité, sa crédibilité et sa légalité à travers un congrès qui a d’ailleurs donné plein pouvoir à Zagol au sortir des dernières assises de Yamoussoukro. Aujourd’hui, toutes les bases et les coordinations sont avec lui. Comment voulez- vous que dans ces situations pareilles, un dissident comme Mian soit déclaré vainqueur ? Si ce n’est pas de la pure provocation de la part de Désiré Tagro » se demande-t-il ? A en croire Ramsès, il n’est pas encore trop tard pour que le ministre se ressaisisse, pour donner une chance à l’école ivoirienne qui a besoin de la sérénité pour produire de bons résultats attendus. « Le respect des textes et règlements intérieurs y compris les normes du congrès font d’Alain Durand Zagol le véritable secrétaire général de notre organisation », conclut- il.
SAHI AUGUSTIN
à Yamoussoukro
Guédé Yoro dit Ramsès , le plus proche collaborateur du S/G de la FESCI mouvance Alain Durand Zagol élu au soir du congrès de Yamoussoukro est monté au créneau, hier pour donner la position de ce dernier suite à un communiqué sur les chaînes de la télévision nationale faisant de Augustin Mian le S/G de la Fesci légalement reconnu, et donc apte à parler au nom de ce mouvement. Sans porter de gants, Ramsès a au nom de Zagol dit des vérités crues au ministre Désiré Tagro et à son directeur de cabinet pour cette mesure impopulaire qu’ils viennent de prendre sans toutefois chercher à réconcilier les deux partis en conflit. Pour lui, « c’est une décision nulle et de nul effet, car ils n’ont pas ce pouvoir là ». Si on veut nous imposer Augustin Mian comme S/G de la Fesci contre notre gré, il y aura encore d’autres charniers dans ce pays, et le gouvernement va assumer les responsabilités qui en découleront. Si on nous oblige à aller sur un terrain que nous maîtrisons parfaitement, nous irons au bout de notre lutte, et nous irons contre celui qui veut nous imposer Mian. Les textes et règlements de notre structure sont clairs et précis sur cette question relative au secrétariat général de la Fesci. L’autorité a du revers de la main balayé toutes ces recommandations. Ce poste trouve sa légitimité, sa crédibilité et sa légalité à travers un congrès qui a d’ailleurs donné plein pouvoir à Zagol au sortir des dernières assises de Yamoussoukro. Aujourd’hui, toutes les bases et les coordinations sont avec lui. Comment voulez- vous que dans ces situations pareilles, un dissident comme Mian soit déclaré vainqueur ? Si ce n’est pas de la pure provocation de la part de Désiré Tagro » se demande-t-il ? A en croire Ramsès, il n’est pas encore trop tard pour que le ministre se ressaisisse, pour donner une chance à l’école ivoirienne qui a besoin de la sérénité pour produire de bons résultats attendus. « Le respect des textes et règlements intérieurs y compris les normes du congrès font d’Alain Durand Zagol le véritable secrétaire général de notre organisation », conclut- il.
SAHI AUGUSTIN
à Yamoussoukro