Quelle est votre appréciation de la crise actuelle qui secoue la FESCI ?
La Fesci est victime d’un problème général de la société ivoirienne. Personnellement je déplore sérieusement que nos jeunes frères s’entredéchirent, s’entretuent surtout pour une affaire syndicale. Surtout que les objectifs premiers de la FESCI sont : se battre pour le bien-être des élèves et étudiants de Côte-d’Ivoire, se battre aussi pour la démocratie. Mais entre la démocratie et les machettes l’écart est tellement grand que je les invite urgemment à arrêter les tueries actuelles. Parce qu’il n’y a aucun problème qui puisse exister et auquel on ne peut pas trouver de solutions. Même la guerre en Côte d’Ivoire a trouvé des solutions, ce ne sont pas des petits problèmes de divergences qui vont faire que nos petits frères vont s’entretuer. Je les invite vivement à arrêter ces attaques parce que ce n’est pas digne de nous. Et ce qui m’écœure, vraiment ce qui m’écœure c’est qu’il n’y a pas de grosses divergences idéologiques entre ces gens qui sont entrain de se battre en ce moment. Je ne veux pas entrer dans certains détails, c’est vraiment un combat de salon entre frères de la même maison. Il est donc inadmissible qu’on les laisse s’entretuer. Je les invite donc á arrêter parce qu’on ne peut pas être aussi violents les uns envers les autres au sein de la même famille.
Zéguen, vous êtes l’un des pionniers, un des tout premiers membres du Bureau National de la FESCI. Vous êtes en ce moment sur le terrain à Abidjan. Quelles actions menez-vous concrètement ? Y a t-il des actions concrètes entreprises pour mettre fin á ces tueries, surtout que la crise selon vos dires est interne?
Il faut dire que nous sommes nombreux dans ce cas, il faut aussi reconnaître que nous sommes éparpillés dans différentes positions politiques et sociales. Ainsi donc, la première des choses, avant même le congrès nous avons été approchés par certains, comme le temps est court, on ne va revenir sur certains détails qui pourrait rendre difficile les négociations actuellement en cours.
Mais il faut dire que déjà les divergences se faisaient sentir bien avant le congrès. Et á ceux qui nous ont consulté, nous avons demandé à tout le monde de s’arranger parce que premièrement on ne fait pas un congrès sur la base d’une division. Quels que soient les gens qui veulent être candidats, on le constate à ce congrès. Mais malheureusement, hélas ! Moi j’ai été de la position qui était que le bureau Exécutif National sortant quel que soit ce qu’on lui reproche, ce bureau a l’autorité nécessaire pour pouvoir convoquer le congrès. Donc, tous ceux qui sont candidats devraient s’apprêter, aller á ce congrès et puis apporter la contradiction. Parce que moi dans ma position il ne fallait pas commencer en même temps par aller faire deux congrès, c’était ça ma position et c’est ce que j’ai conseillé aux uns et aux autres. Quelles que soient les difficultés, nous devrions rester soudés á l’intérieur de la maison et mener le combat démocratiquement.
Malheureusement ça n’a pas été le cas. Il y a eu d’autres personnes, je ne veux pas entrer dans les détails, il y a eu d’autres personnes qui ont souhaité que déjà on commence par deux congrès. Je pense que c’est de là qu’est venue la première erreur. Mais aujourd’hui, á mon avis on peut toujours se rattraper, appeler Zagol et Mian, les faire asseoir pour que le linge sale se lave en famille. Le bureau sortant devrait, selon moi, appeler Zagol, parce que je sais pertinemment que tous ceux qui se battent ne sont pas de bords différents. On est entrain de voir s’il y a encore d’autres bras séculiers qui enveniment la situation. Et donc vraiment s’il n’y a pas d’autres problèmes de fonds il est souhaitable que Mian et Zagol se parlent pour rapidement évacuer leurs divergences. Il ne sert á rien que nos petits frères s’entredéchirent dans une crise qui tôt ou tard va s’arrêter. Pourquoi ne pas arrêter maintenant avant qu’on ne perde encore des vies humaines inutilement ?
Il y a des voix qui s’élèvent pour un congrès unifié. Qu’en pensez-vous ?
Pour moi, c’est de la surenchère. S’ils ont les moyens matériels pour aller le faire, ils peuvent le faire. Mais, je pense qu’entre Zagol et Mian qui ont déjà travaillé ensemble, il serait préférable de les amener à s’entendre. Mais si les individus qui poussent à ces bagarres ne sont pas d’accord on ne s’entendra pas. Et pourtant ces individus-là peuvent s’asseoir, se parler et se communiquer. Et c’est possible parce que ce ne sont pas des gens qui sont diamétralement opposés. Même s’il y a quelques petites questions qui les opposent, ce qui est normal dans la société. Mais ça ne justifie pas qu’on mette à mal la vie des individus ou l’école ivoirienne.
Réalisée par j-ci.net
La Fesci est victime d’un problème général de la société ivoirienne. Personnellement je déplore sérieusement que nos jeunes frères s’entredéchirent, s’entretuent surtout pour une affaire syndicale. Surtout que les objectifs premiers de la FESCI sont : se battre pour le bien-être des élèves et étudiants de Côte-d’Ivoire, se battre aussi pour la démocratie. Mais entre la démocratie et les machettes l’écart est tellement grand que je les invite urgemment à arrêter les tueries actuelles. Parce qu’il n’y a aucun problème qui puisse exister et auquel on ne peut pas trouver de solutions. Même la guerre en Côte d’Ivoire a trouvé des solutions, ce ne sont pas des petits problèmes de divergences qui vont faire que nos petits frères vont s’entretuer. Je les invite vivement à arrêter ces attaques parce que ce n’est pas digne de nous. Et ce qui m’écœure, vraiment ce qui m’écœure c’est qu’il n’y a pas de grosses divergences idéologiques entre ces gens qui sont entrain de se battre en ce moment. Je ne veux pas entrer dans certains détails, c’est vraiment un combat de salon entre frères de la même maison. Il est donc inadmissible qu’on les laisse s’entretuer. Je les invite donc á arrêter parce qu’on ne peut pas être aussi violents les uns envers les autres au sein de la même famille.
Zéguen, vous êtes l’un des pionniers, un des tout premiers membres du Bureau National de la FESCI. Vous êtes en ce moment sur le terrain à Abidjan. Quelles actions menez-vous concrètement ? Y a t-il des actions concrètes entreprises pour mettre fin á ces tueries, surtout que la crise selon vos dires est interne?
Il faut dire que nous sommes nombreux dans ce cas, il faut aussi reconnaître que nous sommes éparpillés dans différentes positions politiques et sociales. Ainsi donc, la première des choses, avant même le congrès nous avons été approchés par certains, comme le temps est court, on ne va revenir sur certains détails qui pourrait rendre difficile les négociations actuellement en cours.
Mais il faut dire que déjà les divergences se faisaient sentir bien avant le congrès. Et á ceux qui nous ont consulté, nous avons demandé à tout le monde de s’arranger parce que premièrement on ne fait pas un congrès sur la base d’une division. Quels que soient les gens qui veulent être candidats, on le constate à ce congrès. Mais malheureusement, hélas ! Moi j’ai été de la position qui était que le bureau Exécutif National sortant quel que soit ce qu’on lui reproche, ce bureau a l’autorité nécessaire pour pouvoir convoquer le congrès. Donc, tous ceux qui sont candidats devraient s’apprêter, aller á ce congrès et puis apporter la contradiction. Parce que moi dans ma position il ne fallait pas commencer en même temps par aller faire deux congrès, c’était ça ma position et c’est ce que j’ai conseillé aux uns et aux autres. Quelles que soient les difficultés, nous devrions rester soudés á l’intérieur de la maison et mener le combat démocratiquement.
Malheureusement ça n’a pas été le cas. Il y a eu d’autres personnes, je ne veux pas entrer dans les détails, il y a eu d’autres personnes qui ont souhaité que déjà on commence par deux congrès. Je pense que c’est de là qu’est venue la première erreur. Mais aujourd’hui, á mon avis on peut toujours se rattraper, appeler Zagol et Mian, les faire asseoir pour que le linge sale se lave en famille. Le bureau sortant devrait, selon moi, appeler Zagol, parce que je sais pertinemment que tous ceux qui se battent ne sont pas de bords différents. On est entrain de voir s’il y a encore d’autres bras séculiers qui enveniment la situation. Et donc vraiment s’il n’y a pas d’autres problèmes de fonds il est souhaitable que Mian et Zagol se parlent pour rapidement évacuer leurs divergences. Il ne sert á rien que nos petits frères s’entredéchirent dans une crise qui tôt ou tard va s’arrêter. Pourquoi ne pas arrêter maintenant avant qu’on ne perde encore des vies humaines inutilement ?
Il y a des voix qui s’élèvent pour un congrès unifié. Qu’en pensez-vous ?
Pour moi, c’est de la surenchère. S’ils ont les moyens matériels pour aller le faire, ils peuvent le faire. Mais, je pense qu’entre Zagol et Mian qui ont déjà travaillé ensemble, il serait préférable de les amener à s’entendre. Mais si les individus qui poussent à ces bagarres ne sont pas d’accord on ne s’entendra pas. Et pourtant ces individus-là peuvent s’asseoir, se parler et se communiquer. Et c’est possible parce que ce ne sont pas des gens qui sont diamétralement opposés. Même s’il y a quelques petites questions qui les opposent, ce qui est normal dans la société. Mais ça ne justifie pas qu’on mette à mal la vie des individus ou l’école ivoirienne.
Réalisée par j-ci.net