Vingt délégations pour sillonner les 83 directions locales de campagne. C’est le nombre de commandos que la direction nationale de campagne du candidat de l’UDPCI Albert Mabri Toikeusse, a mis en mission, depuis hier. Les premiers responsables de la campagne dans toutes les régions ont reçu, des mains du directeur national de campagne, Alassane Salif N’Diaye, par ailleurs secrétaire général de l’UDPCI, leurs kits. L’occasion était bonne pour Alassane Salif N’Diaye de se prononcer sur l’actualité politique actuelle. Il a dénoncé l’attitude des tenants du pouvoir qui, visiblement, ne veulent pas aller aux élections. «Plus le temps passe sas élections, sans institutions légitimes, on ne nous respecte plus. Cela n’est pas normal pour un pays qui tous les atouts, toutes les potentialités», a-t-il fait savoir. Précisant que c’est pour quoi, «il urge que les élections aient lieu pour que les Ivoiriens se prononcent et donnent un président, pour que les institutions recommencent à fonctionner», afin que la Côte d’Ivoire reprenne sa place dans le concert des Nations. C’est d’ailleurs le message que doivent porter les émissaires de Mabri dans le pays profond. L’implantation dans le petit de l’UDPCI, est la preuve, selon son secrétaire général que ce parti, contrairement à ce que certains veulent faire croire, set un parti national. Pour la circonstance, toute la direction et tous les cadres du parti arc-en-ciel ont effectué le déplacement pour recevoir leur ‘’ feuille de route’’ pour aller à la conquête de l’électorat. Parmi ce parterre de personnalités, l’on notait la présence de Jean Blé Guirao, directeur national de campagne adjoint, ainsi que Mme Céline Dié Bonao, première responsable des femmes de l’UDPCI.
YMA
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