L’Union des nouvelles générations s’est prononcée, le mardi 12 janvier dernier, sur l’affaire des 429.000 inscriptions clandestines du président de la CEI sur la liste électorale.
Le siège de l’Union des nouvelles générations à Daloa a abrité hier une conférence de presse animée par le président Stéphane Kipré. Cette rencontre avec la presse portait sur le cas des 429.000 inscriptions clandestines faites par le président de la CEI, Beugré Mambé, sur la liste provisoire. Pour le président de l’UNG, ces faits entachent gravement la crédibilité de la CEI et trahissent la prise en otage de cette structure par certains partis politiques à travers leurs représentants. L’Union des nouvelles générations, dans une déclaration lue par la vice-présidente Madeleine N’Zi, a réclamé la dissolution de la Commission électorale indépendante. «L’UNG demande la démission de Mambé non pas parce qu’il a introduit 429.000 personnes dans la liste, mais parce qu’il a pris sur lui-même, au-delà de la commission centrale, de l’INS et de la Sagem, de sortir une nouvelle liste. Il a aussi sur lui de décaisser de l’argent pour payer les informaticiens qu’il a recrutés de son propre chef », a expliqué le président Stéphane Kipré. En lieu et place de la CEI de Mambé, l’UNG propose la création d’une nouvelle structure chargée des élections qui retiendra la liste initiale de 6.500.000 enrôlés qu’elle vérifiera à partir de nouvelles procédures de croisement afin de produire une liste électorale provisoire plus crédible. «Avec le comportement de Mambé, nous avons des doutes sur la liste actuelle. On ne sait pas ce qui a été fait au niveau des différents départements. Nous réclamons donc une nouvelle structure qui travaillera sur la base des enrôlés au nombre de 6.500.000 pour sortir une nouvelle liste provisoire et une nouvelle période de contentieux», a dit M. Kipré. Au cours de cette rencontre avec la presse, l’UNG a également souhaité l’intégration du corps préfectoral dans la nouvelle structure qui se chargera de l’organisation des élections. Car, soutient le conférencier, «avec son expérience, le corps préfectoral aura un rôle à jouer qui peut être la supervision du processus». Répondant à une question d’un journaliste sur le soutien du RHDP à Mambé, Stéphane Kipré a fustigé cette attitude des héritiers d’Houphouët Boigny. Parce que pour M. Kipré s’il ne s’était rien passé à la CEI, le Premier ministre n’aurait pas mis en place une commission d’arbitrage. «La mauvaise foi est la chose la mieux partagée en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas parce que quelqu’un est ton représentant qu’il faut forcément le soutenir. On ne peut pas soutenir un fraudeur et demander des élections crédibles. Cela nous montre l’intention frauduleuse du RHDP d’aller aux élections», a-t-il indiqué avant d’ajouter : «C’est le RHDP qui est à la base de cette fraude. C’est le RHDP qui veut gagner les élections de manière frauduleuse en Côte d’Ivoire. C’est le RHDP qui a introduit, dès le début de l’enrôlement, les fraudeurs dans ce processus». Après quoi, Stéphane Kipré a invité les Ivoiriens à veiller sur le processus électoral qui marquera la fin définitive de la crise et le début du développement de la Côte d’Ivoire.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial à Daloa)
Le siège de l’Union des nouvelles générations à Daloa a abrité hier une conférence de presse animée par le président Stéphane Kipré. Cette rencontre avec la presse portait sur le cas des 429.000 inscriptions clandestines faites par le président de la CEI, Beugré Mambé, sur la liste provisoire. Pour le président de l’UNG, ces faits entachent gravement la crédibilité de la CEI et trahissent la prise en otage de cette structure par certains partis politiques à travers leurs représentants. L’Union des nouvelles générations, dans une déclaration lue par la vice-présidente Madeleine N’Zi, a réclamé la dissolution de la Commission électorale indépendante. «L’UNG demande la démission de Mambé non pas parce qu’il a introduit 429.000 personnes dans la liste, mais parce qu’il a pris sur lui-même, au-delà de la commission centrale, de l’INS et de la Sagem, de sortir une nouvelle liste. Il a aussi sur lui de décaisser de l’argent pour payer les informaticiens qu’il a recrutés de son propre chef », a expliqué le président Stéphane Kipré. En lieu et place de la CEI de Mambé, l’UNG propose la création d’une nouvelle structure chargée des élections qui retiendra la liste initiale de 6.500.000 enrôlés qu’elle vérifiera à partir de nouvelles procédures de croisement afin de produire une liste électorale provisoire plus crédible. «Avec le comportement de Mambé, nous avons des doutes sur la liste actuelle. On ne sait pas ce qui a été fait au niveau des différents départements. Nous réclamons donc une nouvelle structure qui travaillera sur la base des enrôlés au nombre de 6.500.000 pour sortir une nouvelle liste provisoire et une nouvelle période de contentieux», a dit M. Kipré. Au cours de cette rencontre avec la presse, l’UNG a également souhaité l’intégration du corps préfectoral dans la nouvelle structure qui se chargera de l’organisation des élections. Car, soutient le conférencier, «avec son expérience, le corps préfectoral aura un rôle à jouer qui peut être la supervision du processus». Répondant à une question d’un journaliste sur le soutien du RHDP à Mambé, Stéphane Kipré a fustigé cette attitude des héritiers d’Houphouët Boigny. Parce que pour M. Kipré s’il ne s’était rien passé à la CEI, le Premier ministre n’aurait pas mis en place une commission d’arbitrage. «La mauvaise foi est la chose la mieux partagée en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas parce que quelqu’un est ton représentant qu’il faut forcément le soutenir. On ne peut pas soutenir un fraudeur et demander des élections crédibles. Cela nous montre l’intention frauduleuse du RHDP d’aller aux élections», a-t-il indiqué avant d’ajouter : «C’est le RHDP qui est à la base de cette fraude. C’est le RHDP qui veut gagner les élections de manière frauduleuse en Côte d’Ivoire. C’est le RHDP qui a introduit, dès le début de l’enrôlement, les fraudeurs dans ce processus». Après quoi, Stéphane Kipré a invité les Ivoiriens à veiller sur le processus électoral qui marquera la fin définitive de la crise et le début du développement de la Côte d’Ivoire.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial à Daloa)