«Chères Mamans, chers papas, chers frères et sœurs, à vous tous qui êtes venus ici, je voudrais que vous sachiez quelque chose : jamais je n’ai inscrit le nom de qui que ce soit en faveur de quelqu’un d’autre sur la liste électorale provisoire. Jamais ! Aujourd’hui, on m’attaque, on me traite de tous les noms. Je ne dirai rien. Si vous arrivez quelque part qu’on m’insulte, qu’on me vilipende, ne dites rien, ne faites surtout pas d’histoires. Priez plutôt Dieu afin qu’il continue de soutenir notre pays. Dieu m’a dit de me taire et qu’il mènera mon combat. J’insiste encore, je n’ai jamais inscrit de façon frauduleuse le nom de quelqu’un sur la liste. D’ailleurs, la technologie mise sur pied ne le permet même pas. Et aussi, vous le savez, l’éducation traditionnelle et religieuse que j’ai reçue ne me permet pas de faire du faux». Ce sont là les propos du Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé. Il les a tenus hier, à sa résidence devant ses parents Atchan venus s’informer sur la situation politique qui fait actuellement l’actualité. Ces populations venues de 60 villages Atchan se sont, en effet, mobilisées pour prendre part à cette rencontre. A côté des chefs de villages, de femmes, de jeunes, l’on a noté la présence de personnalités comme Ernest N’Komo Mobio, Danho Paulin, Akossi Noel Benjo, Beugré Djoman, Jerome koutouan, Yobou Benoit, Elisabeth Adiaboua…
Après les explications du Président de la Commission, qui s’est d’ailleurs soldé par un tonnerre d’applaudissements, Messieurs Aby Germain, Koutouan Jerome et Ernest N’Komo Mobio se sont dits à la fois inquiets pour la sécurité de leur fils mais aussi et surtout déçus du fait que leur fils qui a été décoré pour l’excellent travail réalisé, salué par la communauté internationale pour son honnêteté, soit présenté aujourd’hui par ceux qui l’ont félicité comme étant «l’homme à abattre».
«Que ceux qui l’ont vilipendé, humilié et livré à la vindicte populaire sachent que c’est ne pas à Mambé qu’ils ont causé du tort, mais bien à toute la communauté Ebrié du District d’Abidjan. Nous n’accepterons pas que des enfants qui n’ont même pas encore terminé leurs études, se permettent d’injurier notre fils qui a occupé dans ce pays d’importantes fonctions. Et jamais on a entendu parler mal de lui », ont-ils fait savoir. «Vivement que personne ne touche à un seul cheveu de Mambé, sinon nous ne serons pas contents et nous réagirons» ont-ils insisté.
Service Communication CEI
Après les explications du Président de la Commission, qui s’est d’ailleurs soldé par un tonnerre d’applaudissements, Messieurs Aby Germain, Koutouan Jerome et Ernest N’Komo Mobio se sont dits à la fois inquiets pour la sécurité de leur fils mais aussi et surtout déçus du fait que leur fils qui a été décoré pour l’excellent travail réalisé, salué par la communauté internationale pour son honnêteté, soit présenté aujourd’hui par ceux qui l’ont félicité comme étant «l’homme à abattre».
«Que ceux qui l’ont vilipendé, humilié et livré à la vindicte populaire sachent que c’est ne pas à Mambé qu’ils ont causé du tort, mais bien à toute la communauté Ebrié du District d’Abidjan. Nous n’accepterons pas que des enfants qui n’ont même pas encore terminé leurs études, se permettent d’injurier notre fils qui a occupé dans ce pays d’importantes fonctions. Et jamais on a entendu parler mal de lui », ont-ils fait savoir. «Vivement que personne ne touche à un seul cheveu de Mambé, sinon nous ne serons pas contents et nous réagirons» ont-ils insisté.
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