Hier, face à la presse, la direction nationale de campagne du candidat Laurent Gbagbo a exigé la démission du président de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé.
Le président de la Cei, Robert Beugré Mambé est vraiment dans l`œil du cyclone. Monté hier au créneau pour dénoncer ce qu`il a qualifié de « violation des procédures de traitement des réclamations », le staff de campagne de Laurent Gbagbo a purement et simplement demandé au patron de la Cei de rendre son tablier. « La direction nationale du candidat Laurent Gbagbo demande la démission de M. Beugré Mambé », a d`entrée de jeu indiqué, Alphonse Voho Sahi au nom du collège de conférenciers. Donnant les raisons qui motivent cette exigence, le directeur de cabinet du directeur national de campagne de M. Gbagbo dira : « Nous constatons qu`il n`est plus digne de confiance. Dans le cas d`espèce, M. Mambé a outrepassé les prérogatives de la Cei en matière d`opérations techniques en érigeant l`institution en structure opérationnelle en lieu et place des opérateurs mandatés à cet effet. Quand bien même le scandale a éclaté et que le Premier ministre soit intervenu pour indiquer la voie à suivre pour préserver la crédibilité de la Cei, M. Beugré Mambé a persisté à faire prospérer dans les centres de coordinations les résultats des croisements effectués à sa seule demande alors que ces résultats avaient été rejetés par la commission centrale de la Cei ». Anticipant pour sa part sur l`après Mambé, Sokouri Bohui a, au cours de la même conférence de presse convoquée par Issa Malick Coulibaly, spéculé sur le reformatage de la Cei. « On va entrer dans une série de concertations pour déterminer quelle forme donner à la nouvelle Cei parce que celle qui est en place actuellement ne reflète pas le schéma du gouvernement. Et c`est parce que l`actuelle Cei est dominée par l`opposition que Mambé se comporte ainsi. Nous allons donc équilibrer les choses. Nous venons d`attraper Mambé mais nous ne savons pas ce qu`il a fait avant ça », a confié le directeur de campagne adjoint chargé des questions électorales. Si on en croit M. Sokouri Bohoui, il existe plusieurs moyens de faire partir le président de la Cei. « Le premier acte, c`est de voir ce qui s`est réellement passé et c`est ce que fait le ministre de l`Intérieur. Si les faits sont avérés, la justice tranchera », est-il persuadé d`autant plus que, relativement à l`inamovibilité de Robert Beugré Mambé, il estime que « Les textes sont clairs. Certes les textes disent que le président de la Cei reste en place jusqu`à la proclamation des résultats mais ils ne parlent pas spécifiquement de Mambé », a-t-il laissé entendre.
Marc Dossa
Le président de la Cei, Robert Beugré Mambé est vraiment dans l`œil du cyclone. Monté hier au créneau pour dénoncer ce qu`il a qualifié de « violation des procédures de traitement des réclamations », le staff de campagne de Laurent Gbagbo a purement et simplement demandé au patron de la Cei de rendre son tablier. « La direction nationale du candidat Laurent Gbagbo demande la démission de M. Beugré Mambé », a d`entrée de jeu indiqué, Alphonse Voho Sahi au nom du collège de conférenciers. Donnant les raisons qui motivent cette exigence, le directeur de cabinet du directeur national de campagne de M. Gbagbo dira : « Nous constatons qu`il n`est plus digne de confiance. Dans le cas d`espèce, M. Mambé a outrepassé les prérogatives de la Cei en matière d`opérations techniques en érigeant l`institution en structure opérationnelle en lieu et place des opérateurs mandatés à cet effet. Quand bien même le scandale a éclaté et que le Premier ministre soit intervenu pour indiquer la voie à suivre pour préserver la crédibilité de la Cei, M. Beugré Mambé a persisté à faire prospérer dans les centres de coordinations les résultats des croisements effectués à sa seule demande alors que ces résultats avaient été rejetés par la commission centrale de la Cei ». Anticipant pour sa part sur l`après Mambé, Sokouri Bohui a, au cours de la même conférence de presse convoquée par Issa Malick Coulibaly, spéculé sur le reformatage de la Cei. « On va entrer dans une série de concertations pour déterminer quelle forme donner à la nouvelle Cei parce que celle qui est en place actuellement ne reflète pas le schéma du gouvernement. Et c`est parce que l`actuelle Cei est dominée par l`opposition que Mambé se comporte ainsi. Nous allons donc équilibrer les choses. Nous venons d`attraper Mambé mais nous ne savons pas ce qu`il a fait avant ça », a confié le directeur de campagne adjoint chargé des questions électorales. Si on en croit M. Sokouri Bohoui, il existe plusieurs moyens de faire partir le président de la Cei. « Le premier acte, c`est de voir ce qui s`est réellement passé et c`est ce que fait le ministre de l`Intérieur. Si les faits sont avérés, la justice tranchera », est-il persuadé d`autant plus que, relativement à l`inamovibilité de Robert Beugré Mambé, il estime que « Les textes sont clairs. Certes les textes disent que le président de la Cei reste en place jusqu`à la proclamation des résultats mais ils ne parlent pas spécifiquement de Mambé », a-t-il laissé entendre.
Marc Dossa