Beugré Mambé, le président de la Cei était hier, face à la presse au siège de l'Institution pour justifier son acte qui entrave dangereusement le processus électoral.
"Cette campagne engagée contre la Cei et son président crée des malaises. " Hier au siège de la Cei qu'il dirige, Beugré Mambé n'avait pas la mine des grands jours. Normal quand on sait " le malaise " qu'il a créé délibérément. Face à la presse qu'il a convoquée pour se justifier, l'homme a versé dans la défiance à l'autorité de l'Etat, qui a saisi le Procureur de la République pour faire la lumière sur cette affaire d'inscription frauduleuse de 429 mille personnes sur la liste électorale. Il a donc réduit l'Etat au ministère de l'intérieur que dirige Tagro Désiré, " Je ne démissionnerai pas. La Cei n'est pas sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Les gens politisent le débat. Il faut qu'on apprenne à se respecter ". Menace le Président de la Cei. Il refuse de rendre le tablier parce qu'il réfute de bout en bout, tout ce qui lui est reproché dans ces jours. Comme il le dit, il a été élu par des partis politiques. Et il va même plus loin dans sa tentative de narguer l'Etat. L'homme veut à son tour, donner une coloration politique à cette décision de l'Etat. " Il semble, dit-il, que déjà ou les conclusions de cette enquête sont connues ". Dans cette affaire, le président de la Cei crie déjà au complot comme on sait bien le faire dans ce pays. Il voit des adversaires partout et qui développeraient un appétit sans limite pour son poste. " C'est un complot contre moi. Depuis que je suis à ce poste, il y a des gens qui manœuvrent contre moi. Ma place ici ne plaît pas à tout le monde. " Se plaît à dire le président de la Cei. Il y voit un complot parce que pour lui, cette affaire a été évoquée au dernier Cpc à Ouaga. Elle a été évoquée dans quel cadre ? Mambé souffle le chaud et le froid. " Le Cd dont on parle n'existe pas. Aucune liste définitive n'a été établie. La Cei a le droit d'avoir des informations pour comprendre l'enrôlement. Les informaticiens dont on parle sont très sérieux. Ils n'ont pas triché. " Se défend-il. Mambé se dit donc prêt à demander que l'Onu se saisisse du dossier. Bien entendu, parce qu'il fait partie des Ivoiriens qui n'ont aucune confiance aux Institutions de l'Etat. En attendant, Mambé demande pardon aux Ivoiriens et surtout aux parents des différents commissaires de la Cei. Il leur demande d'accepter ce pardon pour toutes les incompréhensions que cette affaire a pu causer. En attendant, il veut ouvrir une enquête interne pour voir d'où vient la fuite. Peut-être qu'il veut “couper” des têtes là-bas.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
"Cette campagne engagée contre la Cei et son président crée des malaises. " Hier au siège de la Cei qu'il dirige, Beugré Mambé n'avait pas la mine des grands jours. Normal quand on sait " le malaise " qu'il a créé délibérément. Face à la presse qu'il a convoquée pour se justifier, l'homme a versé dans la défiance à l'autorité de l'Etat, qui a saisi le Procureur de la République pour faire la lumière sur cette affaire d'inscription frauduleuse de 429 mille personnes sur la liste électorale. Il a donc réduit l'Etat au ministère de l'intérieur que dirige Tagro Désiré, " Je ne démissionnerai pas. La Cei n'est pas sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Les gens politisent le débat. Il faut qu'on apprenne à se respecter ". Menace le Président de la Cei. Il refuse de rendre le tablier parce qu'il réfute de bout en bout, tout ce qui lui est reproché dans ces jours. Comme il le dit, il a été élu par des partis politiques. Et il va même plus loin dans sa tentative de narguer l'Etat. L'homme veut à son tour, donner une coloration politique à cette décision de l'Etat. " Il semble, dit-il, que déjà ou les conclusions de cette enquête sont connues ". Dans cette affaire, le président de la Cei crie déjà au complot comme on sait bien le faire dans ce pays. Il voit des adversaires partout et qui développeraient un appétit sans limite pour son poste. " C'est un complot contre moi. Depuis que je suis à ce poste, il y a des gens qui manœuvrent contre moi. Ma place ici ne plaît pas à tout le monde. " Se plaît à dire le président de la Cei. Il y voit un complot parce que pour lui, cette affaire a été évoquée au dernier Cpc à Ouaga. Elle a été évoquée dans quel cadre ? Mambé souffle le chaud et le froid. " Le Cd dont on parle n'existe pas. Aucune liste définitive n'a été établie. La Cei a le droit d'avoir des informations pour comprendre l'enrôlement. Les informaticiens dont on parle sont très sérieux. Ils n'ont pas triché. " Se défend-il. Mambé se dit donc prêt à demander que l'Onu se saisisse du dossier. Bien entendu, parce qu'il fait partie des Ivoiriens qui n'ont aucune confiance aux Institutions de l'Etat. En attendant, Mambé demande pardon aux Ivoiriens et surtout aux parents des différents commissaires de la Cei. Il leur demande d'accepter ce pardon pour toutes les incompréhensions que cette affaire a pu causer. En attendant, il veut ouvrir une enquête interne pour voir d'où vient la fuite. Peut-être qu'il veut “couper” des têtes là-bas.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr