Accusé, insulté, vilipendé, dénigré, depuis une semaine, la tête du président de la Cei est mise à prix par le camp présidentiel. Hier, Beugré Mambé qui n'est pas un coutumier des conférences de presse a été obligé de sortir de sa réserve pour répondre aux accusations de fraude relevées contre lui. "Jamais, je n'ai inscrit le nom d'une seule personne sur la liste électorale. Tout président de la Cei que je suis, je n'ai ni le pouvoir ni la possibilité de le faire. Tous ceux qui connaissent nos procédures de travail savent que ce que je dis est vrai. Et d'ailleurs, les inscriptions sur la liste électorale définitive n'ont pas encore commencé" a déclaré le président Mambé avant de préciser les circonstances et les raisons qui l'ont amené à faire des croisements sans la Sagem et l'Ins "En tant que responsable de l'opération, notre rôle est de chercher des réponses à certaines situations, faire des projections. Nous avons fait un travail interne pour notre propre gouverne, pour essayer de voir s'il était possible de clarifier le statut de certaines personnes parmi les 1,033" poursuit Mambé qui affirme au passage que le Chef de l'Etat a été tenu informé de l'existence du fameux cd, de même que le Cpc.
Pour tout dire, le président de la Cei n'a rien à cacher, c'est pourquoi il sollicite un arbitrage neutre, celui des Nations Unies qu'il invite à venir investiguer à la Cei à l'effet d'établir si oui ou non des inscriptions ont eu frauduleusement lieu sur la liste électorale. Le président de la Cei a pris cette décision parce que l'une des missions de l'Onuci est justement de certifier le processus électoral en cours. Si donc un problème se pose sur un quelconque segment du processus, il n'y a pas plus neutre que l'Onuci pour enquêter et rétablir la vérité.
Le président de la Cei a aussi été formel, il ne démissionnera pas. Il ne se soumettra pas non plus à l'enquête de Tagro. Il l'a signifié en des termes empreints de courtoisie mais très clairement et de façon ferme. M. Beugré Mambé n'en veut pas à tous ceux qui le dénigrent et le calomnient à longueur de journée. Il estime que c'est parce qu'ils ne le connaissent pas. Il a même déclaré qu'il priait pour eux. En tout état de cause, le président de la Cei continue sa mission, dit-il, avec le soutien du chef de l'Etat, du Premier ministre et du Facilitateur.
Akwaba Saint Clair
Pour tout dire, le président de la Cei n'a rien à cacher, c'est pourquoi il sollicite un arbitrage neutre, celui des Nations Unies qu'il invite à venir investiguer à la Cei à l'effet d'établir si oui ou non des inscriptions ont eu frauduleusement lieu sur la liste électorale. Le président de la Cei a pris cette décision parce que l'une des missions de l'Onuci est justement de certifier le processus électoral en cours. Si donc un problème se pose sur un quelconque segment du processus, il n'y a pas plus neutre que l'Onuci pour enquêter et rétablir la vérité.
Le président de la Cei a aussi été formel, il ne démissionnera pas. Il ne se soumettra pas non plus à l'enquête de Tagro. Il l'a signifié en des termes empreints de courtoisie mais très clairement et de façon ferme. M. Beugré Mambé n'en veut pas à tous ceux qui le dénigrent et le calomnient à longueur de journée. Il estime que c'est parce qu'ils ne le connaissent pas. Il a même déclaré qu'il priait pour eux. En tout état de cause, le président de la Cei continue sa mission, dit-il, avec le soutien du chef de l'Etat, du Premier ministre et du Facilitateur.
Akwaba Saint Clair