La polémique autour de la culpabilité du président de la Commission électorale indépendante (Cei), Beugré Mambé, dans la tentative d'inscription frauduleuse de 429.000 personnes sur la liste électorale définitive, a fait monter les femmes du Rassemblement des républicains (Rdr) au créneau. Dans une déclaration, Touré Aya Virginie, présidente des femmes du parti d'Alassane Ouattara, a apporté le soutien de son organisation au président de la Cei. Elle entend, à partir de cet appui, mettre en déroute « les velléités de remise en cause du processus électoral par le chef de l'Etat et ses partisans ». Selon Mme Touré, la colère du camp présidentiel n'est « qu'une tempête dans un verre d'eau ». Car, « même si le président de la Cei en avait la volonté (inscrire les personnes sur la liste définitive), cela n'était pas techniquement possible sans l'intervention de la Sagem et de l'Ins (Institut national de la statistique) ». C'est pourquoi, les ''Amazones d'Ado'' exigent le respect du calendrier électoral du dernier Cpc (Cadre permanent de concertation) et demandent la fin de la période du contentieux. Elles réclament une date précise pour le premier tour de l'élection présidentielle. Les Amazones disent être « mobilisées pour répondre énergiquement à toutes les tentatives de sabotage du processus électoral en cours ».
Sanou Amadou (stagiaire)
Sanou Amadou (stagiaire)