Un traitement tendancieux de l’information doublé d’une volonté manifeste de créer la confusion voire la suspicion dans les esprits. Hier, des confrères proches du camp présidentiel ont barré leur « Une » avec un titre tendancieux : Fraude sur la liste électorale ; Bictogo Adama : « Le Fpi a raison ». A la lecture de l’interview que le DRC d’ADO a accordée à la radio Onuci-Fm, l’on se rend compte que ses propos ont été manipilés certainement, à des fins politiciennes. En vérité, le FPI est à la recherche de voix autorisées pour soutenir ses manœuvres dilatoires contre la CEI et son président, Beugré Mambé. Alors, le moindre propos d’un responsable est détourné à souhait. A la question du confrère de la radio onusienne de savoir ce qu’il pensait des craintes du FPI par rapport au problème des 429.000 électeurs litigieux, Bictogo a dit ceci : « Le FPI a raison d’avoir des craintes et ces craintes sont légitimes. C’est légitime que d’une information, des inquiétudes se développent. C’est pour cela que le FPI doit se rapprocher du Premier ministre pour se rassurer que le mode opératoire que les 429 000 n’ont jamais été reversés dans la liste électorale. C’est leur droit de s’assurer que les 429 000 n’ont pas été reversés dans le fichier électoral. Pour moi, la démarche du FPI doit être de se rapprocher du Premier ministre pour obtenir un gage sur le reversement ou pas des 429 000 dans le fichier électoral ». Ce qui a intéressé les confrères, c’est le bout de phrase « le FPI a raison ». En vérité, le parti frontiste a tiré dans l’eau, parce que, dans la même interview, Bictogo a été catégorique sur la question d’auditer la liste électorale de 5.300.000 électeurs. « On ne peut pas comme le demande Affi N’guessan auditer le fichier électoral pour la simple raison que celui-ci a fait l’objet de validation de la part des structures en charge c'est-à-dire Sagem et l’INS » a-t-il rappelé. Avant d’ajouter que « les 5 millions trois cent mille électeurs qui ont été transmis à la CEI sont le fait de la Sagem et de l’INS et ont fait l’objet d’un procès verbal signé par les deux structures, donc il ne s’agit pas ici de revenir sur les 5 millions trois cent mille ».
IBK
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