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Politique Publié le mardi 19 janvier 2010 | Notre Heure

Prétendue fraude à la CEI : Une coalition d’ONG manifeste son soutien à l’APO

La tension est montée d’un cran depuis les accusations de fraude contre le président de la Commission électorale indépendante (CEI). Les menaces ont fusé de toute part. Les uns, demandant la démission du président de la CEI, avaient annoncé des manifestations à cet effet, quand les autres menaçaient de prendre la rue pour apporter leur soutien à Robert Beugré Mambé et à l’accord politique de Ouagadougou (APO). C’est l’alliance pour le changement (APC), présidé par Alphonse Soro qui a ouvert le bal des manifestations. Hier, plus d’une centaine de jeunes gens sont arrivés en effet, à bord de cars, au siège de la facilitation au Plateau. Objectif, rencontrer Bouréïma Badini, le représentant de facilitateur burkinabé dans la crise ivoirienne, le Président Blaise Compaoré. Il s’agissait pour Alphonse Soro et ses hommes, d’organiser un sit-in, et de remettre une motion au représentant du Facilitateur. Le sit-in n’a pu être effectif, puisque la police, avec à sa tête le chef du district, a empêché cette manifestation pacifique, estimant que les bureaux du représentant du facilitateur, contigus au boulevard lagunaire, étaient mal placés pour abriter une telle cérémonie. Le responsable de la police a également évoqué le décret d’interdiction des manifestations publiques dans les endroits ouverts. Toutefois, une délégation de l’APC conduite par son président, a pu avoir accès aux bureaux de M. Badini. Empêché, celui-ci n’a pu rencontrer les manifestants. C’est son conseiller juridique, Jean Emile Somba qui a reçu la déclaration de l’APC, promettant que celle-ci parviendrait aux mains de « qui de droit ». Non sans demander à toutes les parties ivoiriennes de travailler au maintien de la paix et de la sérénité.

Pour Alphonse Soro, « les accusations non fondées » contre Mambé ne sont que des paravents pour atteindre un objectif bien précis. Celui de « discréditer l’institution électorale et de remettre en cause l’accord politique de Ouagadougou ». Selon lui, il est hors de question de laisser mourir cet accord, eu égard aux services que celui-ci a rendus à la Côte d’Ivoire depuis sa signature. L’APC, tenant compte des déclarations enflammées, condamne les manœuvres politiciennes avec les propos du ministre de l’Intérieur Désiré Tagro, appelle le facilitateur à la vigilance et demande la tenue avant la fin de cette semaine, d’une rencontre du cadre permanent de concertation (CPC) exclusivement consacré à cette question.

O. A. K.
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