Mercredi, c’était Kouadio Konan Bertin dit KKB qui ouvrait le bal des manifestations. Les jeunes du PDCI marchaient vers la maison de la télévision nationale pour disent-ils, remettre une motion de protestation au directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), accusé de favoriser la Mouvance présidentielle au détriment des partis d’opposition, dans la couverture des activités politiques. La manifestation a été empêchée, et KKB a été molesté par les Forces de l’ordre. Hier lundi, les jeunes de l’Alliance pour le changement (APC) ont tenté d’organiser un sit-in devant les bureaux de Bouréïma Badini, représentant du facilitateur burkinabé, sans y parvenir. Néanmoins, Alphonse Soro a déposé une motion pour soutenir l’accord politique de Ouagadougou, mais également pour protester contre les agissements des proches du camp présidentiel. Au même moment, les femmes de la société civile manifestaient devant le siège de la Commission électorale indépendante, pour dire leur soutien au président de cette institution. Mais cette fois, la Fédération des associations et ONG féminines pour les élections en Côte d’Ivoire (Faoci) n’a pas été empêchée de se réunir.
Les leaders religieux quant à eux, écoutent. Samedi, ils étaient chez le Premier ministre. Dimanche, durant 2 heures 30 minutes, ils ont écouté Mambé et ses collaborateurs à la CEI. « Nous écoutons et nous continuons d’écouter », a déclaré l’Archevêque d’Abidjan, Monseigneur Jean Pierre Kutwa. « Par la grâce de Dieu, cette crise trouvera un règlement pacifique », a espéré le leader religieux.
O.A.K.
Les leaders religieux quant à eux, écoutent. Samedi, ils étaient chez le Premier ministre. Dimanche, durant 2 heures 30 minutes, ils ont écouté Mambé et ses collaborateurs à la CEI. « Nous écoutons et nous continuons d’écouter », a déclaré l’Archevêque d’Abidjan, Monseigneur Jean Pierre Kutwa. « Par la grâce de Dieu, cette crise trouvera un règlement pacifique », a espéré le leader religieux.
O.A.K.