Hier au Conseil Economique et Social au Plateau, des journalistes de la presse nationale ont été rabroués par des chefs traditionnels. Ces derniers entendaient prendre position dans l’affaire de la fraude à la CEI et ainsi apporter leur soutien à Beugré Mambé. Celui qui devrait être certainement le porte-parole des chefs Atchans s’est montré discourtois envers les journalistes arrivés sur les lieux de la cérémonie. « Vous là, c’est qui ?» a-t-il lancé. Etonné par cet accueil discourtois, pour toute réponse, l’un des confères a dit « Bonjour monsieur… ». Sans même chercher à se racheter, l’indélicat chef traditionnel a poursuivit en termes « Sortez, on n’a pas besoin de journalistes ici, allez sortez… ». Sans insistez, les journalistes ont quitté la salle. Quelques secondes après, l’un des participants vient s’excuser auprès d’eux. Comprenant sans doute que son pair « avait déraillé ». C’est le droit le plus absolu pour des personnes qui organisent une cérémonie de ne pas convier la presse. Mais quand des hommes de médias vont à l’information, et qu’au dernier moment pour une raison ou pour une autre, on ne veut plus d’eux, il y a une façon de le dire. Peut-être que ce chef traditionnel fait partie de ceux qui soutiennent vaille que vaille Beugré Mambé. Sinon de quoi a-t-il peur, qu’à-t-il à se reprocher ? En tout cas, son attitude est bien malheureuse. Dire que c’est un chef traditionnel. Dommage pour ses administrés.
Aristide Otré
Aristide Otré