Mr le Vice-président comment se porte la CEI-USA?
La CEI-USA se porte bien, à part quelques problèmes d`ordre sectaire qui animent certains de nos collègues, comme le Président Touré Mamadou qui vient de faire publier une motion de soutien à Mr Beugré Mambé sur le net. Sans l`avis des membres de son bureau, il fait des sorties de marionnette qu`il endosse malheureusement avec son titre de président de CEI locale. Je profite de cette occasion pour demander la démission de tous ces présidents de CEI locales qui ont fait cette motion partisane qui va contre la déontologie de la structure que nous représentons.
Comment pouvez-vous expliquer que sur plus de 50 000 ivoiriens résidant aux USA, seulement 4000 ont pu se faire enrôler?
Nous n’avons pu enrôler seulement 4000 ivoiriens aux USA parce que les bases avaient été faussées dès le départ. ``Thô tchien nâ sokoman dala`` comme le chantait Feu Mamadou Doumbia. Plusieurs raisons peuvent expliquer le fait que 8% seulement des Ivoiriens aient pu participer à l’enrôlement. La CEI centrale a pris les ivoiriens au dépourvu en exigeant une copie originale de l’extrait de l`acte de naissance comme la seule pièce requise pour se faire enrôler. Il y avait très peu de centres d’enrôlement (soit 4 centres) dans un grand pays comme les USA. Les grands états comme le Texas, le Michigan, l’Illinois, pour ne citer que ceux-là n’avaient aucun centre d’enrôlement. Vous conviendrez avec nous, qu’ à cause de l’étendue du pays, qu’il ne serait pas permis à tous les Ivoiriens d’aller se faire enrôler. Les coûts à défrayer seraient dispendieux pour que chaque Ivoirien puisse voir son nom sur la liste. Est-ce de façon délibérée que la CEI a agi de la sorte, avec tout ce que nous savons comme les dépenses encourues par les contribuables ivoiriens? Avec un petit nombre d’inscrits, pour notre part, il ne semble pas y avoir une réelle volonté de communication ni de sensibilisation de la part de la CIE et de ses agents en mission en vue d’une participation massive de la diaspora ivoirienne au processus électoral. En fait, beaucoup d’ivoiriens n’avaient pas en leur possession les originaux de la pièce exigée, du fait d’une période d’absence prolongée du pays. La CEI centrale ne semble pas avoir fait une nette évaluation de la situation et nous croyons que de la s‘inscrivent les limites de l’enrôlement en Amérique du Nord.
Le temps alloué pour les réclamations étant passé comment se fait-il que la CEI-USA continue le traitement des contentieux et prévoit les expédiés le lundi 25 janvier? Pourquoi autant de retard?
Nous avons accusé un retard à cause du centre d’Atlanta qui n`a commencé le traitement du contentieux que le Mardi 5 Janvier 2010. La liste électorale provisoire d`Atlanta a été délivrée à l`Ambassade de Côte D`Ivoire à Washington, DC sous le même pli que celle du centre de Los Angeles. Il a fallu que nos commissaires de Los Angeles nous signalent la présence de listes de personnes enrôlées à Atlanta dans le colis qu`ils ont reçu pour que ladite liste soit retournée à Atlanta, avec un retard d`un mois. Ensuite il nous fallait un commissaire volontaire avec un peu de moyens pour aller en mission à Atlanta. Nous attendons donc le retour de ce commissaire, ce Lundi 18 Janvier 2010 afin de siéger, de traiter ces cas et de faire nos rapports de fin d`activité.
Que pensez-vous de la crise qui secoue la CEI-CENTRALE en ce moment? Je voudrais parler des allégations de fraude que l’on surnomme désormais « l’affaire des 429 000 sur CD ».
Concernant la crise relative au CD des 429000 cas de fraude à la CEI centrale, il faut garder le calme et demander une enquête locale et non internationale voire onusienne comme le demande Mr Beugré Mambé. Aussi, il faut attendre d’avoir toutes les preuves afin de traduire en justice toute personne impliquée comme le stipulent les textes de la CEI. La Côte D`Ivoire est souveraine et doit pouvoir trouver solution à ses problèmes ou faire recours aux organisations sous-régionales comme la CEDEAO et non à l`ONU qui, aujourd`hui, est dépassée par la taille des problèmes de ce monde.
L’un des superviseurs de la CEI-USA, Le Vice-président Mr Gomis est la deuxième personnalité après Le Président Beugré Mambé a être accusée. Quels sont vos impressions?
Quant à Mr Gomis, j`ai eu à le côtoyer pendant la période de l`enrôlement à Washington, DC en Juin 2009. Il affiche de la personnalité mais malheureusement, il travaille dans le faux pour ses mandants sans aucune dignité. La dignité se mesure par la différence entre ce que l`on dit et ce que l`on fait. Mr Gomis peut vous promettre le jour et vous tendre la nuit. Le jour du vote pour la présidence de la CEI-USA, Il nous a imposé et fait accepté que "consensus était synonyme d’unanimité, juste pour que par le vote, le candidat du RHDP puisse être élu et lui servir de marionnette, pour accomplir tous ses desseins.
Comme exemple, il a ouvert un centre d`enrôlement illicite à Harlem, NY pour y faire enrôler du bétail électoral, avec la complicité de Touré Mamadou, l’actuel président de la CEI locale aux USA. Nous avons avisé et Dieu merci ce centre n`a pas été retenu pour les contentieux. Alors mes impressions sur Mr Gomis ne sont pas bonnes. Cependant, j`ose espérer qu`il va se ressaisir et travailler dans la transparence, la justice et l`équité afin de faire partie de l`Histoire de notre Pays.
Suite à ces accusations ne pensez-vous pas que l’impartialité, la transparence que prônent la CEI et la crédibilité de celle-ci sont remises en cause?
La CEI, dans sa formule actuelle, ne peut être crédible. C`est un produit hybride offert par les accords de Marcoussis. Nous l`avions accepté parce que dans le feu de l`action de la crise, il fallait faire des compromis pour un lendemain meilleur. Maintenant que nous savons qui est qui et qui a fait quoi et le pourquoi de cette crise, je pense qu`il faut penser à une CEI plus autonome, qu`à une CEI équilibrée. L’institution serait autonome si elle a à la tète une personnalité reconnue chez nous, par tous, pour son impartialité. Bien que les parties signataires des accords de Linas Marcoussis soient membres de l’institution, il fallait se garder de confier la direction au représentant d’un parti politique. Nous croyons qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Rappelons-nous du mois d’octobre 2000 lors des élections présidentielles chez nous. Nous avons une référence en termes d’impartialité. Cette référence nous pouvons nous en servir en vue de sortir de la crise actuelle où les reports des élections font légions depuis 2005. La transparence et de l’impartialité semblent être les seuls gages de succès pour une sortie de crise dans la quiétude. Pour nous, conserver un membre d’un parti politique à la tête de la CEI, serait refuser d’aller à la paix. Garder la direction actuelle, serait, à défaut d’un chien de chasse, aller à la chasse avec un cabri. Imaginez-vous tous les dangers que vous courez avec un cabri à la place d’un chien.
En tant que citoyen ivoirien et ensuite membre d’une CEI-locale, quelles solutions préconisez-vous pour remédier à tout cela?
Comme solution, il faut accepter les résultats acquis, les passer au scanner, extraire ceux qui ne doivent pas être sur les listes et prendre le temps de
Faire un enrôlement de proximité pour ceux qui n`ont pas pu se faire inscrire.
Étant donnée que plus de la moitié de la population ivoirienne n’a pas eu la chance de s’enrôler, donnons nous deux autres mois de sensibilisation, et un mois pour un enrôlement de rattrapage, à l`intérieur du pays comme à l`extérieur au travers de nos ambassades.
Comment verrez-vous l’arrivée de Mr. Honoré Guié à la tête de la CEI ou la mise sous tutelle de celle-ci par la Primature?
Oui, Mr Honoré Guié a fait preuve impartialité avec la CEI de 2000. Il fait notre fierté. Justement c’est de lui que je faisais allusion lorsque j’ai parlé de référence d’impartialité chez nous. Je ne sais pas s`il est encore disponible pour une telle tâche. Mais ce qui est certain est que, les gens comme Mr Honoré Guié, il y en a encore en Côte d`ivoire. Des gens capables de diriger la CEI dans la transparence, avec équité et sans partisannerie. Il faut faire un appel d`offre et demander au peuple ivoirien de rendre témoignage de tous les postulants et retenir le plus intègre.
Quel message lancez-vous à la diaspora ivoirienne des États-Unis d’Amérique?
Mon message à la Diaspora ivoirienne est que chacun de nous se dise qu`un
Jour, nous repartirons bâtir notre pays avec nos expériences et le « know how » d’ici. Cependant, nous devons pouvoir faire la part des choses en prenant avec nous la crème de ce qui se fait ici et laisser sur place les mauvaises habitudes de corruption. Ici aux USA, le drapeau est le symbole de la nation. Il est planté dans le cœur de tous les américains de naissance et d’adoption. Chez nous encore aujourd’hui, on peut se demander ce que cela prendrait pour que nos couleurs soient plantées dans le cœur des natifs Ivoiriens et d’adoption pour ne pas connaitre des ratées comme les causes de la crise actuelle. Les autres vont toujours nous pousser à l’erreur; mais notre émancipation et le bien être de nos populations ne dépendront que de notre bonne volonté collective de bâtir ensemble une nation prospère. Que le seigneur nous aide!
Interview réalisée par Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa.
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Droit de Réponse de M. Clément NABO, Vice Président de la CEI-USA.
Dans votre publication du mardi 19 janvier 2010, il est apparu une interview de Monsieur OULOU Michel, s’étant présenté comme « Vice Président de la CEI-USA ». Devant la gravité d’une telle usurpation et la nature des propos tenus, je vous soumets le droit de réponse qui suit en ma qualité de Vice Président en fonction et membre du Bureau de la CEL-USA, pour faire des éclaircissements et vous serais gré de bien vouloir le publier conformément aux exigences usuelles en la matière.
Je voudrais, pour commencer, demander gentiment à Monsieur OULOU Michel d’arrêter de s’arroger des titres qu’il n’a pas. N’étant ni membre de Commission Locale ici aux États Unis, encore moins Vice Président, il devrait, honnêteté intellectuelle oblige, cesser de faire des sorties hasardeuses, tantôt en qualité de Président, tantôt en tant que 1er Vice Président ou parfois Vice Président de la CEL-USA. C’est une pure usurpation de titre et cela mérite un emprisonnement ferme.
Qu’il me plaise de rappeler au Sieur OULOU Michel que la CEI est une autorité administrative ayant pour chef Monsieur Robert Beugré Mambé. Une démarche qui consiste à être solidaire de son chef et à lui apporter son soutien au moment où il a besoin d’entendre notre opinion, ne pose en rien la problématique du droit de réserve à qui que ce soit. Les CEL en tant que représentations locales de la CEI jouent sensiblement le même rôle et se reconnaissent pour tutelle la CEI centrale. C’est en cela que la motion de soutien des Présidents des CEI locales à l’étranger à l’effet de manifester leur solidarité à leur chef parait à mes yeux un acte d’union et de discipline. Car, ce n’est que dans la discipline que peut se bâtir un pays fort et non dans le désordre comme l’affectionne si bien OULOU Michel.
Eh bien, la CEL-USA se porte très bien et son Président Touré Mamadou, avant de signer la motion de soutien en question, a bel et bien eu la caution des membres de son bureau à savoir, M. Clément NABO, Vice Président, M. Emmanuel AGO, Vice Président, Mme Maguate Komenan, Secrétaire Permanente, M. Touré Mohamed Lamine, Secrétaire Permanent Adjoint, Mme Georgette Kouemi, Trésorière Générale, M. Doumbia Mamadou, Conseiller pour ne citer que ceux là.
Mais la CEL-USA se serait beaucoup mieux portée si elle n’avait pas eu le malheur d’avoir entretenu en son sein lors de sa première session, le nommé OULOU Michel, se faisant passer pour le représentant du Président de la République, après avoir traficoté le mandat de ladite institution et qui n’a fait que poser des actes de nature à mettre l’opprobre sur tous, n’ayant fait que du faux et usage de faux.
OULOU Michel n’est rien d’autre qu’un usurpateur-falsificateur qui a été démasqué par sa propre famille politique et viré illico presto. Il a été remplacé par un vrai commissaire, le Vice Président Delmas Irigalé, régulièrement installé par M. Charles Druid et qui siège depuis lors avec un mandat régulier dûment signé et daté et qui bénéficiera pleinement des avantages liés a sa fonction.
Les sorties hasardeuses de Monsieur OULOU Michel ressemblent fort bien à des réactions d’un individu en perte de vitesse et qui se débat pour se réhabiliter.
Voici quelques forfaitures de ce personnage de moralité douteuse, qui base sa technique sur la tromperie et qui agit aisément dans le désordre.
Au moment du payement des commissaires à la fin de la première session à laquelle il a pris part de façon frauduleuse, Monsieur OULOU Michel, par une technique que lui seul maîtrise, a réussi à falsifier la liste des commissaires régulièrement mandatés pour faire payer à des personnes non membre de la Commission, des revenus auxquels elles n’avaient pas droit.
C’est encore Monsieur OULOU Michel qui a fabriqué de faux mandats de représentation au nom du Ministère de la Défense et du Ministère de l’Économie et des Finances pour tromper la vigilance des commissaires et permettre à ses acolytes de siéger lors de la deuxième session.
Le même OULOU Michel, pour accomplir ses sales besognes, a pu frauduleusement et sans aucune gène utiliser les armoiries des institutions de la République avec les signatures de leurs premiers responsables, notamment les Ministres Amani N’guessan et Charles Diby. C’est grave et même très grave.
Je voudrais ici, louer la hauteur d’esprit du Président Touré Mamadou qui s’est gardé, malgré l’insistance de certains membres du Bureau, de le traduire devant les tribunaux américains.
Monsieur OULOU Michel est très mal placé pour parler de dignité, de fraude et pour dire des responsables de la CEI qu’ils travaillent dans le faux.
S’il est en quête de publicité pour espérer la réhabilitation au sein de sa famille politique, qu’il utilise un canal autre que celui de la CEI-USA.
Je suis d’accord avec lui que les Ivoiriens de la diaspora doivent apporter leur expérience et le « Know how » pour faire de notre pays, la Côte d’Ivoire, une nation prospère. C’est ce à quoi nous nous attelons en donnant le maximum de nous même pour dignement représenter les institutions de la république dont la gestion nous est confiée ici à des degrés divers. Et pour que notre cœur arrive à battre aux couleurs du drapeau de notre pays, comme les Américains qu’il cite, nous devons d’abord commencer par respecter nos institutions, à cultiver la discipline et le respect de la hiérarchie. Respecter son chef est un acte de civisme.
Mais, je ne crois vraiment pas que Monsieur OULOU Michel fasse partie de la crème de la diaspora à laquelle il fait allusion au regard de tous les actes qu’il n’a cessé de poser.
La CEI est une institution respectable qui a fait et qui continue de faire du bon travail. Son expertise est même sollicitée au delà des frontières de notre pays.
C’est pour cela que les leaders des CEL de l’étranger ont spontanément et conjointement exprimé leur soutien à la Commission Centrale et à son Président, l’Honorable Beugré MAMBÉ.
La CEL-USA tient à retirer toute crédibilité institutionnelle aux propos du Sieur OULOU Michel et le met en garde contre toute usurpation future à l’égard de la structure. De telles forfaitures ne s’auraient être tolérées désormais et l’exposeront inévitablement à une poursuite pénale.
M. Clément G. Nabo
Vice Président, CEL-USA
Washington, D.C. USA
La CEI-USA se porte bien, à part quelques problèmes d`ordre sectaire qui animent certains de nos collègues, comme le Président Touré Mamadou qui vient de faire publier une motion de soutien à Mr Beugré Mambé sur le net. Sans l`avis des membres de son bureau, il fait des sorties de marionnette qu`il endosse malheureusement avec son titre de président de CEI locale. Je profite de cette occasion pour demander la démission de tous ces présidents de CEI locales qui ont fait cette motion partisane qui va contre la déontologie de la structure que nous représentons.
Comment pouvez-vous expliquer que sur plus de 50 000 ivoiriens résidant aux USA, seulement 4000 ont pu se faire enrôler?
Nous n’avons pu enrôler seulement 4000 ivoiriens aux USA parce que les bases avaient été faussées dès le départ. ``Thô tchien nâ sokoman dala`` comme le chantait Feu Mamadou Doumbia. Plusieurs raisons peuvent expliquer le fait que 8% seulement des Ivoiriens aient pu participer à l’enrôlement. La CEI centrale a pris les ivoiriens au dépourvu en exigeant une copie originale de l’extrait de l`acte de naissance comme la seule pièce requise pour se faire enrôler. Il y avait très peu de centres d’enrôlement (soit 4 centres) dans un grand pays comme les USA. Les grands états comme le Texas, le Michigan, l’Illinois, pour ne citer que ceux-là n’avaient aucun centre d’enrôlement. Vous conviendrez avec nous, qu’ à cause de l’étendue du pays, qu’il ne serait pas permis à tous les Ivoiriens d’aller se faire enrôler. Les coûts à défrayer seraient dispendieux pour que chaque Ivoirien puisse voir son nom sur la liste. Est-ce de façon délibérée que la CEI a agi de la sorte, avec tout ce que nous savons comme les dépenses encourues par les contribuables ivoiriens? Avec un petit nombre d’inscrits, pour notre part, il ne semble pas y avoir une réelle volonté de communication ni de sensibilisation de la part de la CIE et de ses agents en mission en vue d’une participation massive de la diaspora ivoirienne au processus électoral. En fait, beaucoup d’ivoiriens n’avaient pas en leur possession les originaux de la pièce exigée, du fait d’une période d’absence prolongée du pays. La CEI centrale ne semble pas avoir fait une nette évaluation de la situation et nous croyons que de la s‘inscrivent les limites de l’enrôlement en Amérique du Nord.
Le temps alloué pour les réclamations étant passé comment se fait-il que la CEI-USA continue le traitement des contentieux et prévoit les expédiés le lundi 25 janvier? Pourquoi autant de retard?
Nous avons accusé un retard à cause du centre d’Atlanta qui n`a commencé le traitement du contentieux que le Mardi 5 Janvier 2010. La liste électorale provisoire d`Atlanta a été délivrée à l`Ambassade de Côte D`Ivoire à Washington, DC sous le même pli que celle du centre de Los Angeles. Il a fallu que nos commissaires de Los Angeles nous signalent la présence de listes de personnes enrôlées à Atlanta dans le colis qu`ils ont reçu pour que ladite liste soit retournée à Atlanta, avec un retard d`un mois. Ensuite il nous fallait un commissaire volontaire avec un peu de moyens pour aller en mission à Atlanta. Nous attendons donc le retour de ce commissaire, ce Lundi 18 Janvier 2010 afin de siéger, de traiter ces cas et de faire nos rapports de fin d`activité.
Que pensez-vous de la crise qui secoue la CEI-CENTRALE en ce moment? Je voudrais parler des allégations de fraude que l’on surnomme désormais « l’affaire des 429 000 sur CD ».
Concernant la crise relative au CD des 429000 cas de fraude à la CEI centrale, il faut garder le calme et demander une enquête locale et non internationale voire onusienne comme le demande Mr Beugré Mambé. Aussi, il faut attendre d’avoir toutes les preuves afin de traduire en justice toute personne impliquée comme le stipulent les textes de la CEI. La Côte D`Ivoire est souveraine et doit pouvoir trouver solution à ses problèmes ou faire recours aux organisations sous-régionales comme la CEDEAO et non à l`ONU qui, aujourd`hui, est dépassée par la taille des problèmes de ce monde.
L’un des superviseurs de la CEI-USA, Le Vice-président Mr Gomis est la deuxième personnalité après Le Président Beugré Mambé a être accusée. Quels sont vos impressions?
Quant à Mr Gomis, j`ai eu à le côtoyer pendant la période de l`enrôlement à Washington, DC en Juin 2009. Il affiche de la personnalité mais malheureusement, il travaille dans le faux pour ses mandants sans aucune dignité. La dignité se mesure par la différence entre ce que l`on dit et ce que l`on fait. Mr Gomis peut vous promettre le jour et vous tendre la nuit. Le jour du vote pour la présidence de la CEI-USA, Il nous a imposé et fait accepté que "consensus était synonyme d’unanimité, juste pour que par le vote, le candidat du RHDP puisse être élu et lui servir de marionnette, pour accomplir tous ses desseins.
Comme exemple, il a ouvert un centre d`enrôlement illicite à Harlem, NY pour y faire enrôler du bétail électoral, avec la complicité de Touré Mamadou, l’actuel président de la CEI locale aux USA. Nous avons avisé et Dieu merci ce centre n`a pas été retenu pour les contentieux. Alors mes impressions sur Mr Gomis ne sont pas bonnes. Cependant, j`ose espérer qu`il va se ressaisir et travailler dans la transparence, la justice et l`équité afin de faire partie de l`Histoire de notre Pays.
Suite à ces accusations ne pensez-vous pas que l’impartialité, la transparence que prônent la CEI et la crédibilité de celle-ci sont remises en cause?
La CEI, dans sa formule actuelle, ne peut être crédible. C`est un produit hybride offert par les accords de Marcoussis. Nous l`avions accepté parce que dans le feu de l`action de la crise, il fallait faire des compromis pour un lendemain meilleur. Maintenant que nous savons qui est qui et qui a fait quoi et le pourquoi de cette crise, je pense qu`il faut penser à une CEI plus autonome, qu`à une CEI équilibrée. L’institution serait autonome si elle a à la tète une personnalité reconnue chez nous, par tous, pour son impartialité. Bien que les parties signataires des accords de Linas Marcoussis soient membres de l’institution, il fallait se garder de confier la direction au représentant d’un parti politique. Nous croyons qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Rappelons-nous du mois d’octobre 2000 lors des élections présidentielles chez nous. Nous avons une référence en termes d’impartialité. Cette référence nous pouvons nous en servir en vue de sortir de la crise actuelle où les reports des élections font légions depuis 2005. La transparence et de l’impartialité semblent être les seuls gages de succès pour une sortie de crise dans la quiétude. Pour nous, conserver un membre d’un parti politique à la tête de la CEI, serait refuser d’aller à la paix. Garder la direction actuelle, serait, à défaut d’un chien de chasse, aller à la chasse avec un cabri. Imaginez-vous tous les dangers que vous courez avec un cabri à la place d’un chien.
En tant que citoyen ivoirien et ensuite membre d’une CEI-locale, quelles solutions préconisez-vous pour remédier à tout cela?
Comme solution, il faut accepter les résultats acquis, les passer au scanner, extraire ceux qui ne doivent pas être sur les listes et prendre le temps de
Faire un enrôlement de proximité pour ceux qui n`ont pas pu se faire inscrire.
Étant donnée que plus de la moitié de la population ivoirienne n’a pas eu la chance de s’enrôler, donnons nous deux autres mois de sensibilisation, et un mois pour un enrôlement de rattrapage, à l`intérieur du pays comme à l`extérieur au travers de nos ambassades.
Comment verrez-vous l’arrivée de Mr. Honoré Guié à la tête de la CEI ou la mise sous tutelle de celle-ci par la Primature?
Oui, Mr Honoré Guié a fait preuve impartialité avec la CEI de 2000. Il fait notre fierté. Justement c’est de lui que je faisais allusion lorsque j’ai parlé de référence d’impartialité chez nous. Je ne sais pas s`il est encore disponible pour une telle tâche. Mais ce qui est certain est que, les gens comme Mr Honoré Guié, il y en a encore en Côte d`ivoire. Des gens capables de diriger la CEI dans la transparence, avec équité et sans partisannerie. Il faut faire un appel d`offre et demander au peuple ivoirien de rendre témoignage de tous les postulants et retenir le plus intègre.
Quel message lancez-vous à la diaspora ivoirienne des États-Unis d’Amérique?
Mon message à la Diaspora ivoirienne est que chacun de nous se dise qu`un
Jour, nous repartirons bâtir notre pays avec nos expériences et le « know how » d’ici. Cependant, nous devons pouvoir faire la part des choses en prenant avec nous la crème de ce qui se fait ici et laisser sur place les mauvaises habitudes de corruption. Ici aux USA, le drapeau est le symbole de la nation. Il est planté dans le cœur de tous les américains de naissance et d’adoption. Chez nous encore aujourd’hui, on peut se demander ce que cela prendrait pour que nos couleurs soient plantées dans le cœur des natifs Ivoiriens et d’adoption pour ne pas connaitre des ratées comme les causes de la crise actuelle. Les autres vont toujours nous pousser à l’erreur; mais notre émancipation et le bien être de nos populations ne dépendront que de notre bonne volonté collective de bâtir ensemble une nation prospère. Que le seigneur nous aide!
Interview réalisée par Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa.
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Droit de Réponse de M. Clément NABO, Vice Président de la CEI-USA.
Dans votre publication du mardi 19 janvier 2010, il est apparu une interview de Monsieur OULOU Michel, s’étant présenté comme « Vice Président de la CEI-USA ». Devant la gravité d’une telle usurpation et la nature des propos tenus, je vous soumets le droit de réponse qui suit en ma qualité de Vice Président en fonction et membre du Bureau de la CEL-USA, pour faire des éclaircissements et vous serais gré de bien vouloir le publier conformément aux exigences usuelles en la matière.
Je voudrais, pour commencer, demander gentiment à Monsieur OULOU Michel d’arrêter de s’arroger des titres qu’il n’a pas. N’étant ni membre de Commission Locale ici aux États Unis, encore moins Vice Président, il devrait, honnêteté intellectuelle oblige, cesser de faire des sorties hasardeuses, tantôt en qualité de Président, tantôt en tant que 1er Vice Président ou parfois Vice Président de la CEL-USA. C’est une pure usurpation de titre et cela mérite un emprisonnement ferme.
Qu’il me plaise de rappeler au Sieur OULOU Michel que la CEI est une autorité administrative ayant pour chef Monsieur Robert Beugré Mambé. Une démarche qui consiste à être solidaire de son chef et à lui apporter son soutien au moment où il a besoin d’entendre notre opinion, ne pose en rien la problématique du droit de réserve à qui que ce soit. Les CEL en tant que représentations locales de la CEI jouent sensiblement le même rôle et se reconnaissent pour tutelle la CEI centrale. C’est en cela que la motion de soutien des Présidents des CEI locales à l’étranger à l’effet de manifester leur solidarité à leur chef parait à mes yeux un acte d’union et de discipline. Car, ce n’est que dans la discipline que peut se bâtir un pays fort et non dans le désordre comme l’affectionne si bien OULOU Michel.
Eh bien, la CEL-USA se porte très bien et son Président Touré Mamadou, avant de signer la motion de soutien en question, a bel et bien eu la caution des membres de son bureau à savoir, M. Clément NABO, Vice Président, M. Emmanuel AGO, Vice Président, Mme Maguate Komenan, Secrétaire Permanente, M. Touré Mohamed Lamine, Secrétaire Permanent Adjoint, Mme Georgette Kouemi, Trésorière Générale, M. Doumbia Mamadou, Conseiller pour ne citer que ceux là.
Mais la CEL-USA se serait beaucoup mieux portée si elle n’avait pas eu le malheur d’avoir entretenu en son sein lors de sa première session, le nommé OULOU Michel, se faisant passer pour le représentant du Président de la République, après avoir traficoté le mandat de ladite institution et qui n’a fait que poser des actes de nature à mettre l’opprobre sur tous, n’ayant fait que du faux et usage de faux.
OULOU Michel n’est rien d’autre qu’un usurpateur-falsificateur qui a été démasqué par sa propre famille politique et viré illico presto. Il a été remplacé par un vrai commissaire, le Vice Président Delmas Irigalé, régulièrement installé par M. Charles Druid et qui siège depuis lors avec un mandat régulier dûment signé et daté et qui bénéficiera pleinement des avantages liés a sa fonction.
Les sorties hasardeuses de Monsieur OULOU Michel ressemblent fort bien à des réactions d’un individu en perte de vitesse et qui se débat pour se réhabiliter.
Voici quelques forfaitures de ce personnage de moralité douteuse, qui base sa technique sur la tromperie et qui agit aisément dans le désordre.
Au moment du payement des commissaires à la fin de la première session à laquelle il a pris part de façon frauduleuse, Monsieur OULOU Michel, par une technique que lui seul maîtrise, a réussi à falsifier la liste des commissaires régulièrement mandatés pour faire payer à des personnes non membre de la Commission, des revenus auxquels elles n’avaient pas droit.
C’est encore Monsieur OULOU Michel qui a fabriqué de faux mandats de représentation au nom du Ministère de la Défense et du Ministère de l’Économie et des Finances pour tromper la vigilance des commissaires et permettre à ses acolytes de siéger lors de la deuxième session.
Le même OULOU Michel, pour accomplir ses sales besognes, a pu frauduleusement et sans aucune gène utiliser les armoiries des institutions de la République avec les signatures de leurs premiers responsables, notamment les Ministres Amani N’guessan et Charles Diby. C’est grave et même très grave.
Je voudrais ici, louer la hauteur d’esprit du Président Touré Mamadou qui s’est gardé, malgré l’insistance de certains membres du Bureau, de le traduire devant les tribunaux américains.
Monsieur OULOU Michel est très mal placé pour parler de dignité, de fraude et pour dire des responsables de la CEI qu’ils travaillent dans le faux.
S’il est en quête de publicité pour espérer la réhabilitation au sein de sa famille politique, qu’il utilise un canal autre que celui de la CEI-USA.
Je suis d’accord avec lui que les Ivoiriens de la diaspora doivent apporter leur expérience et le « Know how » pour faire de notre pays, la Côte d’Ivoire, une nation prospère. C’est ce à quoi nous nous attelons en donnant le maximum de nous même pour dignement représenter les institutions de la république dont la gestion nous est confiée ici à des degrés divers. Et pour que notre cœur arrive à battre aux couleurs du drapeau de notre pays, comme les Américains qu’il cite, nous devons d’abord commencer par respecter nos institutions, à cultiver la discipline et le respect de la hiérarchie. Respecter son chef est un acte de civisme.
Mais, je ne crois vraiment pas que Monsieur OULOU Michel fasse partie de la crème de la diaspora à laquelle il fait allusion au regard de tous les actes qu’il n’a cessé de poser.
La CEI est une institution respectable qui a fait et qui continue de faire du bon travail. Son expertise est même sollicitée au delà des frontières de notre pays.
C’est pour cela que les leaders des CEL de l’étranger ont spontanément et conjointement exprimé leur soutien à la Commission Centrale et à son Président, l’Honorable Beugré MAMBÉ.
La CEL-USA tient à retirer toute crédibilité institutionnelle aux propos du Sieur OULOU Michel et le met en garde contre toute usurpation future à l’égard de la structure. De telles forfaitures ne s’auraient être tolérées désormais et l’exposeront inévitablement à une poursuite pénale.
M. Clément G. Nabo
Vice Président, CEL-USA
Washington, D.C. USA
