Le Pr Alphonse Djédjé Mady, Président du directoire du Rhdp, était hier l'invité de la rédaction sur la radio Onuci Fm. Il s'est prononcé sur l'affaire des 429 000 personnes de la Cei.
L'actualité politique est dominée par cette affaire de fraude à la Cei .Qu'en pensez-vous au Rhdp ?
Nous au Rhdp, nous disons qu'il n'y a pas de tricherie avérée. Il s'agit d'un document de travail qui n'a pas été intégré nulle part. La commission qui devrait statuer sur les 1.033.000 cas ne s'est pas encore réunie, donc il ne peut pas avoir de fraude sur les 429.000 personnes. C'est une fausse querelle.
Le ministre de l'Intérieur a décidé de saisir le procureur de la République pour mener une enquête. Qu'est-ce que vous en pensez ?
C'est une enquête qui n'a pas sa place. Dans les accords qui ont été signés et négociés par le même ministre de l'intérieur, il est dit qu'en cas de litige, c'est le facilitateur qui tranche. Ce n'est pas la justice ivoirienne. Le Président de la Cei est le Président d'une Institution. Donc la procédure judicaire contre le Président d'une institution ne se passe pas de cette façon. C'est une recherche de vaine querelle pour bloquer le processus électoral.
Concrètement, qu'est-ce qu'il faut faire pour que la vérité éclate sur cette affaire ?
Il y a l'Organisation des Nations Unies avec le représentant du Secrétaire général de l'Onu et le représentant du facilitateur. Ce sont des acteurs qui peuvent trancher en cas de litige dans le processus électoral. Que Choi vienne vérifier si ces 429.000 personnes ont été introduites frauduleusement sur une quelconque liste. C'est à lui qu'il appartient de vérifier l'authenticité de la liste électorale et non la justice Ivoirienne.
Cela n'a pas encore été fait. D'aucuns diraient que pourquoi le Rhdp prend position pour la Cei.
Et pourquoi les autres prennent position contre la Cei ? Les éléments que les autres ont pour prendre position contre la Cei, nous avons aussi les mêmes arguments pour prendre position pour la Cei. C'est l'action qui amène la réaction. C'est parce que la Cei est faussement accusée que le Rhdp prend position pour la Cei
Vous comptez saisir Choi et le facilitateur afin que la vérité éclate ?
Choi a été déjà saisi par le Président de la Cei. Lors de sa conférence de presse, il a demandé à Choi de venir vérifier. Mais nous mènerons des démarches parallèles pour rencontrer certaines autorités sur la situation ivoirienne.
Nous savons que dans cette affaire, il y a des positions radicales de part et d'autre. Au niveau de la jeunesse du Rudp, l'on est prêt à en découdre tout comme au niveau du camp présidentiel.
Vous, en tant que leader, qu'est-ce que vous préconisez pour décanter la situation ?
Il ne faut pas confondre les sujets. Bien sûr il y a le problème de la Cei. Mais les jeunes du Rhdp se lèvent contre l'utilisation abusive et l'embrigadement des médias d'Etat. Ils veulent beaucoup plus d'équité, de liberté dans l'utilisation des médias publics. Nous pensons que le monde doit avoir un accès égal à ces medias. Et c'est ce combat que mènent les jeunes.
Vous ne craignez pas un éventuel affrontement ?
La vie est faite de risques. Est-ce que vous craignez de mourir demain ou après demain ? Ce sont des choses qui existent.
Les Houphouetistes sont des partisans de la paix, selon eux.
La paix n'est pas de la lâcheté. Ce n'est pas une punition. La paix ne signifie pas de renoncer à ses convictions. La paix suppose la justice. Sans la justice, il n'y a pas de paix. Il faut poser des actes qui créent la paix.
Est-ce que vous avez saisi le Cnca ?
Le Cnca n'est pas aveugle. Mais nous le saisirons quand même. S'il faut que nous allions le réveiller pour lui dire ce qu'il sait, nous entreprendrions les démarches.
Vous demandez qu'une date fixe soit donnée pour la date des élections et non une période…
Lorsque l'on dit que les élections doivent se dérouler fin février ou début mars et que nous nous trouvons le 18 janvier 2010, il est temps de savoir la date réelle.
Ne pensez-vous pas que cette affaire de la Cei pourrait empiéter sur la date des élections ?
Si nous n'allons pas aux élections, la situation peut durer 20 ans, 40 ans. Est-ce qu'il y a la volonté politique d'aller aux élections ? Et l'affaire de la Cei, qui n'est pas une affaire, ne devrait pas empêcher la tenue des élections comme préconisé par le dernier Cpc.
La Primature annonce le réenrolement après les élections. Quelle est votre position sur la question ?
La Primature a parfaitement raison et nous soutenons la Primature. Nous ne pouvons pas attendre que le dernier des Ivoiriens qui devient majeur soit sur la liste avant d'arrêter. Chaque jour, il y a un Ivoirien qui devient majeur. Il faut arrêter à un moment donné un processus pour arrêter une liste. Cela ne veut pas dire qu'après, les Ivoiriens ne pourront plus se faire enrôler et identifier
Propos recueillis sur Onucifm par Foumséké Coulibaly
L'actualité politique est dominée par cette affaire de fraude à la Cei .Qu'en pensez-vous au Rhdp ?
Nous au Rhdp, nous disons qu'il n'y a pas de tricherie avérée. Il s'agit d'un document de travail qui n'a pas été intégré nulle part. La commission qui devrait statuer sur les 1.033.000 cas ne s'est pas encore réunie, donc il ne peut pas avoir de fraude sur les 429.000 personnes. C'est une fausse querelle.
Le ministre de l'Intérieur a décidé de saisir le procureur de la République pour mener une enquête. Qu'est-ce que vous en pensez ?
C'est une enquête qui n'a pas sa place. Dans les accords qui ont été signés et négociés par le même ministre de l'intérieur, il est dit qu'en cas de litige, c'est le facilitateur qui tranche. Ce n'est pas la justice ivoirienne. Le Président de la Cei est le Président d'une Institution. Donc la procédure judicaire contre le Président d'une institution ne se passe pas de cette façon. C'est une recherche de vaine querelle pour bloquer le processus électoral.
Concrètement, qu'est-ce qu'il faut faire pour que la vérité éclate sur cette affaire ?
Il y a l'Organisation des Nations Unies avec le représentant du Secrétaire général de l'Onu et le représentant du facilitateur. Ce sont des acteurs qui peuvent trancher en cas de litige dans le processus électoral. Que Choi vienne vérifier si ces 429.000 personnes ont été introduites frauduleusement sur une quelconque liste. C'est à lui qu'il appartient de vérifier l'authenticité de la liste électorale et non la justice Ivoirienne.
Cela n'a pas encore été fait. D'aucuns diraient que pourquoi le Rhdp prend position pour la Cei.
Et pourquoi les autres prennent position contre la Cei ? Les éléments que les autres ont pour prendre position contre la Cei, nous avons aussi les mêmes arguments pour prendre position pour la Cei. C'est l'action qui amène la réaction. C'est parce que la Cei est faussement accusée que le Rhdp prend position pour la Cei
Vous comptez saisir Choi et le facilitateur afin que la vérité éclate ?
Choi a été déjà saisi par le Président de la Cei. Lors de sa conférence de presse, il a demandé à Choi de venir vérifier. Mais nous mènerons des démarches parallèles pour rencontrer certaines autorités sur la situation ivoirienne.
Nous savons que dans cette affaire, il y a des positions radicales de part et d'autre. Au niveau de la jeunesse du Rudp, l'on est prêt à en découdre tout comme au niveau du camp présidentiel.
Vous, en tant que leader, qu'est-ce que vous préconisez pour décanter la situation ?
Il ne faut pas confondre les sujets. Bien sûr il y a le problème de la Cei. Mais les jeunes du Rhdp se lèvent contre l'utilisation abusive et l'embrigadement des médias d'Etat. Ils veulent beaucoup plus d'équité, de liberté dans l'utilisation des médias publics. Nous pensons que le monde doit avoir un accès égal à ces medias. Et c'est ce combat que mènent les jeunes.
Vous ne craignez pas un éventuel affrontement ?
La vie est faite de risques. Est-ce que vous craignez de mourir demain ou après demain ? Ce sont des choses qui existent.
Les Houphouetistes sont des partisans de la paix, selon eux.
La paix n'est pas de la lâcheté. Ce n'est pas une punition. La paix ne signifie pas de renoncer à ses convictions. La paix suppose la justice. Sans la justice, il n'y a pas de paix. Il faut poser des actes qui créent la paix.
Est-ce que vous avez saisi le Cnca ?
Le Cnca n'est pas aveugle. Mais nous le saisirons quand même. S'il faut que nous allions le réveiller pour lui dire ce qu'il sait, nous entreprendrions les démarches.
Vous demandez qu'une date fixe soit donnée pour la date des élections et non une période…
Lorsque l'on dit que les élections doivent se dérouler fin février ou début mars et que nous nous trouvons le 18 janvier 2010, il est temps de savoir la date réelle.
Ne pensez-vous pas que cette affaire de la Cei pourrait empiéter sur la date des élections ?
Si nous n'allons pas aux élections, la situation peut durer 20 ans, 40 ans. Est-ce qu'il y a la volonté politique d'aller aux élections ? Et l'affaire de la Cei, qui n'est pas une affaire, ne devrait pas empêcher la tenue des élections comme préconisé par le dernier Cpc.
La Primature annonce le réenrolement après les élections. Quelle est votre position sur la question ?
La Primature a parfaitement raison et nous soutenons la Primature. Nous ne pouvons pas attendre que le dernier des Ivoiriens qui devient majeur soit sur la liste avant d'arrêter. Chaque jour, il y a un Ivoirien qui devient majeur. Il faut arrêter à un moment donné un processus pour arrêter une liste. Cela ne veut pas dire qu'après, les Ivoiriens ne pourront plus se faire enrôler et identifier
Propos recueillis sur Onucifm par Foumséké Coulibaly