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Politique Publié le mercredi 20 janvier 2010 | Le Patriote

‘‘Petits déjeuners de la majorité présidentielle’’ : Tagro parle désormais de ‘’prétendues fraudes’’

Ça modère ! Sans nier le fond de son déclaration lue à la télévision nationale, Désiré Tagro, ministre de l’intérieur, parle désormais de « prétendues fraudes » à la Commission électorale indépendante. Hier mardi, à la tribune des ‘‘Petits déjeuners de la majorité présidentielle’’, celui qui a reconnu s’exprimer à la fois en tant que ministre et membre de la direction de campagne de Gbagbo a assumé la déclaration qu’il a produite pour diligenter une enquête contre la CEI. Certes il a reconnu ne pas être « la tutelle » de la Commission électorale mais a affirmé qu’il en a les prérogatives. Pour lui, la Police judicaire enquêtait déjà sur la question. « Ma déclaration ne donnait qu’une solennité à l’affaire et avait pour objectif d’informer l’opinion », a insisté le ministre de l’Intérieur. En revanche, il n’a pas osé affirmer clairement que le Premier ministre était informé ou avait autorisé sa démarche et sa déclaration. « J’ai agi dans le strict respect de ma hiérarchie », a-t-il avancé sans nommer aucun Chef de l’Exécutif. De son avis, il n’a aucunement été question de « défier » l’autorité du Premier ministre Guillaume Soro, autrement celui-ci « allait faire arrêter l’enquête ». Il a précisé avoir agi dans ses « préopératoires de membre du Gouvernement ». « Je n’ai aucun rapport avec l’ONU, je suis les décisions de mon pays », a-t-il répondu en référence à la volonté du Président de la CEI de confier une enquête sur la question aux Nations Unies. Il a réfuté toute idée d’impliquer le facilitateur avant les conclusions de l’enquête. « La question des fraudes prétendues à la CEI, a souligné le ministre Tagro, ne doit pas être traitée de façon personnalisée, de façon médiatique ou de façon bruyante même. Il s’est passé quelque chose dans le cœur du dispositif électoral. Notre droit non négociable, c’est de chercher à savoir ce qui s’est passé ». Pour autant, il admet ne pas connaître les suites de cette enquête. « Quelle utilisation va être faite de ces résultats d’enquête, avoue-t-il, vraiment, ce n’est pas à moi qu’il faut poser cette question. Sans doute on demandera mon envie ». Sur la question de la dissidence au sein de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’ivoire (FESCI), le ministre de l’Intérieur a assuré avoir agi dans le « strict respect des textes » de ce syndicat. « Selon ces textes, c’est le secrétaire général qui convoque l’assemblée générale. Néanmoins nous discuterons pour amener les uns et les autres à la raison », s’est-il engagé. Il a enfin refusé de se prononcé sur la demande de manifestation du RJDP assurant qu’elle sera “analysée” avec une “réponse appropriée”

KIGBAFORY Inza
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