Une délégation du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d'Ivoire a échangé hier avec le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, au siège de l'institution à Cocody. Conduite par son secrétaire général, Nanan Dodo N'Dépo Didace et comprenant le roi des N'Zima, sa majesté Amon Tanoe Désiré, les chefs René Djedjmel Diby et Doh Blanchard, les gardiens de la tradition ont bien voulu répondre à nos questions.
Vous venez d'échanger avec monsieur Robert Beugré Mambé. Quelle est votre position sur l'affaire des 429.000 personnes qui auraient été introduites dans le fichier électoral ?
Nous sommes venus voir le président pour chercher l'apaisement. Depuis qu'on lui a confié ce travail, tout s'est déroulé normalement. A seulement deux mois des élections, cette crise est née. Nous sommes venus demander au président de maintenir sa foi en Dieu, de continuer à faire son travail et demander aux Ivoiriens de faire en sorte que cette fois-ci, les élections aient lieu. C'est le Conseil supérieur des Rois et Chefs traditionnels de Côte d'Ivoire qui le demande. Les Ivoiriens sont fatigués. Ils ont soif d'élections. Ils veulent aller dans deux mois aux élections. Que le président de la Commission électorale indépendante, Robert Beugré Mambé, l'Onuci, la Facilitation se mettent ensemble pour travailler. De leur côté, que les hommes politiques réaffirment leur attachement au chronogramme librement arrêté lors de la réunion du Cadre permanent de concertation le 3 décembre dernier à Ouagadougou. Et qui fixe comme période des élections fin février-début mars. Qu'ils s'en tiennent à cela et qu'ils y travaillent parce que nous ne pouvons pas éternellement tout recommencer en Côte d'Ivoire. Ce pays est assez mature avec des cadres de cette envergure pour faire en sorte que les choses se passent normalement. Nous sommes venus aux informations et après nous lui avons apporté nos encouragements. Nous demandons au président de la République, au Premier ministre, à messieurs Choi et Badini d'aider et d'appuyer le président de la Commission électorale indépendante afin que cette fois-ci les Ivoiriens ne soient plus dupes. Nous disons au président Mambé d'avoir le courage, la foi et la force nécessaires devant tout le mal dont on dira de lui. Parce que celui qui ne fait rien est celui qu'on ne critique pas.
Quelle démarche comptez-vous entreprendre dans la mesure où le clan présidentiel réclame la démission du président Mambé ?
Dans tous les cas, vous savez très bien que les rois et chefs traditionnels travaillent dans la case. Nous avons notre programme de personnalités à rencontrer. Mais retenez que nous mettrons tout en œuvre pour que la paix qui est essentielle, revienne. Nous rencontrerons les uns et les autres. Même si nous ne parvenons pas à les rencontrer, nous produirons une déclaration au vu et au su de tout le monde afin que les Ivoiriens comprennent qu'il faut que ça suffise.
Propos recueillis par le service de communication de la Cei
Vous venez d'échanger avec monsieur Robert Beugré Mambé. Quelle est votre position sur l'affaire des 429.000 personnes qui auraient été introduites dans le fichier électoral ?
Nous sommes venus voir le président pour chercher l'apaisement. Depuis qu'on lui a confié ce travail, tout s'est déroulé normalement. A seulement deux mois des élections, cette crise est née. Nous sommes venus demander au président de maintenir sa foi en Dieu, de continuer à faire son travail et demander aux Ivoiriens de faire en sorte que cette fois-ci, les élections aient lieu. C'est le Conseil supérieur des Rois et Chefs traditionnels de Côte d'Ivoire qui le demande. Les Ivoiriens sont fatigués. Ils ont soif d'élections. Ils veulent aller dans deux mois aux élections. Que le président de la Commission électorale indépendante, Robert Beugré Mambé, l'Onuci, la Facilitation se mettent ensemble pour travailler. De leur côté, que les hommes politiques réaffirment leur attachement au chronogramme librement arrêté lors de la réunion du Cadre permanent de concertation le 3 décembre dernier à Ouagadougou. Et qui fixe comme période des élections fin février-début mars. Qu'ils s'en tiennent à cela et qu'ils y travaillent parce que nous ne pouvons pas éternellement tout recommencer en Côte d'Ivoire. Ce pays est assez mature avec des cadres de cette envergure pour faire en sorte que les choses se passent normalement. Nous sommes venus aux informations et après nous lui avons apporté nos encouragements. Nous demandons au président de la République, au Premier ministre, à messieurs Choi et Badini d'aider et d'appuyer le président de la Commission électorale indépendante afin que cette fois-ci les Ivoiriens ne soient plus dupes. Nous disons au président Mambé d'avoir le courage, la foi et la force nécessaires devant tout le mal dont on dira de lui. Parce que celui qui ne fait rien est celui qu'on ne critique pas.
Quelle démarche comptez-vous entreprendre dans la mesure où le clan présidentiel réclame la démission du président Mambé ?
Dans tous les cas, vous savez très bien que les rois et chefs traditionnels travaillent dans la case. Nous avons notre programme de personnalités à rencontrer. Mais retenez que nous mettrons tout en œuvre pour que la paix qui est essentielle, revienne. Nous rencontrerons les uns et les autres. Même si nous ne parvenons pas à les rencontrer, nous produirons une déclaration au vu et au su de tout le monde afin que les Ivoiriens comprennent qu'il faut que ça suffise.
Propos recueillis par le service de communication de la Cei