Droit de Réponse de M. Clément Nabo, Vice Président de la CEI-USA à M. Oulou Michel prétendu Vice-président de la CEI-USA

Dans votre publication du mardi 19 janvier 2010, il est apparu une interview de Monsieur OULOU Michel, s’étant présenté comme « Vice Président de la CEI-USA ». Devant la gravité d’une telle usurpation et la nature des propos tenus, je vous soumets le droit de réponse qui suit en ma qualité de Vice Président en fonction et membre du Bureau de la CEL-USA, pour faire des éclaircissements et vous serais gré de bien vouloir le publier conformément aux exigences usuelles en la matière.
Je voudrais, pour commencer, demander gentiment à Monsieur OULOU Michel d’arrêter de s’arroger des titres qu’il n’a pas. N’étant ni membre de Commission Locale ici aux États Unis, encore moins Vice Président, il devrait, honnêteté intellectuelle oblige, cesser de faire des sorties hasardeuses, tantôt en qualité de Président, tantôt en tant que 1er Vice Président ou parfois Vice Président de la CEL-USA. C’est une pure usurpation de titre et cela mérite un emprisonnement ferme.

Qu’il me plaise de rappeler au Sieur OULOU Michel que la CEI est une autorité administrative ayant pour chef Monsieur Robert Beugré Mambé. Une démarche qui consiste à être solidaire de son chef et à lui apporter son soutien au moment où il a besoin d’entendre notre opinion, ne pose en rien la problématique du droit de réserve à qui que ce soit. Les CEL en tant que représentations locales de la CEI jouent sensiblement le même rôle et se reconnaissent pour tutelle la CEI centrale. C’est en cela que la motion de soutien des Présidents des CEI locales à l’étranger à l’effet de manifester leur solidarité à leur chef parait à mes yeux un acte d’union et de discipline. Car, ce n’est que dans la discipline que peut se bâtir un pays fort et non dans le désordre comme l’affectionne si bien OULOU Michel.
Eh bien, la CEL-USA se porte très bien et son Président Touré Mamadou, avant de signer la motion de soutien en question, a bel et bien eu la caution des membres de son bureau à savoir, M. Clément NABO, Vice Président, M. Emmanuel AGO, Vice Président, Mme Maguate Komenan, Secrétaire Permanente, M. Touré Mohamed Lamine, Secrétaire Permanent Adjoint, Mme Georgette Kouemi, Trésorière Générale, M. Doumbia Mamadou, Conseiller pour ne citer que ceux là.

Mais la CEL-USA se serait beaucoup mieux portée si elle n’avait pas eu le malheur d’avoir entretenu en son sein lors de sa première session, le nommé OULOU Michel, se faisant passer pour le représentant du Président de la République, après avoir traficoté le mandat de ladite institution et qui n’a fait que poser des actes de nature à mettre l’opprobre sur tous, n’ayant fait que du faux et usage de faux.
OULOU Michel n’est rien d’autre qu’un usurpateur-falsificateur qui a été démasqué par sa propre famille politique et viré illico presto. Il a été remplacé par un vrai commissaire, le Vice Président Delmas Irigalé, régulièrement installé par M. Charles Druid et qui siège depuis lors avec un mandat régulier dûment signé et daté et qui bénéficiera pleinement des avantages liés a sa fonction.

Les sorties hasardeuses de Monsieur OULOU Michel ressemblent fort bien à des réactions d’un individu en perte de vitesse et qui se débat pour se réhabiliter.

Voici quelques forfaitures de ce personnage de moralité douteuse, qui base sa technique sur la tromperie et qui agit aisément dans le désordre.

Au moment du payement des commissaires à la fin de la première session à laquelle il a pris part de façon frauduleuse, Monsieur OULOU Michel, par une technique que lui seul maîtrise, a réussi à falsifier la liste des commissaires régulièrement mandatés pour faire payer à des personnes non membre de la Commission, des revenus auxquels elles n’avaient pas droit.

C’est encore Monsieur OULOU Michel qui a fabriqué de faux mandats de représentation au nom du Ministère de la Défense et du Ministère de l’Économie et des Finances pour tromper la vigilance des commissaires et permettre à ses acolytes de siéger lors de la deuxième session.

Le même OULOU Michel, pour accomplir ses sales besognes, a pu frauduleusement et sans aucune gène utiliser les armoiries des institutions de la République avec les signatures de leurs premiers responsables, notamment les Ministres Amani N’guessan et Charles Diby. C’est grave et même très grave.

Je voudrais ici, louer la hauteur d’esprit du Président Touré Mamadou qui s’est gardé, malgré l’insistance de certains membres du Bureau, de le traduire devant les tribunaux américains.
Monsieur OULOU Michel est très mal placé pour parler de dignité, de fraude et pour dire des responsables de la CEI qu’ils travaillent dans le faux.

S’il est en quête de publicité pour espérer la réhabilitation au sein de sa famille politique, qu’il utilise un canal autre que celui de la CEI-USA.

Je suis d’accord avec lui que les Ivoiriens de la diaspora doivent apporter leur expérience et le « Know how » pour faire de notre pays, la Côte d’Ivoire, une nation prospère. C’est ce à quoi nous nous attelons en donnant le maximum de nous même pour dignement représenter les institutions de la république dont la gestion nous est confiée ici à des degrés divers. Et pour que notre cœur arrive à battre aux couleurs du drapeau de notre pays, comme les Américains qu’il cite, nous devons d’abord commencer par respecter nos institutions, à cultiver la discipline et le respect de la hiérarchie. Respecter son chef est un acte de civisme.

Mais, je ne crois vraiment pas que Monsieur OULOU Michel fasse partie de la crème de la diaspora à laquelle il fait allusion au regard de tous les actes qu’il n’a cessé de poser.

La CEI est une institution respectable qui a fait et qui continue de faire du bon travail. Son expertise est même sollicitée au delà des frontières de notre pays.

C’est pour cela que les leaders des CEL de l’étranger ont spontanément et conjointement exprimé leur soutien à la Commission Centrale et à son Président, l’Honorable Beugré MAMBÉ.

La CEL-USA tient à retirer toute crédibilité institutionnelle aux propos du Sieur OULOU Michel et le met en garde contre toute usurpation future à l’égard de la structure. De telles forfaitures ne s’auraient être tolérées désormais et l’exposeront inévitablement à une poursuite pénale.

M. Clément G. Nabo
Vice Président, CEL-USA
Washington, D.C. USA