Les pieds mis dans le plat. Sans détours, le ministre Hamed Bakayoko, a fait hier, un tour d’horizon de l’actualité sociopolitique nationale. En bonne place, figurait dans ses échanges avec la presse, ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de « la fraude à la CEI ». A la tribune des ‘‘Rencontres de la rédaction’’ du quotidien l’Expression, le Directeur de campagne du candidat Alassane Ouattara en charge de la Jeunesse, de la production et du monde artistique, a été sans concession sur le sujet. Pour lui, il ne s’agit que d’un faux débat. « C’est un prétexte pour retarder les élections», a-t-il déploré. C’est pourquoi, il a averti le camp présidentiel, l’opinion nationale et internationale que l’opposition ne saurait « accepter la déstabilisation de la Commission électorale indépendante ». D’ailleurs, pour lui, il s’agit d’un sujet qui ne saurait davantage alimenter la chronique, dès lors que le Premier ministre Guillaume Soro s’en est saisi pour appeler tous les camps au calme. D’où son étonnement et sa réprobation de la déclaration du ministre de l’Intérieur qu’il juge « inopportune ». Il estime d’ailleurs que ce dernier a « outrepassé ses prérogatives » avec cette démarche. En tout état de cause, le ministre des NTIC est persuadé que toutes ces agitations n’ont qu’un dessein : le report de la Présidentielle. « Il faut tenir ces élections fin février-début mars pour donner une visibilité au pays et offrir des opportunités d’emplois aux jeunes », a t-il conseillé. Pour le ministre des NTIC, c’est la condition première pour éviter de mettre le pays en péril. D’autant plus que de grands challenges sont à venir, mais leur réalisation ne saurait intervenir sans un gouvernement légitime, issu des élections. C’est le cas des Assemblées générales de la BAD et du point d’achèvement de l’Initiative PPTE.
Aussi, a-t-il invité l’ensemble des acteurs politiques à l’apaisement et à la convergence des énergies vers l’organisation rapide et transparente des élections. Sur la question des médias d’Etat et plus particulièrement la RTI, Hamed Bakayoko a appelé les dirigeants et les journalistes de ce média à prendre conscience de leur rôle dans le processus de sortie de crise. « La télévision est le ciment de l’unité nationale car c’est le média le plus puissant du pays. Il faut donc que ses animateurs sachent qu’ils ont une responsabilité dans ce qui pourrait arriver à la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. Tout logiquement donc, il a salué la manifestation de rue à venir des jeunes de l’opposition. « Ce sera une marche pacifique », a-t-il rassuré. Concernant son candidat à la Présidentielle, Alassane Dramane Ouattara, l’invité de l’Expression s’est dit convaincu qu’il est « l’homme de la situation ». « Il a l’expérience des pays en situation difficile comme c’est le cas aujourd’hui pour la Côte d’Ivoire. Il peut sortir le pays de la crise, parce qu’il a un programme cohérent », a expliqué le directeur de campagne chargé de la Jeunesse. De son avis, tous les Ivoiriens devraient le comprendre et se mobiliser pour un avenir meilleur de la Côte d'Ivoire en portant Alassane Dramane Ouattara à la tête du pays.
Thiery Latt
Aussi, a-t-il invité l’ensemble des acteurs politiques à l’apaisement et à la convergence des énergies vers l’organisation rapide et transparente des élections. Sur la question des médias d’Etat et plus particulièrement la RTI, Hamed Bakayoko a appelé les dirigeants et les journalistes de ce média à prendre conscience de leur rôle dans le processus de sortie de crise. « La télévision est le ciment de l’unité nationale car c’est le média le plus puissant du pays. Il faut donc que ses animateurs sachent qu’ils ont une responsabilité dans ce qui pourrait arriver à la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. Tout logiquement donc, il a salué la manifestation de rue à venir des jeunes de l’opposition. « Ce sera une marche pacifique », a-t-il rassuré. Concernant son candidat à la Présidentielle, Alassane Dramane Ouattara, l’invité de l’Expression s’est dit convaincu qu’il est « l’homme de la situation ». « Il a l’expérience des pays en situation difficile comme c’est le cas aujourd’hui pour la Côte d’Ivoire. Il peut sortir le pays de la crise, parce qu’il a un programme cohérent », a expliqué le directeur de campagne chargé de la Jeunesse. De son avis, tous les Ivoiriens devraient le comprendre et se mobiliser pour un avenir meilleur de la Côte d'Ivoire en portant Alassane Dramane Ouattara à la tête du pays.
Thiery Latt