Les jeunes Ebrié ne veulent pas rester en marge de la mobilisation que l’ensemble des Ivoiriens apporte à Beugré Mambé, accusé de fraude par le camp présidentiel. Dans cette interview, Adjamin Adjitin Noël, responsable des jeunes républicains Atchan, met en garde quiconque touchera à Mambé.
LP : Comment réagissez vous face aux attaques contre Beugré Mambé, qui est l’un des vôtres ?
Adjamin Adjitin Noël : avant de répondre à cette question, je voudrais dire que dans les films, le chef bandit meurt toujours à la fin. Face au bravetchè, le chef bandit refuse l’affrontement électoral. Après les épisodes de Marcoussis, de Pretoria…et de l’APO, le chef bandit vient nous servir un autre épisode : l’affaire Beugré Mambé. Pour nous, le constat est simple. Ils ne veulent pas les élections. C’est la raison pour laquelle, ils attaquent le président de la CEI. Ce qui nous fait le plus mal, c’est comment un honnête cadre de ce pays peut être attaqué par un individu qui n’a jamais travaillé dans sa vie, qui est pourtant fortuné aujourd’hui. Je veux parler de Blé Goudé. Cette fois-ci, pour nous, Blé Goudé s’est trompé de sujet. Mambé, est un honnête Ivoirien, c’est un Atchan. Jamais, nous en tant que jeunes républicains, ne toléreront cette attaque. Ce que nous demandons à Blé Goudé, c’est qu’il présente des excuses publiques à Mambé. Abidjan est le village de Mambé, qu’il le sache.
LP. Concrètement que comptez-vous faire ?
AAN : D’abord, nous apportons notre soutien à notre aîné. Nous n’allons jamais tolérer qu’on lui arrache un cheveu. Nous n’allons jamais l’accepter. Celui qui piétine Mambé, nous allons marcher sur son pied. Il faut que les gens le sachent. Si jamais ils attaquent Mambé, à mains nues, nous allons chasser le Président de la République du Palais. Parce que trop c’est trop.
LP. Depuis l’éclatement de cette affaire, que se passe t-il dans vos villages ?
AAN. Partout c’est la mobilisation. Nous sommes sur le pied de guerre. Nous soutenons notre frère, nous prions pour lui. On attend seulement que notre frère soit attaqué. Ce que nous, nous voulons, c’est d’aller aux élections pour mettre fin à nos souffrances. Ce n’est pas normal que le peuple souffre pendant qu’une minorité s’enrichit. Il faut des élections. Nous sommes tous Ivoiriens. Il faut qu’on se respecte. J’invite le Président de la République à respecter les Ebrié. On a été spolié de nos terres. On a versé les déchets toxiques sur la terre de nos ancêtres.
Aujourd’hui, ils veulent attaquer l’un de nos illustres cadres. Quelquefois, la mort est mieux que la vie. Nous sommes prêts à mourir pour notre frère. C’est pour cela que j’invite les Ebrié à se joindre aux jeunes du RJDP pour la marche du 26 janvier.
TL
LP : Comment réagissez vous face aux attaques contre Beugré Mambé, qui est l’un des vôtres ?
Adjamin Adjitin Noël : avant de répondre à cette question, je voudrais dire que dans les films, le chef bandit meurt toujours à la fin. Face au bravetchè, le chef bandit refuse l’affrontement électoral. Après les épisodes de Marcoussis, de Pretoria…et de l’APO, le chef bandit vient nous servir un autre épisode : l’affaire Beugré Mambé. Pour nous, le constat est simple. Ils ne veulent pas les élections. C’est la raison pour laquelle, ils attaquent le président de la CEI. Ce qui nous fait le plus mal, c’est comment un honnête cadre de ce pays peut être attaqué par un individu qui n’a jamais travaillé dans sa vie, qui est pourtant fortuné aujourd’hui. Je veux parler de Blé Goudé. Cette fois-ci, pour nous, Blé Goudé s’est trompé de sujet. Mambé, est un honnête Ivoirien, c’est un Atchan. Jamais, nous en tant que jeunes républicains, ne toléreront cette attaque. Ce que nous demandons à Blé Goudé, c’est qu’il présente des excuses publiques à Mambé. Abidjan est le village de Mambé, qu’il le sache.
LP. Concrètement que comptez-vous faire ?
AAN : D’abord, nous apportons notre soutien à notre aîné. Nous n’allons jamais tolérer qu’on lui arrache un cheveu. Nous n’allons jamais l’accepter. Celui qui piétine Mambé, nous allons marcher sur son pied. Il faut que les gens le sachent. Si jamais ils attaquent Mambé, à mains nues, nous allons chasser le Président de la République du Palais. Parce que trop c’est trop.
LP. Depuis l’éclatement de cette affaire, que se passe t-il dans vos villages ?
AAN. Partout c’est la mobilisation. Nous sommes sur le pied de guerre. Nous soutenons notre frère, nous prions pour lui. On attend seulement que notre frère soit attaqué. Ce que nous, nous voulons, c’est d’aller aux élections pour mettre fin à nos souffrances. Ce n’est pas normal que le peuple souffre pendant qu’une minorité s’enrichit. Il faut des élections. Nous sommes tous Ivoiriens. Il faut qu’on se respecte. J’invite le Président de la République à respecter les Ebrié. On a été spolié de nos terres. On a versé les déchets toxiques sur la terre de nos ancêtres.
Aujourd’hui, ils veulent attaquer l’un de nos illustres cadres. Quelquefois, la mort est mieux que la vie. Nous sommes prêts à mourir pour notre frère. C’est pour cela que j’invite les Ebrié à se joindre aux jeunes du RJDP pour la marche du 26 janvier.
TL