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Politique Publié le jeudi 21 janvier 2010 | Le Mandat

"Affaire Mambé" - Procureur de la république Raymond Tchimou aux journalistes : "Personne ne sera arrêté"

Suite à l’affaire de la prétendue Suite à l’affaire de la prétendue fraude sur les listes électorales provisoires dont Robert Mambé est accusé par le camp présidentiel, le ministre de l’Intérieur avait saisi le Parquet pour l’ouverture d’une enquête. C’est à cet effet que le procureur de la république Raymond Tchimou Féhou a animé un point de presse qui s’est finalement mué en conférence de presse. C’était hier au palais de justice au Plateau. « En tout état de cause, le Parquet n’entend nullement se livrer à une chasse aux « sorcières. Il s’agit pour nous, d’établir de manière objective des faits ou informer au contraire une rumeur » a noté le procureur. Mais avant. Celui-ci a pris soin de situer le cadre juridique de cette affaire. Selon le juriste, tout fait dont la gravité est prouvée, peut et doit être mis à sa connaissance par quiconque. C’est le cas des faits à lui soumis par le ministre de l’Intérieur et dont les menaces sur l’ordre public sont certaines, selon le conférencier. Il a dit que le but recherché à travers l’enquête est de situer les responsabilités des uns et des autres et de remettre les conclusions de cette enquête au gouvernement qui est demandeur. Selon le procureur Tchimou, il appartient au gouvernement de faire ce qu’il veut de ces conclusions. Pour ce qui concerne le parquet, la mise aux arrêts des personnes incriminées n’est pas envisageable. Aux questions relatives à l’immunité et de la recevabilité de la requête ministérielle, le procureur s’est voulu très clair. « … Le parquet ne peut rester inactif d’autant plus que les membres de la CEI ne bénéficient plus de l’immunité de juridiction que leur avait octroyée l’article 25 nouveaux de la loi N°2004-624 du 14-12-2004, suite à sa modification intervenue par décision n°2005-06/Pr du 15 juillet 2005 relative à la Cei ». Le procureur Tchimou a justifié la recevabilité de la requête ministérielle par les prescriptions de l’article 40 du code de procédure pénale. Avant de demander à tous de se calmer afin de permettre au parquet d’accomplir sereinement son travail, le procureur demandé à tout sachant de venir faire sa déclaration.

Rodolphe Flaha
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