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Politique Publié le jeudi 21 janvier 2010 | CEI

L’éditorial de Baba Coulibaly Nicolas : Une CEI à nouveau soudée en bloc derrière Mambé pour atteindre les objectifs

Après la tempête vient le beau temps, dit l’adage. Après les incompréhensions nées de l’affaire des 429.039 personnes présumées inscrites dans le fichier électoral, la paix est désormais de retour. Une paix des grands, une paix des braves avec comme conséquence directe la chute de la suffocante fièvre qui s’était emparée des activités au sein de la maison en marbre. En effet, pendant plusieurs jours, les Commissaires Centraux de la CEI avaient commencé à se suspecter, à se méfier les uns des autres, à se traiter de tous les péchés d’Egypte (les sept plaies). En un mot, la tension était vive et les uns et les autres se regardaient en véritables chiens de faïence tel un film western où chaque cowboy est prêt à dégainer. Mais conscients de leur responsabilité dans la remise sur les rails du processus de sortie de crise, notamment dans son volet élection, sensibles aux comptes que leurs enfants, petits enfants ou arrières petits enfants auront sans doute à leur demander dans l’avenir, devant l’histoire et les hommes nos trente et un honorables Commissaires (il faut les féliciter) se sont assis autour de la table ronde. Souvent même à des heures tardives et inimaginables, là où certains réalisaient leurs dixièmes rêves de la nuit et où d’autres entamaient leur centième ronde de ronflement, pour penser à la Côte d’Ivoire, notre Côte d’Ivoire défigurée, appauvrie dans sa chaire et se resserrer les coudes pour donner au pays la paix. Par des élections. Pas n’importe lesquelles ! Lors d’une des réunions, celle que tous appellent affectueusement « la Mémé » à la CEI, l’Ambassadrice Tchicaya Marie Madeleine, voyant le pourrissement de la situation poindre à l’horizon a fait un speech. Un speech émouvant, pathétique à l’image d’une mère dont l’enfant agonise, qui a touché le cœur de tous, donné la chaire de poule aux uns et arraché des larmes aux autres, plus sensibles. N’est-ce pas ici une autre preuve que la Commission Electorale Indépendante vit au fond le slogan qu’elle s’est librement donnée à savoir : « CEI, le laboratoire de la réconciliation nationale » ? La crise est désormais derrière nous. Après plusieurs jours passés dans le bois sacré, le travail pourra désormais reprendre au grand bonheur des ivoiriens. Tous, nous pouvons, à nouveau espérer. En effet, c’est une nouvelle Commission Electorale Indépendante qui reprend le travail, là où il était arrêté. Désormais donc, unis comme un seul homme derrière le Président de l’Institution, Robert Beugré Mambé, solidaires des actions du Bureau de l’institution sous l’impulsion de la Commission Centrale, c’est sûr que le processus électoral va atteindre véritablement sa vitesse de croisière dans les jours à venir avec l’affichage de la Liste Electorale Définitive, la fabrication et la distribution des cartes d’électeur et d’identité, de l’ouverture de la campagne électorale en vue de la tenue du premier tour de la présidentielle comme convenu, au plus tard début Mars. La décrispation de la crise au sein de la CEI redonnera à nouveau l’espoir à la communauté internationale qui ne cesse d’apporter son soutien moral, matériel et financier à la Côte d’Ivoire. Ce dégel qui est accueilli par la communauté nationale comme un ouf de soulagement a tout son sens. Dans la mesure où toutes les énergies vont désormais converger vers le seul et unique objectif : l’organisation de l’élection présidentielle. Laquelle remettra le pays sur le chemin du développement avec pour avantage unique d’offrir du travail à ces nombreux diplômés mais qui, malheureusement n’ont jamais eu la moindre chance d’avoir ne serait-ce qu’un simple stage, de réduire un temps soit peu le taux de paupérisation qui s’accroît chaque jour de façon vertigineuse dans ce pays, jadis considéré comme la source du lait et du miel… En un mot, ces élections rétabliront le pays dans sa place de leader de l’Afrique de l’Ouest. Et pourquoi pas de l’Afrique toute entière ? Ce n’est tout de même pas un leurre.

Source : Service de Communication
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