Pierre Djedji Amondji, directeur de campagne de Laurent Gbagbo à Adjamé, candidat de la majorité présidentielle pour la prochaine élection présidentielle, a engagé le combat pour un scrutin transparent. Aussi a-t-il mis en place un comité de veille et d’éveil pour traquer tous les cas de fraude relatif à l’inscription sur la liste électorale provisoire, dans la commune d’Adjamé où il a été maire.
La pêche aux fraudeurs qu’a fait Amondji Pierre dans cette commune a déjà été fructueuse avec 18 ressortissants étrangers indûment inscrits sur la liste électorale provisoire, lors d’un contrôle du contentieux à Williamsville : «Ces personnes ont été relâchées après avoir été entendues sur procès verbal parce que nous avons suivi la procédure en saisissant la police judiciaire et la justice. C’est ce que devraient recommander les commissions locales de la CEI aux plaignants parce qu’elles n’ont pas compétence pour radier les personnes frauduleusement inscrites ».
Cette présomption de fraude massive dans la commune d’Adjamé, ne surprend guère l’ancien maire de cette commune, qui préside aujourd’hui aux destinées du District d’Abidjan comme gouverneur. Et qui avait perdu la bataille pour un second mandat de maire à cause de la technologie électorale et la machine à frauder sur l’identité et la nationalité dont avaient usé ses concurrents et ses colistiers d’hier. La première et la principale source de fraude, constate Pierre Amondji, se perçoit tout de suite au niveau de la fiche de répartition de la population d’Adjamé, donc à travers l’analyse diachronique et sérieuse des résultats des recensements généraux de la population qui ont été faits de 1988 à 2009. Selon lui, en l’espace de cinq ans, la population de la commune d’Adjamé qui s’accroît à un rythme annuel de 2,4% contre 3,7% au plan national « a été multiplié par trois ». Il fait remarquer que cette population estimée à 199720 habitants, après le recensement général des populations de 1988, s’est « anormalement accrue » pour atteindre 254. 290 habitants en 1998. Avec une composante d’Ivoiriens estimée à 143.832 habitants soit 56,56% contre une population de 110.458 étrangers soit 43,44%. Il poursuit son approche analytique et i note que les estimations de 2009 donnent une population totale de 354.050 habitants à Adjamé qui se repartie comme suite : Ivoiriens : 200.251 habitants soit 56,56%. Etrangers : 153.799 habitants soit 43,44%.
Aujourd’hui, la population en âge de voter dans cette commune est de 207.127 personnes dont 117.151 ivoiriens soit 56,56% et 89.976 étrangers soit 43,446%. A l’issue de l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs qui a duré de 2008 à 2009, ce sont 110.156 personnes qui se sont fait enrôler. Les ivoiriens valides dans cette population se chiffrent à 100.168 personnes et les cas litigieux représentaient 8211 personnes. On dénombre 8211 ivoiriens concernés par les cas litigieux et les fraudeurs sur la liste électorale provisoire dans cette commune se chiffrent à 5025.
Franck A. zagbayou
zagbayou@fratmat.info
La pêche aux fraudeurs qu’a fait Amondji Pierre dans cette commune a déjà été fructueuse avec 18 ressortissants étrangers indûment inscrits sur la liste électorale provisoire, lors d’un contrôle du contentieux à Williamsville : «Ces personnes ont été relâchées après avoir été entendues sur procès verbal parce que nous avons suivi la procédure en saisissant la police judiciaire et la justice. C’est ce que devraient recommander les commissions locales de la CEI aux plaignants parce qu’elles n’ont pas compétence pour radier les personnes frauduleusement inscrites ».
Cette présomption de fraude massive dans la commune d’Adjamé, ne surprend guère l’ancien maire de cette commune, qui préside aujourd’hui aux destinées du District d’Abidjan comme gouverneur. Et qui avait perdu la bataille pour un second mandat de maire à cause de la technologie électorale et la machine à frauder sur l’identité et la nationalité dont avaient usé ses concurrents et ses colistiers d’hier. La première et la principale source de fraude, constate Pierre Amondji, se perçoit tout de suite au niveau de la fiche de répartition de la population d’Adjamé, donc à travers l’analyse diachronique et sérieuse des résultats des recensements généraux de la population qui ont été faits de 1988 à 2009. Selon lui, en l’espace de cinq ans, la population de la commune d’Adjamé qui s’accroît à un rythme annuel de 2,4% contre 3,7% au plan national « a été multiplié par trois ». Il fait remarquer que cette population estimée à 199720 habitants, après le recensement général des populations de 1988, s’est « anormalement accrue » pour atteindre 254. 290 habitants en 1998. Avec une composante d’Ivoiriens estimée à 143.832 habitants soit 56,56% contre une population de 110.458 étrangers soit 43,44%. Il poursuit son approche analytique et i note que les estimations de 2009 donnent une population totale de 354.050 habitants à Adjamé qui se repartie comme suite : Ivoiriens : 200.251 habitants soit 56,56%. Etrangers : 153.799 habitants soit 43,44%.
Aujourd’hui, la population en âge de voter dans cette commune est de 207.127 personnes dont 117.151 ivoiriens soit 56,56% et 89.976 étrangers soit 43,446%. A l’issue de l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs qui a duré de 2008 à 2009, ce sont 110.156 personnes qui se sont fait enrôler. Les ivoiriens valides dans cette population se chiffrent à 100.168 personnes et les cas litigieux représentaient 8211 personnes. On dénombre 8211 ivoiriens concernés par les cas litigieux et les fraudeurs sur la liste électorale provisoire dans cette commune se chiffrent à 5025.
Franck A. zagbayou
zagbayou@fratmat.info
