Le président de l'alliance des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé était sur les antennes de Rfi, hier, à 22 heures 30 minutes. Invité à se prononcer sur l'affaire Cei, il a lancé un appel au calme à ses partisans.
Le premier ministre vous reçoit ce soir (ndlr : hier soir), quel appel allez-vous lancer ?
C'est un appel à mesurer la responsabilité qui incombe au premier responsable de l'organe en charge de l'organisation des élections pour conduire notre pays vers une fin de crise. Je leur dis qu'il faut qu'ils se départissent de leur manteau de partisans.
Quel message adressez-vous à vos partisans, les jeunes patriotes ?
Je voudrais dire aux jeunes patriotes que le temps de descendre dans les rues est passé. On peut poser des revendications mais je pense qu'il faut faire confiance à nos autorités et puis éviter de mettre à mal ce processus. Et il faut éviter de poser des actes qui mettent à mal le processus, qui est un processus qui règle un problème posé à l'Afrique par les Africains eux-mêmes. C'est cela que je lance comme message, un message au calme, un message à rester chez soi. Le message à faire en sorte de construire le processus de paix et à ne pas l'entraver.
Peut-on en conclure que cette crise est à présent derrière nous ?
Cela est possible, pourvu qu'on entende notre appel de faire en sorte de mettre à la tête de la Commission électorale indépendante, quelqu'un de plus crédible et de plus neutre. Qui est conscient de ce que quand on est à ce niveau, on ne se trompe pas.
Et si Robert Beugré Mambé reste à la tête de la Cei , vous continuerez à exiger sa démission ?
Nous continuerons de négocier avec le premier ministre. Notre crédo, c'est la négociation et le dialogue.
Propos recueillis par Jules Claver Aka et Dieusmonde TADE
Le premier ministre vous reçoit ce soir (ndlr : hier soir), quel appel allez-vous lancer ?
C'est un appel à mesurer la responsabilité qui incombe au premier responsable de l'organe en charge de l'organisation des élections pour conduire notre pays vers une fin de crise. Je leur dis qu'il faut qu'ils se départissent de leur manteau de partisans.
Quel message adressez-vous à vos partisans, les jeunes patriotes ?
Je voudrais dire aux jeunes patriotes que le temps de descendre dans les rues est passé. On peut poser des revendications mais je pense qu'il faut faire confiance à nos autorités et puis éviter de mettre à mal ce processus. Et il faut éviter de poser des actes qui mettent à mal le processus, qui est un processus qui règle un problème posé à l'Afrique par les Africains eux-mêmes. C'est cela que je lance comme message, un message au calme, un message à rester chez soi. Le message à faire en sorte de construire le processus de paix et à ne pas l'entraver.
Peut-on en conclure que cette crise est à présent derrière nous ?
Cela est possible, pourvu qu'on entende notre appel de faire en sorte de mettre à la tête de la Commission électorale indépendante, quelqu'un de plus crédible et de plus neutre. Qui est conscient de ce que quand on est à ce niveau, on ne se trompe pas.
Et si Robert Beugré Mambé reste à la tête de la Cei , vous continuerez à exiger sa démission ?
Nous continuerons de négocier avec le premier ministre. Notre crédo, c'est la négociation et le dialogue.
Propos recueillis par Jules Claver Aka et Dieusmonde TADE