Le soutien aveugle que le RHDP apporte à Mambé sur qui pèsent de lourds soupçons de fraude sur la liste électorale, conforte la majorité présidentielle dans sa position de le récuser, car c’est la preuve qu’il travaille pour ce groupement politique. C’est ce qui resort de “La causerie de vendredi” du député Martin Sokouri Bohui. Notre Voie : Depuis l’affaire de fraude sur la liste électorale dont le président de la CEI s’est rendu coupable, le RHDP est dans tous ses états. Il multiplie les actions de soutien à Beugré Mambé. Hier, il y a eu une rencontre de soutien du RHDP au patron de la CEI. Qu’est-ce que cela vous inspire?
Martin Sokouri Bohui : Toute cette agitation est facile à comprendre. Si le RHDP se met en transe à la découverte de la fraude sur la liste électorale dont Mambé s’est rendu coupable, c’est qu’avec cette découverte, c’est tout l’arsenal de fraude mis en place par ce groupement politique pour réaliser un hold up électoral avec comme exécutant le président Mambé, qui est décapité. Il va sans dire que si Mambé tombe, c’est tout l’espoir du RHDP qui est ruiné. Car il sait très bien qu’il ne peut pas gagner des élections dans la transparence. Sinon comment comprendre qu’un groupe de partis sérieux puissent soutenir aveuglement et avec la dernière énergie, le président de l’institution chargée d’organiser les élections et sur qui pèsent de lourds soupçons de fraude ?
En principe tous les partis qui ont intérêt à ce que ces élections soient transparentes devraient attendre la fin de l’enquête judiciaire qui a été diligenté à cet effet. Si le RHDP est en transe, il montre clairement que c’est lui qui a commandité la fraude qui est sa seule bouée de sauvetage pour espérer gagner les élections. Avec la liste provisoire actuelle qui est pourtant truffée de fraudeurs, le RHDP n’est pas satisfait. Il a donc demandé à Mambé de bonifier ses chances en rajoutant clandestinement 429.000 autres fraudeurs. Après donc l’échec de la prise du pouvoir par les armes, ceux qui ont envoyé cette guerre contre les Ivoiriens ont jeté tout leur dévolu sur la fraude électorale. Nous ne les laisserons pas faire. C’est le lieu de rappeler que les Ivoiriens souffrent encore des effets de leur guerre. Et nous n’accepterons pas qu’ils envoient une autre guerre. Ces élections doivent être transparentes et elles le seront pour garantir la paix dans notre pays. C’est le lieu de féliciter les étrangers qu’on avait trompés et qui s’étaient inscrits sur la liste et qui se font radier eux-mêmes. Je voudrais encourager en revanche ceux qui attendent encore de le faire au moment où il est encore temps. Car, passé ce moment, ceux qui seront pris seront sévèrement sanctionnés. Je rappelle par ailleurs à tous les DDC de déposer au QG de campagne tous les cas de fraude dans leur zone d’influence.
Je rappelle que nous allons à ces élections à la recherche de la paix. Ce sont donc des élections de paix. Il ne s’agit pas d’élections ordinaires où de simples partis politiques vont compétir. Il s’agit de retrouver la paix à travers ces élections après 8 ans de crise. Et seule la transparence de ces élections peut garantir cette paix tant recherchée. Nous invitons donc le RHDP sur le terrain de la transparence pour laquelle, du reste, nous nous sommes toujours battus. Pour qu’ensemble nous puissions mettre hors d’état de nuire celui qui veut compromettre cette transparence. Ainsi, toujours ensemble, nous mettrons à la tête de la cei une personne sur qui il ne pèse aucun soupçon de fraude dans l’intérêt de tous. C’est tout le sens de notre combat. Celui de la transparence, du sacrifice et de l’humilité dans l’intérêt du pays. Nous voyons que le RHDP s’accroche à la fraude en voulant maintenir Mambé. C’est une raison de plus pour nous de demander sa démission. Car il est au centre d’un dispositif de fraude mis en place par le RHDP pour réaliser un hold up électoral. Nous voulons la transparence. Il faut donc à la tête de la CEI une personne acceptable pour tous. C'est-à-dire une personne qui n’agira ni pour ou contre la majorité présidentielle, ni pour ou contre le RHDP. L’expérience d’un président issu d’un parti politique, du reste très marqué, a montré ses limites avec Mambé. Nous ne devons pas perdre de vue que depuis le déclenchement de la guerre, d’énormes sacrifices ont été faits pour que notre pays retrouve la paix. Nous voulons vite aller aux élections. Mais nous voulons surtout aller vite à des élections transparentes pour tous, où le vainqueur est le vrai vainqueur et le vaincu, parce qu’il est convaincu d’avoir perdu dans la transparence, félicite le vainqueur.
N.V. : Mais il y a aussi que des d’Ebrié ont apporté leur soutien à leur fils Mambé… M.S.B. : je voudrais préciser qu’il s’agit d’un groupe d’Ebrié militants du PDCI. Ce n’est donc pas l’Ethnie ébrié dans son entièreté qui a soutenu Mambé et je m’en réjouis. Il s’agit donc de certains camarades du PDCI qui ont apporté leur soutien à leur frère Mambé. Car je connais beaucoup d’Ebrié qui ont demandé que justice soit faite. Cela dit, c’est une pratique d’un autre âge qui n’honore pas ses auteurs. A ceux-là je voudrais savoir si on a demandé l’avis des ébrié avant de désigner Mambé à la tête de la CEI ? En ce moment, c’est la génération Dougbo qui est au pouvoir en pays Ebrié.
Donc si le président de la CEI devrait être le représentant des Ebrié, ce n’est pas Mambé qui aurait été choisi, mais le chef des Dougbo. Cela dit je voudrais dire à nos frères Ebrié et à tous les Ivoiriens de ne pas tomber dans les vieux réflexes de parti unique qui ne peuvent que tirer notre pays vers le bas. Nous voulons construire une Nation où tous les ivoiriens sont unis, soudés et soumis aux mêmes règles de fonctionnement. Si quelqu’un commet une infraction, il doit répondre de cette infraction devant la justice. Si toutes les ethnies doivent soutenir leurs fils qui commettent des infractions en vue d’empêcher la justice de faire son travail, on ne pourra pas construire la Nation. Et ce sera fini pour la démocratie et même pour l’unité nationale. Or c’est dans la démocratie et l’unité nationale que notre pays construira son développement. N.V. : Dans sa dynamique de soutien à Mambé, le RHDP envisage la création d’un grand parti. Qu’est-ce que vous en pensez ?
M.S.B. : je me réjouis de cette intention née autour de leur soutien sans faille à la fraude. Les Ivoiriens constateront que ce nouveau parti naitra autour de la fraude et pour la fraude. On retiendra de ce parti l’image d’un parti de fraudeurs. Un tel parti n’aura pour seule stratégie de conquête du pouvoir que la violence et la fraude. Cela dit, qui va diriger ce parti qui va naître autour de la fraude et en qui les militants des partis membres du RHDP se reconnaîtront ?
Est-ce Henri Konan Bédié, père de l’ivoirité et auteur du mandat d’arrêt international contre Ouattara ? L’inamovible candidat du PDCI qui ne veut faire la place à personne malgré son âge très avancé ? Ou est-ce Alassane Dramane Ouattara, auteur du coup d’Etat contre Bédié ? Cet homme rejeté du fait de sa nationalité douteuse par les militants du PDCI à l’instar des Ivoiriens et qui veut être chef en Côte d’Ivoire après l’avoir défigurée avec la guerre. De toute évidence, les militants du PDCI ne se reconnaitront pas dans cet homme qui est tout le contraire de Guédé Titikou, du nom de cet étranger venu du pays gouro et qui est devenu chef du village de Gbassi à Guibéroua en pays bété pour ses bienfaits. En tout état de cause, j’ai mal à la Côte d’Ivoire quand j’apprends que des gens qui ont dirigé ce pays ont l’intention de créer un parti politique, non pas autour d’une idée constructive et donc noble, mais autour d’une idée diabolique, la fraude. C’est répugnant. Je me demande quel crédit les Ivoiriens peuvent accorder à un parti qui va se créer dans de telles conditions ? N.V. : Nous apprenons également qu’une partie des jeunes du PDCI s’oppose à la marche du 26 janvier sur la RTI. Votre point de vue ?
M.S.B. : je rappelle aux jeunes du PDCI qui veulent marcher pour, disent-ils, libérer la RTI qu’en ce moment même, dans la zone CNO, une Télévision et des Radios font la propagande des leaders du RHDP. Le camp présidentiel n’est pas autorisé sur les antennes de cette Télévision et de ces Radios. Il est bon qu’ils le sachent au moment où ils organisent une marche sur la RTI ici en zone gouvernementale. Cela dit, de mon point de vue, le combat qui vaut la peine d’être mené ce n’est pas celui de la “libération” de la RTI, mais celui de faire en sorte que la RTI émette sur toute l’étendue du territoire national. De sorte que tous les Ivoiriens soient au même niveau d’information dans un pays réunifié. Car, il n’est pas normal qu’une bonne partie de la population n’ait pas droit aux informations officielles de la République dans un pays dit réunifié. Et qu’elle soit abreuvée d’informations partisanes. C’est ce genre de situations qui peut mettre en péril l’unité d’une Nation.
Et non qui est le plus présent sur les antennes. Encore qu’il faut savoir qu’en dehors de la période de campagne où les temps d’antenne sont équitables, les activités du président de la République sont couvertes par les médias nationaux. Entre ce combat qui est le fondement de l’unité de la Nation et celui en rapport avec l’ accès à la RTI, je pense que c’est le premier qui est le plus important. Et je suis heureux que des jeunes de la JPDCI l’aient compris et s’opposent de ce fait à la marche du 26 janvier. C’est la preuve qu’il y a dans ce pays des jeunes qui, bien qu’opposés au régime du président Gbagbo, ont une idée claire de l’intérêt national. Ces jeunes sont à encourager et à féliciter. Je leur apporte donc mon soutien et celui de la majorité présidentielle.
Entretien réalisé par Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Martin Sokouri Bohui : Toute cette agitation est facile à comprendre. Si le RHDP se met en transe à la découverte de la fraude sur la liste électorale dont Mambé s’est rendu coupable, c’est qu’avec cette découverte, c’est tout l’arsenal de fraude mis en place par ce groupement politique pour réaliser un hold up électoral avec comme exécutant le président Mambé, qui est décapité. Il va sans dire que si Mambé tombe, c’est tout l’espoir du RHDP qui est ruiné. Car il sait très bien qu’il ne peut pas gagner des élections dans la transparence. Sinon comment comprendre qu’un groupe de partis sérieux puissent soutenir aveuglement et avec la dernière énergie, le président de l’institution chargée d’organiser les élections et sur qui pèsent de lourds soupçons de fraude ?
En principe tous les partis qui ont intérêt à ce que ces élections soient transparentes devraient attendre la fin de l’enquête judiciaire qui a été diligenté à cet effet. Si le RHDP est en transe, il montre clairement que c’est lui qui a commandité la fraude qui est sa seule bouée de sauvetage pour espérer gagner les élections. Avec la liste provisoire actuelle qui est pourtant truffée de fraudeurs, le RHDP n’est pas satisfait. Il a donc demandé à Mambé de bonifier ses chances en rajoutant clandestinement 429.000 autres fraudeurs. Après donc l’échec de la prise du pouvoir par les armes, ceux qui ont envoyé cette guerre contre les Ivoiriens ont jeté tout leur dévolu sur la fraude électorale. Nous ne les laisserons pas faire. C’est le lieu de rappeler que les Ivoiriens souffrent encore des effets de leur guerre. Et nous n’accepterons pas qu’ils envoient une autre guerre. Ces élections doivent être transparentes et elles le seront pour garantir la paix dans notre pays. C’est le lieu de féliciter les étrangers qu’on avait trompés et qui s’étaient inscrits sur la liste et qui se font radier eux-mêmes. Je voudrais encourager en revanche ceux qui attendent encore de le faire au moment où il est encore temps. Car, passé ce moment, ceux qui seront pris seront sévèrement sanctionnés. Je rappelle par ailleurs à tous les DDC de déposer au QG de campagne tous les cas de fraude dans leur zone d’influence.
Je rappelle que nous allons à ces élections à la recherche de la paix. Ce sont donc des élections de paix. Il ne s’agit pas d’élections ordinaires où de simples partis politiques vont compétir. Il s’agit de retrouver la paix à travers ces élections après 8 ans de crise. Et seule la transparence de ces élections peut garantir cette paix tant recherchée. Nous invitons donc le RHDP sur le terrain de la transparence pour laquelle, du reste, nous nous sommes toujours battus. Pour qu’ensemble nous puissions mettre hors d’état de nuire celui qui veut compromettre cette transparence. Ainsi, toujours ensemble, nous mettrons à la tête de la cei une personne sur qui il ne pèse aucun soupçon de fraude dans l’intérêt de tous. C’est tout le sens de notre combat. Celui de la transparence, du sacrifice et de l’humilité dans l’intérêt du pays. Nous voyons que le RHDP s’accroche à la fraude en voulant maintenir Mambé. C’est une raison de plus pour nous de demander sa démission. Car il est au centre d’un dispositif de fraude mis en place par le RHDP pour réaliser un hold up électoral. Nous voulons la transparence. Il faut donc à la tête de la CEI une personne acceptable pour tous. C'est-à-dire une personne qui n’agira ni pour ou contre la majorité présidentielle, ni pour ou contre le RHDP. L’expérience d’un président issu d’un parti politique, du reste très marqué, a montré ses limites avec Mambé. Nous ne devons pas perdre de vue que depuis le déclenchement de la guerre, d’énormes sacrifices ont été faits pour que notre pays retrouve la paix. Nous voulons vite aller aux élections. Mais nous voulons surtout aller vite à des élections transparentes pour tous, où le vainqueur est le vrai vainqueur et le vaincu, parce qu’il est convaincu d’avoir perdu dans la transparence, félicite le vainqueur.
N.V. : Mais il y a aussi que des d’Ebrié ont apporté leur soutien à leur fils Mambé… M.S.B. : je voudrais préciser qu’il s’agit d’un groupe d’Ebrié militants du PDCI. Ce n’est donc pas l’Ethnie ébrié dans son entièreté qui a soutenu Mambé et je m’en réjouis. Il s’agit donc de certains camarades du PDCI qui ont apporté leur soutien à leur frère Mambé. Car je connais beaucoup d’Ebrié qui ont demandé que justice soit faite. Cela dit, c’est une pratique d’un autre âge qui n’honore pas ses auteurs. A ceux-là je voudrais savoir si on a demandé l’avis des ébrié avant de désigner Mambé à la tête de la CEI ? En ce moment, c’est la génération Dougbo qui est au pouvoir en pays Ebrié.
Donc si le président de la CEI devrait être le représentant des Ebrié, ce n’est pas Mambé qui aurait été choisi, mais le chef des Dougbo. Cela dit je voudrais dire à nos frères Ebrié et à tous les Ivoiriens de ne pas tomber dans les vieux réflexes de parti unique qui ne peuvent que tirer notre pays vers le bas. Nous voulons construire une Nation où tous les ivoiriens sont unis, soudés et soumis aux mêmes règles de fonctionnement. Si quelqu’un commet une infraction, il doit répondre de cette infraction devant la justice. Si toutes les ethnies doivent soutenir leurs fils qui commettent des infractions en vue d’empêcher la justice de faire son travail, on ne pourra pas construire la Nation. Et ce sera fini pour la démocratie et même pour l’unité nationale. Or c’est dans la démocratie et l’unité nationale que notre pays construira son développement. N.V. : Dans sa dynamique de soutien à Mambé, le RHDP envisage la création d’un grand parti. Qu’est-ce que vous en pensez ?
M.S.B. : je me réjouis de cette intention née autour de leur soutien sans faille à la fraude. Les Ivoiriens constateront que ce nouveau parti naitra autour de la fraude et pour la fraude. On retiendra de ce parti l’image d’un parti de fraudeurs. Un tel parti n’aura pour seule stratégie de conquête du pouvoir que la violence et la fraude. Cela dit, qui va diriger ce parti qui va naître autour de la fraude et en qui les militants des partis membres du RHDP se reconnaîtront ?
Est-ce Henri Konan Bédié, père de l’ivoirité et auteur du mandat d’arrêt international contre Ouattara ? L’inamovible candidat du PDCI qui ne veut faire la place à personne malgré son âge très avancé ? Ou est-ce Alassane Dramane Ouattara, auteur du coup d’Etat contre Bédié ? Cet homme rejeté du fait de sa nationalité douteuse par les militants du PDCI à l’instar des Ivoiriens et qui veut être chef en Côte d’Ivoire après l’avoir défigurée avec la guerre. De toute évidence, les militants du PDCI ne se reconnaitront pas dans cet homme qui est tout le contraire de Guédé Titikou, du nom de cet étranger venu du pays gouro et qui est devenu chef du village de Gbassi à Guibéroua en pays bété pour ses bienfaits. En tout état de cause, j’ai mal à la Côte d’Ivoire quand j’apprends que des gens qui ont dirigé ce pays ont l’intention de créer un parti politique, non pas autour d’une idée constructive et donc noble, mais autour d’une idée diabolique, la fraude. C’est répugnant. Je me demande quel crédit les Ivoiriens peuvent accorder à un parti qui va se créer dans de telles conditions ? N.V. : Nous apprenons également qu’une partie des jeunes du PDCI s’oppose à la marche du 26 janvier sur la RTI. Votre point de vue ?
M.S.B. : je rappelle aux jeunes du PDCI qui veulent marcher pour, disent-ils, libérer la RTI qu’en ce moment même, dans la zone CNO, une Télévision et des Radios font la propagande des leaders du RHDP. Le camp présidentiel n’est pas autorisé sur les antennes de cette Télévision et de ces Radios. Il est bon qu’ils le sachent au moment où ils organisent une marche sur la RTI ici en zone gouvernementale. Cela dit, de mon point de vue, le combat qui vaut la peine d’être mené ce n’est pas celui de la “libération” de la RTI, mais celui de faire en sorte que la RTI émette sur toute l’étendue du territoire national. De sorte que tous les Ivoiriens soient au même niveau d’information dans un pays réunifié. Car, il n’est pas normal qu’une bonne partie de la population n’ait pas droit aux informations officielles de la République dans un pays dit réunifié. Et qu’elle soit abreuvée d’informations partisanes. C’est ce genre de situations qui peut mettre en péril l’unité d’une Nation.
Et non qui est le plus présent sur les antennes. Encore qu’il faut savoir qu’en dehors de la période de campagne où les temps d’antenne sont équitables, les activités du président de la République sont couvertes par les médias nationaux. Entre ce combat qui est le fondement de l’unité de la Nation et celui en rapport avec l’ accès à la RTI, je pense que c’est le premier qui est le plus important. Et je suis heureux que des jeunes de la JPDCI l’aient compris et s’opposent de ce fait à la marche du 26 janvier. C’est la preuve qu’il y a dans ce pays des jeunes qui, bien qu’opposés au régime du président Gbagbo, ont une idée claire de l’intérêt national. Ces jeunes sont à encourager et à féliciter. Je leur apporte donc mon soutien et celui de la majorité présidentielle.
Entretien réalisé par Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr