Des accusations de fraude des plus grotesques, portées par le camp présidentiel et ses relais et tendant à saboter l'image, la crédibilité et l'honorabilité de M. Beugré Mambé, président de la Cei , ont particulièrement animé la polémique politique de ces deux dernières semaines, au point de faire tanguer tout le processus électoral.
Fort heureusement, la Commission centrale de la Cei qui était divisée sur la question des "429.000 personnes" a retrouvé sa cohésion depuis le 20 janvier. Un communiqué lu par le président de l'Institution chargée des élections est venu consacrer le retour à l'entente cordiale. On croyait le dossier clos, la parenthèse fermée. Que nenni ! Car c'était sans compter avec les détracteurs de M. Beugré Mambé qui s'échinent à présenter ce dernier comme un fraudeur en dépit des termes assez clairs du communiqué de la Commission centrale de la Cei qui affirme "qu'aucune inscription supplémentaire, sur la liste électorale, n'a été faite à ce jour".
En effet, comme au lendemain de la rencontre entre le Premier ministre et les acteurs principaux du processus électoral, le 8 janvier dernier, le camp présidentiel et ses relais médiatiques ont essayé de faire croire que M. Beugré Mambé serait passé aux aveux, qu'il aurait reconnu les faits et qu'à ce titre, il aurait demandé pardon à la nation ivoirienne pour avoir fraudé ou tenté de le faire. Manipulation honteuse et interprétation malhonnête d'un texte qui était pourtant publié le même jour.
D'abord, il convient de rectifier que le communiqué du 20 janvier n'est pas le communiqué de M. Mambé, mais celui de la commission centrale de la Cei. Un communiqué adopté après de longues et multiples séances de travail entre les membres de cette instance de décision de la Cei , et au sein de laquelle on retrouve toutes les sensibilités. C'est donc la commission centrale tout entière qui est engagée dans ce communiqué.
Dans ses conclusions, la Commission centrale de la Cei , tout en reconnaissant "l'existence du fichier des 429.000 pétitionnaires et des Cd élaborés dans les services techniques de la Cei ", révèle que les Cd incriminés n'ont pas été utilisés et ont été retirés. Mieux, la commission ajoute "qu'aucune inscription supplémentaire, sur la liste électorale, n'a été faite à ce jour".
Où est donc la fraude ou l'intention de frauder qu'on veut malhonnêtement imputer au président de la Cei ?
M. Mambé a reconnu qu'il a fait des croisements. Le Premier ministre a reconnu que M. Mambé ne l'a pas fait de manière clandestine et qu'il a été personnellement tenu informé.
M. Mambé a ajouté que ce travail été fait pour la propre gouverne de la Cei et qu'il n'avait pas l'intention d'intégrer ces 429.000 personnes sur le fichier électoral. Ce sont ces déclarations livrées à la presse que la Commission centrale de la Cei vient d'entériner à travers son communiqué.
Les détracteurs de Mambé affirment que ce dernier aurait fait son mea culpa et qu'il aurait de ce fait présenté ses excuses à la nation. Pourtant voici ce que dit le communiqué de la Cei qui sert d'assiette à cette interprétion malveillante et éhontée des faits. " La Commission centrale de la Cei présente tous ses regrets pour les désagréments causés à la nation". Le communiqué lui-même est signé " la Commission centrale". Pourquoi diantre veut-on faire porter à M. Mambé et à lui seul la charge des excuses présentées à la nation ? La semaine dernière, lors de sa conférence de presse, M. Mambé a parlé à titre personnel. Il n'a pas présenté d'excuse à la nation parce qu'il aurait fraudé. Aujourd'hui, la Commission centrale qui comprend 31 membres décide "d'exprimer ses regrets à la nation" pas parce qu'il y a eu manipulation sur le fichier électoral mais parce que la polémique sur cette affaire, suscitée de l'extérieur avait franchi les portes de la Cei et divisé ses commissaires, ce qui en a manifestement rajouté à la confusion générale et inquiété les Ivoiriens.
C'est pour cette raison et cette raison seulement que la Commission centrale de la Cei a présenté des excuses à la nation. Et Mambé a fait cette déclaration parce qu'il est le président de la Cei. Pas parce qu'il se reprocherait quelque chose.
Quand on court et qu'on est à bout de souffle, il faut savoir s'arrêter. On ne gouverne pas un pays par la propagande et par le mensonge. Un tel acharnement contre un individu est malsain et crédite la thèse selon laquelle la vie de M. Mambé est vraiment menacée. Il est bestial de haïr un homme de la sorte.
Akwaba Saint-Clair
Fort heureusement, la Commission centrale de la Cei qui était divisée sur la question des "429.000 personnes" a retrouvé sa cohésion depuis le 20 janvier. Un communiqué lu par le président de l'Institution chargée des élections est venu consacrer le retour à l'entente cordiale. On croyait le dossier clos, la parenthèse fermée. Que nenni ! Car c'était sans compter avec les détracteurs de M. Beugré Mambé qui s'échinent à présenter ce dernier comme un fraudeur en dépit des termes assez clairs du communiqué de la Commission centrale de la Cei qui affirme "qu'aucune inscription supplémentaire, sur la liste électorale, n'a été faite à ce jour".
En effet, comme au lendemain de la rencontre entre le Premier ministre et les acteurs principaux du processus électoral, le 8 janvier dernier, le camp présidentiel et ses relais médiatiques ont essayé de faire croire que M. Beugré Mambé serait passé aux aveux, qu'il aurait reconnu les faits et qu'à ce titre, il aurait demandé pardon à la nation ivoirienne pour avoir fraudé ou tenté de le faire. Manipulation honteuse et interprétation malhonnête d'un texte qui était pourtant publié le même jour.
D'abord, il convient de rectifier que le communiqué du 20 janvier n'est pas le communiqué de M. Mambé, mais celui de la commission centrale de la Cei. Un communiqué adopté après de longues et multiples séances de travail entre les membres de cette instance de décision de la Cei , et au sein de laquelle on retrouve toutes les sensibilités. C'est donc la commission centrale tout entière qui est engagée dans ce communiqué.
Dans ses conclusions, la Commission centrale de la Cei , tout en reconnaissant "l'existence du fichier des 429.000 pétitionnaires et des Cd élaborés dans les services techniques de la Cei ", révèle que les Cd incriminés n'ont pas été utilisés et ont été retirés. Mieux, la commission ajoute "qu'aucune inscription supplémentaire, sur la liste électorale, n'a été faite à ce jour".
Où est donc la fraude ou l'intention de frauder qu'on veut malhonnêtement imputer au président de la Cei ?
M. Mambé a reconnu qu'il a fait des croisements. Le Premier ministre a reconnu que M. Mambé ne l'a pas fait de manière clandestine et qu'il a été personnellement tenu informé.
M. Mambé a ajouté que ce travail été fait pour la propre gouverne de la Cei et qu'il n'avait pas l'intention d'intégrer ces 429.000 personnes sur le fichier électoral. Ce sont ces déclarations livrées à la presse que la Commission centrale de la Cei vient d'entériner à travers son communiqué.
Les détracteurs de Mambé affirment que ce dernier aurait fait son mea culpa et qu'il aurait de ce fait présenté ses excuses à la nation. Pourtant voici ce que dit le communiqué de la Cei qui sert d'assiette à cette interprétion malveillante et éhontée des faits. " La Commission centrale de la Cei présente tous ses regrets pour les désagréments causés à la nation". Le communiqué lui-même est signé " la Commission centrale". Pourquoi diantre veut-on faire porter à M. Mambé et à lui seul la charge des excuses présentées à la nation ? La semaine dernière, lors de sa conférence de presse, M. Mambé a parlé à titre personnel. Il n'a pas présenté d'excuse à la nation parce qu'il aurait fraudé. Aujourd'hui, la Commission centrale qui comprend 31 membres décide "d'exprimer ses regrets à la nation" pas parce qu'il y a eu manipulation sur le fichier électoral mais parce que la polémique sur cette affaire, suscitée de l'extérieur avait franchi les portes de la Cei et divisé ses commissaires, ce qui en a manifestement rajouté à la confusion générale et inquiété les Ivoiriens.
C'est pour cette raison et cette raison seulement que la Commission centrale de la Cei a présenté des excuses à la nation. Et Mambé a fait cette déclaration parce qu'il est le président de la Cei. Pas parce qu'il se reprocherait quelque chose.
Quand on court et qu'on est à bout de souffle, il faut savoir s'arrêter. On ne gouverne pas un pays par la propagande et par le mensonge. Un tel acharnement contre un individu est malsain et crédite la thèse selon laquelle la vie de M. Mambé est vraiment menacée. Il est bestial de haïr un homme de la sorte.
Akwaba Saint-Clair