Le ministre de l'intérieur Tagro désiré aurait décidé, de façon unilatérale de rouvrir le contentieux sur la liste électorale. A ce titre, il aurait instruit, selon des sources recoupées, les responsables de l'administration territoriale, les préfets et sous-préfets, relevant de son autorité de recevoir les pétitionnaires issus de la masse des 1,03 million qui n'ont pu clarifier leur statut à l'issue de la période arrêtée par la Commission électorale indépendante pour la gestion du contentieux sur la liste électorale. Une autre intrusion dans le champ de compétence de la Cei.
Que veut au juste le ministre de l'Intérieur ? Qu'est-ce qui explique ses sorties de ces derniers jours ? Pourquoi prend-il des décisions aussi graves de conséquences en dehors des acteurs centraux du processus de sortie de crise ? Officiellement, le contentieux sur la liste électorale a pris fin depuis le 09 janvier si l'on se réfère à un communiqué de la Cei , maitresse du processus électoral. C'est d'ailleurs cette décision de mettre fin aux réclamations sur la liste électorale qui serait à l'origine des malheurs de la Cei et de son président, taxés par le camp présidentiel de procéder à des inscriptions clandestines sur ladite liste.
Pour dénoncer cette crise, des négociations souterraines auraient été entreprises au plus haut niveau pour tenter de prendre en compte le souhait de Gbagbo de voir se proroger la période du contentieux.
Mais sans attendre que la Cei , en accord avec le Premier ministre, décide d'accorder une nouvelle rallonge de quelques jours aux pétitionnaires, le ministre de l'Intérieur aurait instruit des sous-préfets de continuer à recevoir les réclamations de certains pétitionnaires sur lesquels s'est refermée la porte du contentieux le 9 janvier dernier. Ces réclamations parallèles se dérouleraient dans certaines localités comme Issia, Grand-Bereby, Saïoua, Ebilassokro etc…
Après la décision d'ouvrir une information judiciaire contre la Cei pour fraude sur la liste électorale, décision qui laisse transparaitre la souffrance qu'éprouve Tagro à observer de loin le processus électoral sans pouvoir y interjeter directement dans son organisation, c'est le second acte unilatéral du ministre de l'Intérieur contre le processus électoral. A quelle fin et à quel titre le corps préfectoral s'immisce-t-il dans le contentieux ?
Akwaba Saint-Clair
Que veut au juste le ministre de l'Intérieur ? Qu'est-ce qui explique ses sorties de ces derniers jours ? Pourquoi prend-il des décisions aussi graves de conséquences en dehors des acteurs centraux du processus de sortie de crise ? Officiellement, le contentieux sur la liste électorale a pris fin depuis le 09 janvier si l'on se réfère à un communiqué de la Cei , maitresse du processus électoral. C'est d'ailleurs cette décision de mettre fin aux réclamations sur la liste électorale qui serait à l'origine des malheurs de la Cei et de son président, taxés par le camp présidentiel de procéder à des inscriptions clandestines sur ladite liste.
Pour dénoncer cette crise, des négociations souterraines auraient été entreprises au plus haut niveau pour tenter de prendre en compte le souhait de Gbagbo de voir se proroger la période du contentieux.
Mais sans attendre que la Cei , en accord avec le Premier ministre, décide d'accorder une nouvelle rallonge de quelques jours aux pétitionnaires, le ministre de l'Intérieur aurait instruit des sous-préfets de continuer à recevoir les réclamations de certains pétitionnaires sur lesquels s'est refermée la porte du contentieux le 9 janvier dernier. Ces réclamations parallèles se dérouleraient dans certaines localités comme Issia, Grand-Bereby, Saïoua, Ebilassokro etc…
Après la décision d'ouvrir une information judiciaire contre la Cei pour fraude sur la liste électorale, décision qui laisse transparaitre la souffrance qu'éprouve Tagro à observer de loin le processus électoral sans pouvoir y interjeter directement dans son organisation, c'est le second acte unilatéral du ministre de l'Intérieur contre le processus électoral. A quelle fin et à quel titre le corps préfectoral s'immisce-t-il dans le contentieux ?
Akwaba Saint-Clair