Blanc comme neige. C’est ainsi qu’apparaît le président de la CEI, Robert Beugré Mambé en dépit des amalgames et autres déclarations tendant à ‘’l’inculper’’ dans la prétendue fraude dont on l’accuse. Un débat qui avait pourtant été clos par le Premier ministre et qui a refait surface depuis que, dans une déclaration, Mambé a présenté «tous ses regrets pour les désagréments causés à la Nation». Voilà le bout de phrase, qui a fait dire aux Refondateurs que le président de la CEI a reconnu avoir fraudé. Or donc, présenté ses excuses est un crime de lèse-majesté ou un méa culpa. Pourtant, le jeudi 17 décembre 2009, lors des grandes rencontres de Fraternité Matin Laurent Gbagbo avait déclaré : « (…) Je voudrais présenter mes excuses aux Ivoiriens. Ils m’ont élu et ils m’ont confié leur destin. J’ai été assez naïf pour être surpris par une guerre civile (…)».Cette profession de foi avait été présentée par la presse bleue comme une hauteur d’esprit de Laurent Gbagbo. Pourquoi devient-elle subitement mauvaise quand il s’agit de Mambé ? En tout état de cause, l’objectif caché de la Refondation, est de ne pas aller aux élections, ou à tout le moins ,de retarder le processus de sortie de crise. Mais le RHDP a sonné le holà et mis en garde quiconque s’adonnerait à ce jeu. C’est pourquoi, les Houphouétistes n’ont point hésité à apporter tout leur soutien à la CEI. «Le RHDP condamne énergiquement ces déclarations sans fondements qui se basent uniquement sur des allégations fallacieuses et des rumeurs, et toutes les manœuvres dilatoires de Monsieur Laurent Gbagbo et du FPI, (…) félicite et soutient le Président de la CEI (…) ». Le RHDP ne croit pas si bien dire dans la mesure où la déclaration de la Présidence lue par Gervais Coulibaly, porte-parole de Gbagbo à la RTI, est un tissu de contre-vérités. Selon lui, Mambé «a autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement complémentaire hors la SAGEM et l’INS qui a mis en évidence quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes à intégrer d’office à la liste électorale définitive qu’elles se soient présentées ou non aux réclamations». Faux. Car l’opération de la liste définitive n’a même pas encore commencé.
En outre, la déclaration poursuit que «pour ce faire, il a commis une soixantaine d’informaticiens à l’installation d’un logiciel parallèle dénommé Liste Electorale Provisoire 2009 (LEP 2009). Ce logiciel, pourtant rejeté par la Commission Centrale de la CEI le 14 décembre 2009, devrait permettre d’intégrer les quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes issues de la liste litigieuse et résultant du croisement clandestin». Tout aussi faux. Il n’y a jamais eu de croisement clandestin dans la mesure où la déclaration de la CEI fait état de ce que «les techniciens ont présenté aux commissaires centraux, les résultats de ce travail. La Commission Centrale, après avoir débattu de la question, a estimé que le contentieux étant déjà engagé après l’affichage de la liste électorale provisoire»
Yves M; Abiet
En outre, la déclaration poursuit que «pour ce faire, il a commis une soixantaine d’informaticiens à l’installation d’un logiciel parallèle dénommé Liste Electorale Provisoire 2009 (LEP 2009). Ce logiciel, pourtant rejeté par la Commission Centrale de la CEI le 14 décembre 2009, devrait permettre d’intégrer les quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes issues de la liste litigieuse et résultant du croisement clandestin». Tout aussi faux. Il n’y a jamais eu de croisement clandestin dans la mesure où la déclaration de la CEI fait état de ce que «les techniciens ont présenté aux commissaires centraux, les résultats de ce travail. La Commission Centrale, après avoir débattu de la question, a estimé que le contentieux étant déjà engagé après l’affichage de la liste électorale provisoire»
Yves M; Abiet