C’est l’histoire qui nous l’apprend. Pendant les grands moments dans la vie d’une Nation, de grands hommes se font remarquer. A l’inverse, de piètres individus qui n’en ont pas le coffre, veulent bomber leur poitrine plus que ne le permet leurs muscles. Désiré Tagro, ministre de l’Intérieur du gouvernement, est de ceux-là. Alors que l’ensemble de la Communauté internationale salue des deux mains la quiétude retrouvée au sein de la Commission centrale de la CEI, donnant ainsi une lueur d’espoir, quant à la reprise des activités de celle-ci après la poussée d’urticaire de ces derniers jours, voilà que le ministre Tagro se signale. Encore lui !!! pourrait-on dire. Cette fois-ci, il ne se limite pas à une enquête judiciaire à ouvrir contre le président d’une institution. Il va plus loin. Dans un message envoyé aux préfets, secrétaires généraux de préfectures et sous préfets sur l’ensemble du territoire national, ce cadre du FPI leur demande d’ouvrir le contentieux et de continuer de recevoir les réclamations en contestation de nationalité.
Il a signé, à cet effet, un arrêté qui stipule que les préfets doivent s’impliquer dans la gestion de l’indentification à un niveau qui n’est pas le leur. En tout cas, si l’on s’en tient au mode opératoire jusque là en vigueur. Tagro demande aux représentants de Laurent Gbagbo de faire fi des démembrements de la Commission Electorale Indépendante à qui était dévolu cette mission.
Quelque soit ses arguments, tout le monde sait qu’ils sont loin d’être nobles, c’est une implication grave de conséquence pour le processus de paix que tente, non sans mal, de maintenir sur les rails, le Premier ministre Guillaume Soro. Désiré Tagro ouvre là, un nouveau front. Car, il sait pertinemment que l’opposition ivoirienne, ni le Premier ministre, encore moins la Commission électorale n’accepteraient cette immixtion dangereuse. C’est une responsabilité grave qu’il prend de mettre, encore une fois, la Côte d’Ivoire en danger. Un pays qu’il veut certainement voir s’embraser pour continuer de s’engraisser à la faveur des passations de marchés dissimulées et autres détournement de fonds publics.
Tagro va se perdre, c’est sûr. A force de vouloir se gonfler pour défier l’autorité du Premier ministre, il se découvre. Mais, avant tout, il va perdre Laurent Gbagbo, pour qui, il croit travailler et faire du bien. Tout le monde sait que le chef de l’Etat ne peut qu’être en phase avec le ministre de l’Intérieur. Mais, si cette dernière illumination ressort d’une stratégie, gageons qu’ils se sont trompés. Comme un pyromane, Tagro saborde le processus de paix à sa guise. Mais, le Conseil de Sécurité des Nations Unies le tient dans son viseur. Et comme Blé Goudé, il ne manquera pas de pointer son nom en bonne place sur la liste de ces Ivoiriens qui empêchent la sortie de crise en Côte d’Ivoire.
Charles Sanga
Il a signé, à cet effet, un arrêté qui stipule que les préfets doivent s’impliquer dans la gestion de l’indentification à un niveau qui n’est pas le leur. En tout cas, si l’on s’en tient au mode opératoire jusque là en vigueur. Tagro demande aux représentants de Laurent Gbagbo de faire fi des démembrements de la Commission Electorale Indépendante à qui était dévolu cette mission.
Quelque soit ses arguments, tout le monde sait qu’ils sont loin d’être nobles, c’est une implication grave de conséquence pour le processus de paix que tente, non sans mal, de maintenir sur les rails, le Premier ministre Guillaume Soro. Désiré Tagro ouvre là, un nouveau front. Car, il sait pertinemment que l’opposition ivoirienne, ni le Premier ministre, encore moins la Commission électorale n’accepteraient cette immixtion dangereuse. C’est une responsabilité grave qu’il prend de mettre, encore une fois, la Côte d’Ivoire en danger. Un pays qu’il veut certainement voir s’embraser pour continuer de s’engraisser à la faveur des passations de marchés dissimulées et autres détournement de fonds publics.
Tagro va se perdre, c’est sûr. A force de vouloir se gonfler pour défier l’autorité du Premier ministre, il se découvre. Mais, avant tout, il va perdre Laurent Gbagbo, pour qui, il croit travailler et faire du bien. Tout le monde sait que le chef de l’Etat ne peut qu’être en phase avec le ministre de l’Intérieur. Mais, si cette dernière illumination ressort d’une stratégie, gageons qu’ils se sont trompés. Comme un pyromane, Tagro saborde le processus de paix à sa guise. Mais, le Conseil de Sécurité des Nations Unies le tient dans son viseur. Et comme Blé Goudé, il ne manquera pas de pointer son nom en bonne place sur la liste de ces Ivoiriens qui empêchent la sortie de crise en Côte d’Ivoire.
Charles Sanga