Message radio

Frago 42 : Mesures conservations 6

Situation générale
Le processus de paix est résolument entre dans sa phase décisive avec l’Accord Politique de Ouagadougou du 04 mars 2007. Cependant à l’approche des échéances électorales la crédibilité de la Commission.
Electorale indépendante (CEI) est mise en cause et des informations récurrentes font état de déstabilisation des institutions républicaines, par le système de coup d’état.

Estimation de la menace
La menace est réelle dans la mesure où les informations révèlent la participation de militaires en activité et d’officiers généraux à la retraite dans le climat de tension politique lié à la grave crise de confiance au sein de la CEI. Cette situation se caractérise par des tentatives de troubles à l’ordre public (Marches de protestation, grève, …)

1. B1 situation Forces impartiales
Le mandat reste le même à savoir « appuyer le processus électoral » mais s’inscrit désormais dans une nouvelle posture qui préconise la réduction progressive des effectifs des forces appuyées par des réserves stratégiques pour parer à toute éventualité

1. B2 Situation forces nouvelles
Le regroupement des ex-combattants n’est pas encore achevé. La passation des charges entre les Comzones et les Préfets s’est déroulée le mardi 25 mai 2009 à Bouaké. Le processus de l’harmonisation des grades de FAFN est achevé avec la signature des différents décrets de nomination des généraux et officiers.

1-2 – Appréciation de la situation par le chef
Le renforcement de la sécurisation de la zone républicaine est impératif aussi bien que la stabilisation de la situation militaire sur l’ensemble du territoire national pour permettre au politique de trouver une issue pacifique à la crise au sein de la CEI.

1. D – Situation milieu
1. D.1 Terrain
La mission se déroulera sur l’ensemble du territoire

1 D2 Appréciation situation des groupes de population
L’ensemble des populations affiche un sentiment de lassitude avec les difficultés liées au chômage, à la cherté de la vie et à l’avancée de la pauvreté. Elles souhaitent donc une sortie de crise rapide.

1 – Mission : But Reçu de l’échelon supérieur
Appuyer le processus de paix relancé par l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) depuis le 04 mars 2007 en renforçant la sécurité sur toute l’étendue du territoire.

3 – Exécution
2. A – Idée de manœuvre et articulation
3. A. 1 intention et idée de manœuvre
3 A11. Intention
En vue de garantir une sortie de crise apaisée, je veux interdire tout acte ou velléité de déstabilisation des institutions républicaines à compter du vendredi 15 janvier 2010.

3.A 12 – Idée de manœuvre
1er temps : Renforcer la sécurisation sur l’ensemble du territoire dès vendredi 15 janvier 2010.
2ème temps : Etre renseigné en permanence en mesure de dissuader ou neutraliser toute tentative d’attaque ou velléités de déstabilisation.

3ème temps : Rendre compte
3. A13. Attitude en fin d’action
Participer à la sécurisation des élections générales
Achever le redéploiement des FDSCI sur toute l’étendue du territoire
l Participer à la reconstruction du pays

2 – 5 Mission des unités de combat
A compter du vendredi 15 janvier 2010

Compter
Mettre les troupes en alerte maximum
Renforcer la sécurité des casernes et des installations militaires dès vendredi 15 janvier 2010 avec effort sur les magasins d’armes, les dépôts et les soutes à munitions.
Renforcer le CECOS au quotidien par un (01) peloton BASA à partir 20 h 00 jusqu’à 06 h 00.
Mettre en place de la façon permanente un piquet d’intervention de la valeur d’une compagnie dans chaque bataillon en mesure d’être projeté sur très court préavis (30 minutes)
En mesure de renforcer les forces de 1° et 2° catégorie sur ordre.

En liaison avec DGPN renforcer la sécurité des points particuliers suivants de jour et de nuit :
Cocody :
carrefour SOGEFIHA
Carrefour RTI – SODEMI
Carrefour LATRILLE – MITTERAND
Plateau
Carrefour TV2 – RADIO
Abobo gare
Axe N’DOTRE – MACA

Comar
Mettre les troupes en alerte maximum
Renforcer la sécurité les installations portuaires et les bases navales dès vendredi 15 janvier 2010 avec effort sur les magasins d’armes, les dépôts et les soutes à munitions

Reconnaître de façon régulière tous les clans d’eau maritimes et lagunaires.

Surveiller en permanence les approches maritimes

Mettre en place de façon permanente un piquet d’intervention de la valeur de deux (02) sections sur base en mesure d’être projeté sur très court préavis (30 minutes).

COMAR
Mettre les troupes en alerte maximum
Renforcer la sécurité des bases aériennes et des installations aéroportuaires dès vendredi 15 janvier 2010 avec effort sur les magasins d’armes et les dépôts de munitions.
En mesure assurer mission EVASAN en liaison avec GSPM et Direction des Opérations Médicales (DOM).
*Mettre en place de façon permanente un piquet d’intervention de la valeur de une (01) section sur base en mesure d’être projets sur très court préavis (30 minutes).
En liaison avec DGPN, renforcer la sécurité du petit carrefour ASECNA près de l’aéroport Félix Houphouët Boigny.
GR
Mettre les troupes en alerte maximum.
Réactiver la zone rouge autour de la présidence de la République.
En liaison avec DGPN, renforcer la sécurité autour de la radio nationale.

COMTHEATRE
Mettre les troupes en alerte maximum.
Tout en conservant une capacité de résistibilité:
Renforcer la sécurité des casernes et des installations militaires avec effort sur les magasins d’armes, les dépôts et les soutes à munitions.
Tenir fermement vos positions avec effort sur Yamoussoukro, Daloa, San Pedro et Guiglo.

Mettre en place de façon permanente un piquet d’intervention de la valeur d’une compagne dans chaque groupement en mesure d’être projetée sur très court préavis (30 minutes).En mesure de renforcer les forces de 1er et 2è catégorie sur ordre.

DMIR
Mettre les troupes en alerte maximum
Renforcer la sécurité des casernes et des installations militaires avec effort sur les magasins d’armes, les dépôts et les soutes à munitions.
*Etre en mesure d’intervenir sur ordre pour des misions spéciales.

GMMG-EFA-ENSOA

Mettre les troupes en alerte maximum

Renforcer la sécurité des casernes et des installations militaires avec effort sur les magasins d’armes, les dépôts et les soutes à munitions.
*Prévoir des réserves d’interventions de la valeur de deux (02) sections sur corps en mesure d’être projetées sur très court préavis (30 minutes).

BCS
Mettre les troupes en alerte maximum
Renforcer la sécurité des casernes et des installations militaires avec effort sur les magasins d’armes, les dépôts et les soutes à munitions et la Maison d’Arrêt militaire d’Abidjan (MAMA).

Prévoir des réserves d’intervention de la valeur de deux (02) sections sur corps en mesure d’être projetées sur très court préavis (30 minutes).

EMPT
Mettre les troupes en alerte maximum
Renforcer la sécurité de la caserne
Prévoir des réserves d’intervention de la valeur d’une (01) section en mesure d’être projetées sur très court préavis (30 minutes).

CECOS


Mettre les troupes en alerte maximum
Renseigner en permanence sur toute activité subversive
Recueillir renfort COMTER au quotidien à partir de 20 h 00
Intensifier en patrouilles des Unités mobiles
Reconnaître de façon régulière tout point suspect au moyen d’opposition de contrôles de routine.

COSUP GEND-GPT SUD :
lMettre les troupes en alerte maximum.
Dans votre zone de responsabilité avec effort sur Abidjan, Yamoussoukro, Daloa et San Pedro

-Renforcer la sécurité dans la ville d’Abidjan conformément au plan de sécurisation de la ville d’Abidjan, des casernes et des installations de la Gendarmerie nationale avec effort sur les magasins d’armes et les dépôts de munitions.
-Renseigner en permanence sur toute activité subversive
-Etre en mesure de maintenir l’ordre publique
-Intensifier les patrouilles des unités mobiles en coopération avec Police nationale
-Reconnaître tout point suspect au moyen d’opérations de contrôles de routine.
-Renforcer les mesures de sécurité dans tous les corridors.

DGPN :
-Mettre les troupes en alerte maximum.
Dans votre zone de responsabilité avec effort sur Abidjan, Yamoussoukro, Daloa et San Pedro ;
*Renforcer la sécurité de la ville d’Abidjan conformément au plan de sécurisation de la ville d’Abidjan dès vendredi 15 janvier 2010 avec effort sur les commissariats et les installations de la Police Nationale
lRenseigner en permanence sur toute activité subversive.
-Etre en mesure de maintenir l’ordre publique
-Reconnaître de façon régulière tout point suspect au moyen d’opérations de contrôles de routine
-Intensifier les patrouilles des Unités mobiles en coopération avec Gendarmerie Nationale.
-Renforcer les mesures de sécurité dans tous les corridors.

3.C. Mission des Unités d’appui
DG Eaux et Forêts
lToucher puis ratisser régulièrement la forêt du Banco en coopération avec GPT Sud et CECOS.
lInterdire l’accès de la forêt du Banco à toute personne n’y ayant aucune activité reconnue.

GSPM
-Mettre les troupes en alerte maximum
-Renforcer la sécurité des casernes et des installations du Groupement des Sapeurs Pompiers militaires avec effort sur les magasins d’armes, les dépôts les soutes à munitions et les moyens de secours.
-Etre en mesure d’assurer couverture incendie et EVASAN sur ordre.

Direction des opérations médicales (DOM)
lMettre les troupes en alerte maximum
lEtre en mesure en liaison avec GSPM d’assurer couverture médicale et EVASAN sur ordre.

3.D .Instructions de coordination
Instructions particulières :
-Compte rendu quotidien de Prise en compte effective des renforts.
-Compte rendu quotidien de Mise à disposition effective des renforts.
*BRQ à EMA/CPCO
-En cas d’attaque, riposter puis rendre compte
-Respect strict du dispositif de sécurité réglementaire dans les corridors à savoir:
-un (01) élément de sécurité en amont
-lun (01) élément de contrôle
-un (01) élément de sécurité en aval

Coordination : à charge CEMA

4. Administration et logistique :A charge unités respectives

5. Commandement – Transmission
Voir principes de coordination des Opérations